Boîte inconnue des consoleux (les mecs sont spécialisés mobile, ‘voyez),
Paladin Studios fut pourtant celle qui a été choisie pour nous refaire le coup du « Shadow Drop » lors du dernier Direct Mini, à savoir annoncer un jeu pour le rendre disponible immédiatement sur l’eShop.
Good Job ! de son nom aborde donc un aspect très minimaliste avec ses petits avatars façon Mr Game & Watch avec du volume, le tout dans des décors fins et colorés qui rappellent d’une certaine façon la sobriété d’un
Two Point Hospital, à un détail près : le moteur physique. Car la plupart des choses peuvent ici être portées, déplacées et surtout renversées, d’ailleurs souvent sans faire exprès, et c’est dans cet aspect que réside tout le principe du jeu : devoir gravir les échelons pour atteindre le poste de grand patron de l’entreprise, se traduisant par de petits jobs à accomplir à chaque étage, un étage étant un thème découpé en plusieurs salles/missions.
A chaque mission, l’objectif est très clair et pour éviter de spoiler, citons simplement le premier suffisamment parlant : rebrancher la connexion internet, sauf que cela demandera de dérouler un câble d’un bout à l’autre de l’étage. Et c’est avec ce genre de petites missions que le jeu met en place ses mécaniques particulières où tous les objets ne réagissent pas de la même façon, certaines portes doivent être bloquées, des attroupements de PNJ doivent être déplacés, des obstacles sont constamment sur le chemin, le tout pendant que vous essayez tant bien que mal de vous déplacer sans renverser tout ce qui bouge. Et pourtant, le jeu se veut plus fin qu’il n’y paraît dans sa façon d’accomplir son objectif : obtenir un rang A est assez simple puisque seul prévaut la meilleure note entre terminer l’objectif rapidement, ou avec le moins de casse possible. En revanche, le rang S lui demandera de faire appel à l’ensemble et donc des choix : il faudra casser des choses pour aller plus vite, mais évitons de tout faire exploser.
C’est rigolo, c’est original et c’est forcément encore plus drôle à deux car il y en a toujours un qui va merder à un moment, mais il faut aussi avouer que le concept trouve très vite ses limites. Certes, quelques mécaniques viennent se rajouter et le titre tente tant bien que mal de se renouveler à chaque étage, mais les bases restent les mêmes et la lassitude finit par arriver, d’autant plus que ceux qui veulent jouer les perfectionnistes du travail bien fait devront faire avec les imprécisions et toutes les conséquences de casse qui vont avec. Et même s’il faut poser de la réflexion pour atteindre les meilleures scores, la résolution des « puzzles » est elle très basique et on a finalement l’impression de faire face à un sorte de jeu-proto dont les bases assez simplistes auraient été à ravir avec un jeu mobile. Tiens, tiens, tiens…
Cela dit, j'suis à l'étage 5 et ça devient répétitif :/ !
Sinon la DA me rappel beaucoup les trailers promotionnels des portal genre ça
Plus à ce prix je l’aurais pris mais la je suis pas un pigeon