The Snack World ou plutôt «
Snack World » tout court en occident, c’est plus ou moins la « dernière » production en date de
Level-5, les guillemets restant utiles pour cet éditeur qui est l’un des rares encore aujourd’hui à accuser d’énormes retards dans ses localisations. Le concerné était d’ailleurs un produit 3DS avant de basculer sur Switch dans une version
GOLD garnie de bonus, et c’est bien évidemment cette dernière version qui arrive directement chez nous. Je l’attendais, car on a beau dire qu’il est loin le temps du
Level-5 de
Dark Chronicles et
Rogue Galaxy, toujours est-il que j’ai quand même passé de très bons moments sur la saga
Layton, déboursé plus de thune que de raison sur
Yo-Kai Watch (par rapport à mes gosses) et que
Fantasy Life reste un de mes coups de cœur de la 3DS. Donc forcément, j’attendais ce
Snack World sans une impatience maladive mais plutôt pour m’occuper en cette période plus morne que prévue. Et ce fut en fait bien ennuyeux.
On va débuter avec un évident mot sur la localisation où une fois de plus, Nintendo comme Level-5 ont su débaucher une team en or pour effectuer un travail exemplaire sur la traduction FR. Tournures impeccables, jeux de mot à foison, doublage… Même le main theme est chanté dans notre langue. Alors après, on comprend très vite que ça va être pour un jeune public vu les thèmes abordés au point de pouvoir dire qu’il n’y a quasiment aucune histoire mais plus une suite de missions au scénario généralement rigolo, même pour ce qui est de certains annexes. En bref, la typique formule
Level-5 qu’on avait déjà avec
Yo-Kai Watch et d’ailleurs, on parle évidemment d’un produit cross-média dont le manga arrive chez nous cette semaine si mes souvenirs sont bons, et dont un pseudo anime est en cours depuis quelques temps chez je ne sais plus quelle chaîne câblée. Mais ne le cachons pas : même chez les mômes, et faute d’une campagne marketing poussée, la hype est bien loin du précédent cité.
Donc
Snack World s’aborde comme une espèce de diablo-like dans les (très) grandes lignes. Nous n’avons pas une énorme arborescence d’activités comme dans
Fantasy Life et tout le cheminement va se traduire comme suit : une ville centrale faite de divers magasins pour augmenter en puissance (dont de la forge d’armes/armures au centre de tout), quelques magasins, une loterie quand vous avez des tickets pour et, surtout, des missions. Des tonnes de missions même, principales ou annexes, réparties en divers rangs au point qu’on ne sait plus où donner de la tête. Lorsque vous en sélectionnez une, un compteur apparaît pour vous emmener dans la zone dédiée, en notant qu’il en existe deux types : les décors classiques et préconçus (découpés en mini-zone) et les donjons à la structure générée aléatoirement.
Et dans un cas comme dans l’autre, le topo est le même : défoncer tout ce qui bouge et récolter quelques objets sur le chemin. Voilà. Le déroulement change un peu dans les donjons qui ont tendance à être davantage bourrés de pièges en plus d’avoir un timing invisible qui fait apparaître à un moment une sorte de Nemesis qui vous one-shot (vous gardez tous vos acquis après une défaite). Mais globalement, on fait encore et toujours la même chose, que ce soit seul ou en coopération (exclusivement en ligne, notez), finalement comme dans un
Diablo il est vrai à quelques différences qualitatives : l’exploration est proche du néant, le loot est pas fameux, la montée en puissance trop lente (merci le système gacha d’ailleurs...) et, surtout, on a vraiment du mal à valider le système de combat.
On sent la patte
Yo-Kai Watch Blasters mais on a voulu nous offrir un système de force/faiblesse où chaque ennemi est sensible à telle ou telle arme. Ce qui n’est pas dérangeant en apparence puisqu’on peut en porter plusieurs et que le jeu nous offre constamment un bouton de raccourci pour avoir l’arme la plus efficace en main. Sauf que des ennemis, il y en a des tonnes, qu’on passe du coup sa foutue vie à changer d’arme et on est bien obligé tant on frappe comme une mouche si on est censé être équipé d’un arc alors qu’on tient une épée. Bien entendu, l’animation de changement d’arme est court mais on ose dire que c’est chiant car c’est juste constant : en une seule session dans un donjon, vous allez devoir le faire des dizaines et des dizaines de fois vu que pour un seul combat, il peut y avoir quatre types d’ennemis qui ont chacun leur propre faiblesse, au point que le jeu n’arrive même plus à suivre puisqu’il indique que vous avez la bonne arme mais ne peut décemment dire sur quel ennemi à l’écran elle est efficace. Ça en devient usant, et malgré une trentaine d’heures annoncé pour en voir le bout (sans même compter les annexes), on s’écroule devant une telle mollesse.
Après c'est le genre de jeu ou il faut passer du temps c'est normal et plutôt cool au final, beaucoup de collectionnite, d'échanges possibles et de snackies à se procurer.
Certes ça peut ne pas plaire à tout le monde la preuve ^^, mais perso je suis plus sur un 7 qu'un 5...
Bref, j'étais déjà pas trop motivé pour continuer ma partie, là je le suis encore moins
Mais j'avais noté l'excellent travail fait sur la localisation, qui reste assez rare de nos jours
Du coup j'ai une version japonaise à revendre, si y'a des intéressés ^^' (faut que je vérifie, mais maintenant que la version FR est sorti, j'imagine qu'on peut mettre ma version en FR, ou au pire anglais)
Beaucoup moins variés.
Snack World, c'est full action.
Alors que Fantasy Life avait un très bon système de métiers qui faisait tout son charme.
Le doublage FR est trop marrant par contre, les 3 génies c'est n'importe quoi et les slimes qui veulent se faire décimé pour atteindre le Slime métallique
Ouais voilà, c'est dommage que la qualité pêche car le jeu ne manque pas d'excellentes idées de vannes.
- On doit mourir 1000 fois pour atteindre la phase métallique !
- Pourquoi vous n'y arrivez pas ?
- On est trop faible et on ne rapporte pas assez d'x, personne ne nous tue...
Me demande ce que vaut l'anime du coup mais vu la gueule du truc...
Le côté gamin au final est sympa et j'adore l'humour un peu parodique qui certes vole pas haut mais fait souvent sourire. Surtout qua's ça casse le 4e mur ^^