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Un avion de la compagnie turque Pegasus parti de Kharkov, en Ukraine, a été contraint d'atterrir dans la soirée du vendredi 7 février à Istanbul après une tentative de détournement de la part d'un passager ukrainien.
Selon des informations non confirmées des médias turcs, le passager ukrainien a menacé de faire exploser une bombe si l'avion, avec 110 passagers à son bord, ne prenait pas la direction de Sotchi (Russie), où se déroulait vendredi soir la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver.
Des sources de sécurité, interrogées par l'agence Associated Press, ont indiqué que l'avion avait été transféré dans une zone sûre afin d'être fouillé.
Un responsable du ministère turc des transports a confirmé les informations de plusieurs médias locaux, selon lesquelles 110 passagers se trouvaient à bord de l'appareil. Il a ajouté qu'il y avait bien eu une alerte à la bombe mais a ajouté que l'avion avait atterri sans problème.
C'est le dernier « coup » des opposants à la supposée « théorie » du genre : suivant les recommandations de Farida Belghoul, ancienne figure de la lutte des « Beurs » des années 1980, devenue proche du militant d'extrême droite Alain Soral, des dizaines de parents ont retiré, lundi 27 janvier, leurs enfants de l'école pour protester contre « l'enseignement obligatoire de la théorie du genre » dès la primaire.
Une vaste opération d'intox, qui repose sur des fantasmes de plus en plus répandus.
Première intox : il existerait une « idéologie du gender » pour imposer de force« une société basée sur les orientations sexuelles qui deviennent le fondement du droit et de l'égalité »
C'est la première escroquerie des anti-« gender » : ils postulent qu'il existe une « idéologie » du « gender », une sorte de théorie philosophique et politique, voire d'agenda précis qui serait suivi par les tenants de ce « courant », avec un but à atteindre.
Or, c'est tout simplement faux. Les anti ont réussi assez brillamment à amalgamer deux notions très différentes. Il y a d'un côté les « gender studies », issues des Etats-Unis, qui sont un paradigme universitaire : dans les années 1960 et 1970, plusieurs chercheurs ont étudié les raisons des inégalités hommes-femmes, dont ils ont fait un matériau d'études. En réalité, ces « gender studies » se traduisent par « études sur le genre », et sont donc une discipline universitaire, en aucun cas une idéologie ou une théorie politique. D'autant qu'au sein de ce courant universitaire les oppositions sont vives.
D'un autre côté se trouve la politique de lutte contre les inégalités hommes-femmes que mène le gouvernement, et que menaient déjà ses prédécesseurs. Cette politique passe par une sensibilisation à la question des inégalités et des « rôles » sociaux de l'homme et de la femme, notamment à l'école.
Sur le fond, l'Education nationale à peu à peu intégré des questions de société et une forme de sensibilisation, que ce soit à l'écologie, au racisme ou aux dangers des drogues. La nouveauté provient de l'intégration des questions de discrimination sexuelle et d'égalité homme-femme, avec les « ABCD de l'égalité ».
Deuxième intox : l'enseignement de la « théorie du genre » devient obligatoire
Ce climat d'hystérie autour des questions d'égalité hommes-femmes ou de lutte contre l'homophobie débouche sur des phénomènes assez dramatiques, comme cette vague de SMS appelant les parents à retirer leurs enfants des écoles un jour donné pour dénoncer cet « enseignement obligatoire » du« genre ».
Derrière ces rumeurs, on trouve l'extrême droite. Plus précisément, des militants proches de l'extrême droite qui ont monté un « jour de retrait de l'école », assurant que « l'Etat, sous couvert de lutter contre l'homophobie, introduit à notre insu la théorie du genre à l'école : homosexualité, bisexualité et transsexualité entrent dans tous les programmes scolaires ».
L'enseignement de l'égalité hommes-femmes est prévu par la loi depuis 1989 et l'article L. 121-1 du code de l'éducation : « Les écoles, les collèges, les lycées et les établissements d'enseignement supérieur [...] contribuent à favoriser la mixité et l'égalité entre les hommes et les femmes, notamment en matière d'orientation. [...] Ils assurent une formation à la connaissance et au respect des droits de la personne ainsi qu'à la compréhension des situations concrètes qui y portent atteinte. [...] Les écoles, les collèges et les lycées assurent une mission d'information sur les violences et une éducation à la sexualité. »
La politique d'éducation à l'égalité entre hommes et femmes est d'ailleurs un objectif européen, puisque l'Union européenne a fait de l'égalité hommes-femmes un principe fondamental. Elle demande donc aux Etats membres detranscrire ce principe par des actions diverses, et notamment de sensibilisation à l'école. Le gouvernement a poursuivi cette politique en évoquant la lutte contre les « stéréotypes » sur les hommes et les femmes.
Il s'agit donc de quelques activités pédagogiques destinées à sensibiliser à la non-discrimination des homosexuels et à l'égalité entre les sexes. En aucun cas de l'enseignement d'une « théorie du genre ». De même, évoquer les « stéréotypes de genre » signifie expliquer aux enfants les clichés liés au genre, par exemple celui de la femme à la maison et cantonnée aux tâches ménagères. Il ne s'agit évidemment pas de « déguiser les petits garçons en filles », comme on le lit chez les anti-« gender ». La convention interministérielle de 2013 est d'ailleurs assez proche de celle qui avait cours depuis 2006, et qui n'était donc pas le fruit du travail du gouvernement actuel.
Troisième intox : un document distribué en primaire enseigne la "théorie du genre"
Pour mettre en place son programme de sensibilisation, l'Education nationale a distribué dix séquences pédagogiques, adaptables de la grande section de maternelle au CM2, expérimentés dans plus de 600 classes de 275 écoles.
Evidemment, pour les « anti-gender », ce document est un « cheval de Troie ». « Au nom de l'égalité, on veut traquer et chasser chez nos enfants, dès l'âge de 5 ans, tout comportement typiquement féminin ou masculin », dénonce Vigi Gender, le site qu'ils ont mis en place. Un tract de La Manif pour tous fustigeait « cette vision idéologique, dans la droite ligne des concepts gender. Elle revient à nier notre réalité biologique et culturelle et à déconstruire les repères élémentaires de nos enfants. Sous couvert de lutte pour l'égalité, c'est l'indifférenciation entre garçons et filles qui se profile ! ».
Il suffit pourtant de lire le site de l'ABCD, et particulièrement les outils pédagogiques mis à disposition des enseignants, pour constater qu'il n'y a pas là de quoi hurler au scandale – à moins de considérer que l'égalité entre femmes et hommes n'a pas sa place à l'école. Les activités proposées pour combattre les stéréotypes consistent en leur déconstruction : il n'y a pas des sports de filles et des sports de garçon, analyses d'œuvres d'art qui illustrent les différences de mode au travers des époques, etc.
Quatrième intox : la masturbation serait encouragée dès la maternelle
C'est l'un des derniers angles d'attaque des contempteurs de la supposée « théorie du genre » : l'Organisation mondiale de la santé (OMS) enjoindrait aux écoles et crèches d'« encourager la masturbation enfantine ». Pis, le document serait « un abrégé de corruption de mineurs inspiré par la théorie du genre ».
Ce rapport a été rédigé, à partir de 2008, par une vingtaine d'experts sous l'égide du ministère de la santé et de la politique sociale espagnol et du bureau européen de l'OMS. Il a été publié il y a plus de trois ans… mais n'a été popularisé que ces dernières semaines à la faveur de sa traduction en français par une institution suisse.
Selon ce document, l'éducation sexuelle informelle n'est pas suffisante pour garantir un niveau satisfaisant de santé sexuelle et ce afin que les individus puissent se « comporter en connaissance de cause, non seulement envers eux-mêmes, mais aussi envers la société ». Il rappelle l'état des connaissances sur le développement de la sexualité aux différents âges de l'enfant et appelle, justement, à différencier les discours à ses différents stades du développement :
« Lorsque l'on parle de comportements sexuels des enfants et des jeunes, il est primordial de garder à l'esprit que la sexualité des enfants est différente de celle des adultes et qu'il est faux d'analyser les comportements sexuels des enfants et des jeunes du point de vue de la sexualité des adultes. Les adultes donnent une signification sexuelle à certains comportements sur la base de leurs expériences d'adultes et trouvent parfois difficile de voir les choses du point de vue des enfants. Or, il est essentiel d'adopter ce point de vue. »
Aussi dressent-ils une liste de « standards » pour « promouvoir la santé sexuelle et à développer ou adapter des programmes d'éducation sexuelle à différents niveaux de développement et de formation ». Dans ce document de 70 pages, il y a six occurrences du terme « masturbation ». Il n'est à aucun moment question « d'encourager » les enfants à se masturber. En revanche, les auteurs du rapport rappellent qu'une forme d'autosexualité existe dès le plus jeune âge et qu'il conviendrait d'en informer les enfants qui en font la demande.
Rappelons enfin que dans sa version en vigueur depuis 2004, le code de l'éducation indique qu'« une information et une éducation à la sexualité sont dispensées dans les écoles, les collèges et les lycées à raison d'au moins trois séances annuelles et par groupes d'âge homogènes ».
Cinquième intox : le gouvernement voudrait interdire l'enseignement à domicile
Hystérie, approximations, alerte permanente au « totalitarisme » et à la « dictature », les « anti-gender » instaurent un climat dans lequel il est difficile de distinguer le vrai au milieu des outrances. Dernier cas en date : la prétendue volonté du gouvernement d'interdire l'enseignement à domicile. « La théorie du gender sera imposée à tous, quitte à interdire l'école à la maison », pouvait-on lire sur des sites proches du mouvement. L'information s'est évidemment très vite répandue.
Or, ici encore, on est dans la confusion complète et savamment entretenue. Les « anti » ne précisent en général jamais que le texte dont ils parlent n'est pas un projet de loi, mais une proposition. En clair, il n'émane pas du gouvernement, mais des parlementaires. Et, en l'espèce, il ne vient pas de parlementaires de gauche supposés vendus au « gender », mais des sénateurs UMP Hugues Portelli, Christian Cambon, Jacques Gautier, Hélène Masson-Maret, Michel Houel, Colette Mélot et Louis Pinton.
Leur idée est de limiter les possibilités d'enseignement à domicile pour éviter « une désocialisation volontaire, destinée à soumettre l'enfant, particulièrement vulnérable, à un conditionnement psychique, idéologique ou religieux ». Ils demandent qu'une scolarisation à domicile soit validée par un médecin agréé qui reconnaisse de réelles difficultés pour l'enfant à être scolarisé.
Cette proposition n'est donc pas une mesure que le gouvernement s'apprêterait à prendre : il s'agit d'une initiative parlementaire, issue des rangs de l'opposition de droite au Sénat, et qui n'a que peu de chances de devenir réalité dans l'immédiat.
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Quelques milliers de manifestants défilaient, entre la place de la Bastille et les Invalides, à Paris, à l'appel du collectif « Jour de colère », dimanche 26 janvier. Sous la pluie et aux cris de « Hollande démission », ils entendent protester contre « l'action gouvernementale délétère qui nous mène droit vers l'abîme » et« les partis de l'oligarchie, de droite comme de gauche ». Plusieurs dizaines de collectifs ont appelé à défiler ce dimanche.
Sur place, le défilé est très hétéroclite : catholiques, « hommens », travailleurs frontaliers avec la Suisse et manifestants contre l'« équitaxe » côtoient des drapeaux de La Manif pour tous et des slogans anti-fiscalité, mais aussi, plus marginaux, des ultra-nationalistes ou des dieudonnistes, comme a pu le constater une journaliste du Huffington Post.
La préfecture n'a pas encore donné d'estimation du nombre de manifestants. Les organisateurs, eux, ont annoncé 100 000 personnes réunies place de la Bastille.
INTERNATIONAL - Les forces anti-émeute ukrainiennes, soutenues par un blindé, ont repris mercredi 22 janvier une partie du centre de Kiev au prix de violentes batailles avec les manifestants, après deux mois d'une confrontation qui vient de faire de premiers morts.
"Pour le moment, nous avons dénombré cinq morts. Et environ 300 personnes ont été blessées aujourd'hui depuis minuit", a déclaré le coordinateur du centre médical de l'opposition, Oleg Musiy, à la radio pro-opposition Hromadske. Selon le site Ukrainska Pravda, quatre des cinq personnes qui sont mortes avaient des blessures par balles.
Dans la journée, les affrontements se sont intensifiés, avec plusieurs assauts successifs lancés depuis le petit jour par les forces anti-émeute contre les barricades dressées dans la rue Grouchevski où se trouvent le siège du gouvernement et le Parlement, et théâtre depuis dimanche de heurts d'une violence inédite à Kiev.
Les manifestants jetaient des cocktails Molotov en masse sur les forces de l'ordre, et celles-ci ripostaient avec des tirs de balles en caoutchouc et de grenades assourdissantes. Les protestataires et les forces de l'ordre étaient plusieurs centaines de chaque côté, sans qu'il soit possible de connaître leur nombre précis.
Les hommes des unités anti-émeute Berkout, casqués et équipés de boucliers, gagnaient du terrain au fil de leurs avancées, alors que des ambulances emmenaient des blessés. Les manifestants isolés ou tombés étaient battus sans ménagement à coup de pieds et de matraque.
"Quatre blessures par balle à la tête et au cou pour l'un des morts, ce n'est pas de la légitime défense mais des tirs délibérés sur des citoyens pacifiques", ont déclaré les partis des leaders de l'oppositionArseni Iatseniouk, Oleg Tiagnikok et l'ancien boxeur Vitali Klitschko.
"Tout ce qui va se produire désormais dans le pays, la vie et la sécurité de chaque citoyen, et la mort de manifestants, est la responsabilité personnelle (du président) Viktor Ianoukovitch, qui a ignoré durant deux mois les revendications légitimes et provoque sciemment une escalade", ont-ils averti.
Viktor Ianoukovitch a reçu mercredi les trois dirigeants de l'opposition pour une réunion de conciliation. Dans un communiqué, la présidence a indiqué en fin de journée que la réunion avait duré trois heures et constituait une "première étape" dans des négociations, sans donner davantage de précisions.
"Si Ianoukovitch ne fait pas de concessions, demain (jeudi) nous passons à l'offensive", a déclaré un peu plus tard Vitali Klitschko, l'un des trois chefs de l'opposition, devant des dizaines de milliers de manifestants sur la place de l'Indépendance à Kiev. Il a ajouté que Viktor Ianoukovitch pourrait mettre fin à la crise sans violences, en convoquant des élections anticipées.
La législation controversée est entrée en vigueur
L'offensive musclée des forces de l'ordre intervient alors que le Premier ministre ukrainien Mykola Azarov a menacé mardi soir de recourir à la force. "Si les provocateurs ne s'arrêtent pas, les autorités n'auront pas d'autre choix que d'utiliser la force dans le cadre de la loi pour assurer la sécurité des gens", avait-t-il dit.
Il faisait référence à la législation controversée entrée en vigueur mardi à minuit et qui durcit les sanctions contre les manifestants pro-européens défiant le pouvoir dans les rues de Kiev. Après déjà deux mois de contestation dans les rues de Kiev, l'adoption de ces lois a relancé la mobilisation en Ukraine.
Dimanche, une manifestation de 200.000 personnes pour les dénoncer a été suivie par d'intenses violences. Les autorités ukrainiennes ont reçu le soutien de Moscou, qui a dénoncé une situation qui "échappe à tout contrôle".
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov a aussi pointé du doigt le soutien "indécent" apporté selon lui à l'opposition par les Européens. Ceux-ci ont accusé le pouvoir ukrainien d'avoir provoqué l'escalade de la violence en adoptant des lois répressives contre les manifestants.
En République centrafricaine (RCA), depuis la démission du président Michel Djotodia, le 10 janvier, le Parlement de transition a été chargé d'organiser, dans les quinze jours maximum, l'élection d'un nouveau chef de l’Etat. Alexandre-Ferdinand Nguendet, l'actuel chef de l'Etat par intérim et ancien président du Conseil national de transition (CNT) n'est pas candidat.
Les critères d’éligibilité sont en cours de négociation et seront validés par le Parlement, jeudi 16 janvier. Les candidats ont jusqu'à jeudi 16 h pour déposer leur dossier. Selon la présidente du Conseil national de transition (CNT), Léa Koyassoum Doumta, un consensus serait déjà atteint pour que les leaders politiques, les ministres ou chefs de parti ne puissent pas se présenter. Une exclusion qui concerne également les militaires, les hauts responsables de la transition, les membres du bureau du CNT, ainsi que toute personne ayant participé à une milice ou rébellion armée ces vingt dernières années.
C'est au nom du comité technique de suivi - c'est-à-dire de la communauté internationale - que le représentant du médiateur congolais, le général Essongo, a élargi cette liste aux membres du CNT, au motif qu'ils seraient avantagés par rapport aux candidats extérieurs. En effet, ces conseillers sont chargés de désigner, par le vote, le prochain président de transition et risqueraient donc d’être juge et partie.
Alexandre-Ferdinand Nguendet se retire officiellement de la course
Léa Koyassoum Doumta, la présidente par intérim du CNT, a assuré que les 134 conseillers ont accepté le principe de leur propre inéligibilité. Un principe auquel certains conseillers sont cependant toujours opposés.
Mercredi matin, Alexandre-Ferdinand Nguendet, président de la transition par intérim, a accepté de se retirer de la course. « Les critères d'éligibilité l'en auraient empêché », précise-t-on de source diplomatique. Mais, dans l'entourage d’Alexandre-Ferdinand Nguendet, on indique s'être plié à la demande de la communauté internationale.
Ce débat sur les critères d'éligibilité, plus long que prévu, pourrait entraîner un report de l’élection du président par les conseillers. Initialement prévue samedi, elle pourrait être reportée à dimanche 19 ou lundi 20 janvier.
Les anti-balaka veulent être intégrés au processus
Le calendrier, comme le processus, sont contestés par les anti-balaka. Le lieutenant Konaté, l'un des responsables du mouvement, juge que le CNT n'est pas indépendant et que les anti-balaka doivent être intégrés au processus. Pour lui, Michel Djotodia a « mis en place des institutions sur lesquelles il avait l’œil, à l’instar du CNT », dont il accuse « la majorité des membres » d’être « des gens imposés par Djotodia et Tiangaye ».
« Nous demandons la reconsidération totale du CNT qui devrait prendre en compte toutes les sensibilités du pays, et les nouvelles forces des anti-balaka. Et ceci avant l’élection des nouveaux dirigeants », a-t-il déclaré au micro de RFI. « Si on décide de passer vite à l’élection, ce samedi, c’est trop tôt », juge-t-il, estimant qu’il faut « faire un travail sérieux pour que le peuple, tout le monde, se rassemble, et que l’on oublie la violence une fois pour toutes ».
Les ex-Seleka affichent une volonté de dialogue
Du côté des ex-Seleka, le ton est à l'apaisement. Interrogé par RFI, le général Ba, l'un des chefs des ex-rebelles, affirme que le mouvement est prêt à déposer les armes et à se mettre au service du futur président de transition. « Les Seleka ne sont pas là seulement que pour Michel [Djotodia]. Ce sont des fils du pays, et ils sont là pour servir leur pays et pour accompagner le nouveau président de la transition », expose-t-il. On a les bras ouverts. On doit travailler, aujourd’hui, ensemble. A mes frères des FACA [Forces armées centrafricaines, autrefois loyales à l’ancien président François Bozizé, ndlr] qui sont partis rejoindre les anti-balaka , il faut oublier tout ça. […] Il faut qu’on laisse tout ça à Dieu. On veut la paix. Les anti-balaka n’ont qu’à déposer leurs armes. Et nous, nous sommes là et on est prêts à déposer les armes sans discussion. »
La RCA au centre du sommet de Luanda
La Centrafrique a également été au cœur du sommet des pays de la région des Grands Lacs, qui s’est tenu ce mercredi à Luanda, capitale de l’Angola. Les présidents de la République démocratique du Congo, du Rwanda, de l’Ouganda, de l’Angola et de l’Afrique du Sud étaient rassemblés pour parler de la sécurité dans la région et aborder, outre la RCA, la situation au Soudan du Sud et en RDC.
L’Union africaine a saisi l’occasion de ce sommet pour plaider - en vain - pour un renforcement de la mission présente en Centrafrique, sollicitant la contribution des pays voisins et de la région. Les pays présents n’ont pris aucun engagement concret, réaffirmant seulement « la nécessité de la paix et de la stabilité pour le bon développement de la région ».
« L’Union africaine demeure profondément préoccupée. Elle en appelle à votre autorité pour donner les moyens à la Misca [la Mission internationale de soutien à la Centrafrique, ndlr], dont les effectifs ont été projetés à 6 000 hommes, de poursuivre son mandat en toute sérénité », a déclaré le représentant spécial de l'Union africaine pour la région des Grands Lacs, Boubacar Diarra.
Misca : 4 400 hommes sur les 6 000 attendus
Une demande adressée notamment directement à l’Afrique du Sud, déjà engagée en République démocratique du Congo et au Darfour, ainsi qu’à l’Angola, puissance régionale montante. La mission internationale de soutien à la Centrafrique ne dispose en effet pour le moment que de 4 400 hommes, sur les 6 000 prévus. « Il est clair que l'Angola va concentrer son aide dans le domaine humanitaire, mais également soutenir le processus de pacification et de transition vers la démocratie », a répondu le président angolais, José Eduardo dos Santos.
Dans leur déclaration finale, les pays sont même allés jusqu’à renvoyer la balle à l’Union africaine en lui demandant de renforcer les moyens de la Misca.
Le magazine people Closer fait état d'une relation entre le président François Hollande et l'actrice Julie Gayet dans un dossier de 7 pages accompagné de photos à paraître vendredi.
Vers 23H00 (22H00 GMT) jeudi, le magazine a annoncé sur son site une édition spéciale pour le lendemain "révélant dans un dossier spécial de 7 pages les photos de la relation entre le chef de l'Etat et la comédienne".
Le site présente une couverture floutée de Closer où l'on devine la silhouette du président, et le début du titre: "L'amour...".
"Autour du jour de l'an, le chef de l'Etat, casque sur la tête, rejoint à scooter la comédienne dans son pied-à-terre où le président a pris l'habitude de passer la nuit", écrit Closer.
"Des photos étonnantes, poursuit l'hebdomadaire, qui pose la question aussi de la sécurité du président. Le chef de l'Etat est accompagné d'un seul garde du corps qui protège le secret de ces rencontres avec la comédienne et apporte même les croissants!"
Sollicitée par l'AFP, la présidence de la République n'avait pas réagi à 02H00.
Officiellement, le chef de l'Etat a pour compagne la journaliste Valérie Trierweiler, après avoir longtemps vécu avec l'ancienne candidate à la présidentielle Ségolène Royal avec qui il a quatre enfants.
Julie Gayet, âgée de 41 ans, actuellement à l'affiche du film "Ames de papiers", avait porté plainte fin mars 2013 auprès du parquet de Paris pour identifier les auteurs d'une rumeur diffusée sur internet qui lui prêtait une liaison avec François Hollande.
En 2012, l'actrice avait participé à un clip de campagne de François Hollande où elle qualifiait le candidat à la présidentielle d'homme "humble", "formidable" et "vraiment à l'écoute".
Dès la publication de l'article de Closer sur son site, plusieurs personnalités politiques ont réagi sur Twitter.
"Une pensée pour les 700 licenciés de La Redoute (ndlr: en réalité près de 1.200) dont le Système entre Léonarda, la quenelle et J. Gayet, n'a pas eu le temps de s'occuper", a tweeté Florian Philippot, vice-président du Front national (extrême-droite) et bras droit de Marine Le Pen.
L'ex-ministre Christine Boutin, partie en guerre contre le mariage homosexuel, a jugé que: "Le soir où la France affaiblit la liberté d'expression ! Voilà qu'on nous annonce +l'amour secret du président+ sur Closer !"
Du côté du Parti socialiste (au pouvoir), le député de l'Essonne Jérôme Guedj s'est exclamé: "Bon sinon demain on va changer de registre avec un probable et déjà affligeant emballement microcosmique #paparazzade".
Aurore Bergé, conseillère politique de l'UMP (droite, opposition), a, quant à elle, fait allusion à la conférence de presse semestrielle de François Hollande mardi prochain et fait un parallèle avec celle, en janvier 2008, de Nicolas Sarkozy qui avait été interrogé sur sa relation naissante avec Carla Bruni. "Tu la sens arriver la question en conférence de presse : +Monsieur le Président, avec Julie Gayet, c'est du sérieux ? #help #Gayet", a-t-elle écrit sur son compte Twitter.
Les messages du FMI sur la corruption doivent aller au-delà de simples discours prononcés par Christine Lagarde
« La tolérance zéro pour la corruption est primordiale. L'État doit être le serviteur et non le maître du peuple», a déclaré Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international, plus tôt cette année. Mais lors de sa visite au Cambodge début décembre, identifié comme le deuxième pays le plus corrompu en Asie de l'Est et le plus corrompu de la région ayant des relations officielles avec le FMI, elle n’a rien dit de la sorte.
Le dernier indice de perceptions de la corruption de Transparency International, publié lors de la visite de Mme Lagarde, a classé le Cambodge juste derrière la Corée du Nord en Asie de l’Est, 160e sur les 177 pays étudiés. La Banque asiatique de développement a de même constaté que la corruption continue d'être le «sujet principal de préoccupation pour l'amélioration de l'environnement des affaires et de la gouvernance au Cambodge». Cela n'est pas nouveau. En 2005, James Wolfensohn, alors président de la Banque mondiale, avait déclaré que le Cambodge était confronté à trois défis majeurs: «la corruption, la corruption, la corruption.»
Le FMI reconnaît que la corruption menace l'intégrité du marché, fausse la concurrence et met en danger le développement économique, tout en sapant la confiance du public en son gouvernement. Pourtant, la directrice générale du FMI a omis de mentionner ce fléau, même indirectement, lors de sa première visite au Cambodge en tant que directrice du FMI. Mme Lagarde a souligné la croissance inclusive, en reconnaissant les inégalités flagrantes dans le pays, et a encouragé un plus grand investissement dans l'éducation et l'emploi. Mais elle a ignoré le détournement des ressources de l'État qui siphonne les fonds désespérément nécessaires pour l'éducation et d'autres services publics essentiels.
Mme Lagarde n'a pas non plus reconnu publiquement d'autres problèmes de gouvernance cruciaux qui nuisent à l’économie, aggravent la corruption et approfondissent les problèmes sociaux et politiques. Les tribunaux du Cambodge restent contrôlés par le Parti du peuple cambodgien (PPC) au pouvoir, faisant de l’État de droit, un rêve encore lointain autant pour les Cambodgiens que pour les investisseurs.
Elle n'a pas mentionné ce que même les diplomates habituellement prudents soulignent régulièrement : la crise de l'accaparement des terres qui profite au Premier ministre Hun Sen, à d'autres responsables gouvernementaux et à leurs acolytes. Il ne s’agit pas d’un petit problème dans un pays qui demeure essentiellement agraire.
Le silence de Mme Lagarde sur ces questions est encore plus évident du fait que son voyage a coïncidé avec une crise politique après une élection profondément viciée et manipulée par le parti au pouvoir. Juste avant son arrivée, une coalition de groupes nationaux et internationaux indépendants d’observation des élections a décrit des irrégularités électorales graves qui auraient pu changer l'issue d'une élection serrée et auraient provoqué un nouveau vote dans de nombreux pays.
Elle aurait pu rencontrer les dirigeants de l'opposition politique pour discuter de leurs propositions économiques. Au lieu de cela, le FMI a agi comme si tout cela n'existait pas lorsque Mme Lagarde a rencontré Hun Sen lors de son 10.550ème jour (plus de 28 ans) au pouvoir, et a partagé publiquement sa conviction que le gouvernement de Hun Sen est résolu « à établir une base solide de bonne gouvernance.»
Si le FMI pourrait soutenir que les élections sont au-delà de son mandat, il peut difficilement rejeter la corruption. La corruption ronge tous les secteurs du pays. Lorsque j'ai visité le Cambodge cette année, des parents m'ont expliqué que leurs enfants ne pouvaient passer leurs examens que s'ils payaient des frais supplémentaires «sous la table» à leurs enseignants très mal payés. Un employé du gouvernement dont le salaire était payé par le secteur privé, ce qui est problématique en soi, a décrit l’expression horrifiée sur le visage de son supérieur quand il a demandé un relevé des taxes payées. Il ne pouvait que supposer qu'elles étaient allées dans la poche de son patron.
Le rapporteur spécial de l'ONU sur les droits de l'homme au Cambodge, Surya Subedi, a constaté que la corruption est généralisée à tous les niveaux du système judiciaire. Les juges s'appuient sur le clientélisme et la protection politique pour la sécurité de leur emploi, ce qui compromet leur indépendance.
Une étude récente du gouvernement des États -Unis sur le climat d'investissement au Cambodge a fait écho aux préoccupations au sujet de la corruption au sein du système judiciaire, en affirmant: «Les entrepreneurs, à la fois locaux et étrangers, ont identifié la corruption, notamment au sein du système judiciaire, comme le plus grand effet dissuasif pour l'investissement au Cambodge.»
Le Cambodge a connu l'un des taux nationaux les plus élevés de déforestation de 2000 à 2012, selon une étude récente. Et alors que la loi forestière du Cambodge interdit l'exploitation forestière du bois de rose, des documents d'importation chinois fournis au journal The Cambodia Daily auraient révélé que 36.000 mètres cubes de bois de rose ont été transportés en provenance du Cambodge entre 2007 et 2012.
La Banque asiatique de développement a également souligné les liens informels persistants entre le parti au pouvoir, les moyennes et grandes entreprises, et les niveaux supérieurs de gouvernement. Elle a reconnu les risques élevés de problèmes en matière de politique d’achats, citant des spécialistes de la passation des marchés qui soupçonnent que les organismes d'appel d'offres se livrent à un large éventail de pratiques douteuses, notamment une attente de pots de vin de la part des entreprises qui remportent des marchés publics.
Au cours des dernières années, le gouvernement a mis en œuvre des réformes superficielles et inefficaces pour lutter contre la corruption. Mais ces réformes parcellaires ont également comporté une loi sur la divulgation des actifs qui criminalise paradoxalement la divulgation publique des biens des fonctionnaires du gouvernement, tandis que la nouvelle Unité anti-corruption est essentiellement une unité de relations publiques pour le gouvernement, qui n'a ni le pouvoir ni l'indépendance de s'attaquer à la corruption à haut niveau.
Mme Lagarde a raté une occasion importante au Cambodge de mettre en évidence les problèmes de gouvernance, mais elle peut corriger cela en s’exprimant à son retour au siège du FMI. Si le message du FMI sur la corruption doit aller au-delà de simples discours, Mme Lagarde doit le transmettre à la fois publiquement et en privé chaque fois qu'elle rencontre les dirigeants des pays les plus corrompus du monde.
Article intéressant, j'invite les assoiffés de hi-tech à lire...
Vivre sans smartphone... Une hérésie nous direz-vous ? Pas si sur …
Durant cette dernière décennie, le taux d’équipement en téléphone portable en France et dans le monde a explosé (cf courbe). Il est actuellement, en France, très légèrement inférieur à 90%. Il faut dire que la technologie est récente, la courbe ne cesse de croître.
Taux d’équipement en téléphone mobile en % en France
Le taux d’équipement, devrait rapidement être supérieur à 100% comme c’est déjà le cas dans d’autres pays. Cela signifie qu’en moyenne, une personne aura en sa possession plus d’un téléphone portable d’ici peu.
Consultez l’enquête du CREDOC sur les "Conditions de vie et les Aspirations"
Ainsi, l’utilisation des smartphones est passée de 4% en 2008 à près de 30% en 2012. Plus de 16 millions de Français en possède désormais un ! Selon le rapport du CREDOC, l’utilisation du smartphone touche toutes les catégories socio-professionnelles. De plus en plus de monde possède un "Ifone" ou autre produit similaire.
Envoie de SMS par semaine selon la tranche d’âge
L’étude révèle que nous passons en moyenne 36h par semaine devant nos différents écrans (TV, PC, téléphone et/ou smartphone). Et il ne s’agit là que d’une utilisation personnelle !
Petite aparté, il est intéressant de découvrir aussi dans cette même enquête, qu’un jeune (12 – 17 ans) envoie en moyenne 435 SMS par semaine, soit plus de 62 SMS par jour ! On avait même vu apparaître avec les téléphones portables classiques à clavier, l’arrivée de tendinites du pouce due à l’envoi de SMS ! Il semblerait qu’avec les tactiles cela ait cessé ou diminué.
Ces appareils sont capables de focaliser notre attention comme sait si bien le faire la télévision. Il suffit de voir les gens dans le train, à la terrasse d’un café ou plus simplement dans la rue: les gens ont les yeux rivés sur leurs écrans et oublient de dialoguer avec les personnes qui les entourent ! Si triste… L’homme sur-connecté s’isole de plus en plus.
Ce n’est pas la technologie qui est fautive, mais l’usage que nous en faisons.
Les nouvelles technologies doivent être au service de l’homme et non à l’asservissement de celui-ci.
La contrepartie de l’utilisation massive de ces technologies et le renouvellement toujours plus rapide de ces objets (obsolescence programmée) font que nous nous retrouvons avec toujours plus de déchets hautement toxiques sur les bras que nous ne sommes pas toujours en mesure de recycler et/ou revaloriser.
Petite vidéo sympa trouvée sur le net.
Objet : Obsolescence programmée – Idiot
Contrairement à ce qui a généralement été dit de l’étude sur l’impact sur la santé de l’utilisation des téléphones portables, des expériences démontrent que dans certains cas et pour les utilisateurs réguliers, des effets néfastes sur notre corps peuvent être rencontrés. Pour l’OMS, le téléphone portable est peut-être "cancérogène"
Le système du toujours mieux, toujours plus beau, toujours plus rapide laisse des traces, certainement sur nous et assurément d’un point de vue environnemental.
C’est pourquoi, plutôt contre vents et marrés, nous avons voulu tester une expérience : vivre sans smartphone, voire même sans téléphone.
Assurément, notre société de consommation, de concert avec les industriels ont su créer un nouveau besoin : le smartphone ! La demande explose !
Anciennement détenteur d’un appareil de ce type depuis quelques années, j’avais envie de voir si la vie sans être connecté 24h/24 valait la peine d’être vécue
En tant que particuliers, notre utilisation du smartphone se limitait très souvent à :
-consulter nos mails
-suivre un peu (ou beaucoup) les news
-consulter la météo (souvent du jour même d’ailleurs )
-consulter nos différents réseaux sociaux
-utilisation du GPS
Le surf sur le web est plutôt relégué en dernière -position. La 3G plus ou moins accessible à travers la France limitait nos ardeurs.
En prenant un peu de recul, nous nous sommes vite rendu compte que nous consultions trop souvent nos différentes sources d’infos sur le smartphone. Un peu sur-informés en quelques sortes. Les news et les mails de 8h du matin sont souvent les mêmes que ceux de 9h.
Ces mêmes infos, tout comme la météo et les réseaux sociaux peuvent être consultés le soir même en rentrant à la maison. Cela peut attendre.
La fonction GPS navigation routière ? Pas indispensable. Nous avons toujours un fond de carte de France dans la boite à gants. Les coyotes et autres avertisseurs de radars pour aller plus vite ? Plus le temps passe, moins on roule vite En roulant moins vite, nous consommons moins, nous polluons moins.
Sans tomber dans la paranoïa, il existe de nombreuses applications sur les smartphones qui nous géolocalisent. Il n’est pas possible de savoir ce que les entreprises telles que Facebook et autres souhaitent en faire. Il convient donc de rester prudent vis à vis de cela et rester intransigeant sur nos droits et plus particulièrement ce qui concerne le respect de la vie privée.
En tant que particulier, après plusieurs mois sans smartphone, nous nous sommes vraiment rendu compte que cet outil n’était pas indispensable et qu’il était simplement un besoin créé de toutes pièces par de très bons communicants. On a su nous vendre de l’inutile !
Il va de soit que les choses peuvent être différentes pour une utilisation pro, bien que dans de nombreux cas, certains professionnels n’en n’aient pas l’utilité.
Mais alors, si nous pouvons nous passer d’un smartphone, est-il raisonnable et réalisable de se passer d’un simple téléphone portable ? Peut-on changer nos habitudes de consommation ?
Quand on pense téléphone portable, on nous répond souvent : sécurité.
C’est vrai que dans certains cas, le téléphone portable peut être un argument pour assurer notre sécurité. On voit très bien, dans l’étude du CREDOC que de plus en plus de personnes âgées s’équipent. Est-ce par effet de mode ou par sécurité ?
Il ne s’agit pas ici de dire que le téléphone portable n’est pas utile. Il l’est dans certains cas, assurément.
Lorsque l’on prend la route ou lorsque vous partez en randonnée, un téléphone portable pour déclencher les secours plus rapidement peut être très pratique et efficace.
Les questions que nous nous posons sont différentes :
1- avons-nous besoin d’un téléphone portable chacun ?
2- en avons-nous besoin tout le temps ?
3- avons-nous besoin d’un appareil complexe aux fonctions multiples ?
A la première question, nous avons décidé d’y répondre en nous séparant d’un téléphone.
Lorsque l’un d’entre nous, pour des raisons de sécurité, serait amené à en avoir besoin, il le prend.
Raisonnement logique suivant : si nous utilisons peu le téléphone, il n’est pas utile de prendre un forfait onéreux avec appels illimités, un petit forfait ou une carte pré-payés valable plusieurs mois peuvent faire l’affaire. Si vous êtes abonnés chez "Fri" par exemple (pour la box), le forfait 2h par mois vous est offert.
A la deuxième question, nous avons choisi de ne pas prendre tout le temps le téléphone portable avec nous. De fait, nous en avons un pour deux, le temps d’utilisation est donc mathématiquement divisé par deux . Si nous souhaitons nous joindre en urgence pour diverses raisons, nous pouvons le faire en téléphonant à nos bureaux respectifs ou encore à la maison via des lignes fixes.
Mais alors, si je loupe mon train ou s’il y a des embouteillages, comment avertir ma moitié ?
Est-il indispensable de se joindre rapidement ? Ne peut-on tout simplement pas attendre l’autre sans qu’il n’ait à nous rendre de compte toutes les 1/2 heures.
Les temps morts dans notre société se font de plus en plus rares et tout le monde se bat pour les faire disparaître. Il n’est pas bon de s’ennuyer. Et pourtant, ces temps morts nous permettent de prendre du recul par rapport à notre vie, nos différentes actions passées et futures. Ne plus se remettre en question, c’est s’exposer au risque de suivre machinalement le troupeau et être amené à faire des choses que nous ne souhaiterions pas faire.
Enfin, à la troisième question, nous avons choisi d’y répondre en utilisant un téléphone portable simple, avec batterie facilement interchangeable et une bonne autonomie. Nous avons vu dernièrement sur le net, le projet de création d’un smartphone en kit. Ainsi, si l’écran se casse, on peut le changer très facilement. Tout comme la batterie et d’autres pièces – https://phonebloks.com/idea/ . Bon, le smartphone, on en n’a pas besoin Mais un téléphone simple, sur le même principe, là, ça pourrait être intéressant et surtout durable.
Dernièrement, nous avons découvert que les ouvriers qui fabriquent nos téléphones, smartphones et autres tablettes le font souvent dans de très mauvaises conditions. A ce sujet, regardez l’enquête d’Envoyé Spécial sur l’usine Foxconn qui réalisent les différents Ifon, Ibad, Ibod. A la 15ème minute, les filets anti-suicides de l’entreprise … Assez évocateur non ?
Enfin, nous nous posons la question de la toxicité des composants, ainsi que du traitement des déchets. Si une petite partie de nos téléphones sont recyclés, une très grande partie après être restée des années dans les tiroirs, finit simplement dans la nature ou est jetée dans les poubelles. Poubelles contenant les produits toxiques de nos téléphones qui seront ensuite brûlés et qui délivreront des gaz toxiques que nous respirerons par la suite
Plus d’infos sur la page de Greenpeace et son rapport - "Déchets électroniques. Pas de ça chez moi"
Ne jetez pas vos vieux téléphones, ils peuvent avoir une deuxième vie ou être recyclés.
Et vous, avez-vous eu un smartphone ? Avez-vous fait marche arrière pour revenir à un simple téléphone ? Ou plus simplement encore, avez-vous fait le choix de vivre sans téléphone portable ? Si oui, quelles sont vos motivations et les difficultés que vous rencontrez (peut-être) ?
Vos expériences nous intéressent
L'annonce du déploiement de missiles Iskander inquiète la Pologne, les pays baltes et les États-Unis.
La Russie a confirmé lundi avoir déployé des batteries de missiles de courte portée dans sa région Ouest, qui jouxte l'Union européenne, une information qui a suscité l'inquiétude des États-Unis, de la Pologne et des pays baltes, tous membres de l'Otan. "Les systèmes de missiles opérationnels et tactiques Iskander-M ont en effet été déployés dans la région militaire de l'Ouest", qui comprend, entre autres, l'enclave russe de Kaliningrad, située entre la Pologne et la Lituanie, a déclaré le porte-parole du ministère russe, Igor Konachenkov, cité par l'agence publique de presse Ria-Novosti.
Le porte-parole était interrogé sur des informations du journal allemand Bild sur l'installation de ces batteries de missiles à Kaliningrad. Ce déploiement ne "viole aucun traité ou accord international", a-t-il affirmé.
Besoin d'une vérification
Les États-Unis, la Pologne et les pays baltes ont fait part de leur inquiétude. "Des projets de déploiement des missiles Iskander-M dans la région de Kaliningrad inquiètent. La Pologne l'a dit à de multiples reprises", a indiqué le service de presse du ministère polonais des Affaires étrangères cité par l'agence PAP.
Cependant, le ministère polonais a affirmé ne disposer d'"aucune information officielle russe sur cette question. Les informations récentes nécessitent une vérification". Selon Varsovie, "c'est une affaire de l'Otan tout entière et (...), il faut s'attendre à des consultations et réactions" dans le cadre de l'Otan et de l'UE.
Un risque de "déstabilisation"
Pour le ministre letton de la Défense Artis Pabriks, ce déploiement change l'équilibre des forces dans la région. "Il ne change pas l'équilibre des forces entre l'OTAN et la Russie mais celui des forces dans la région. Il menace des villes baltes et des infrastructures dans la région de la Baltique", a estimé le ministre. Selon son homologue estonien Urmas Reinsalu, "toute croissance des capacités militaires de la Fédération russe dans notre région est source de préoccupation".
Les États-Unis ont exprimé auprès de la Russie leur "inquiétude" quant au risque de "déstabilisation" de la région de Kaliningrad. "Nous avons exhorté la Russie à ne prendre aucune mesure qui déstabilise la région", a indiqué la porte-parole adjointe du ministère, Marie Harf, précisant que Washington en avait directement parlé avec Moscou.
Une réponse au projet de "bouclier antimissile"
La région militaire de l'Ouest couvre une large zone qui comprend aussi Moscou et Saint-Pétersbourg, va jusqu'à l'océan Arctique au nord et jusqu'à l'Ukraine au sud. Le quotidien Bild a affirmé samedi que la Russie avait installé au cours des 12 derniers mois plusieurs batteries de missiles Iskander-M, également appelés SS-26, à Kaliningrad et le long de la frontière russe avec les pays baltes.
Igor Konachenkov n'a toutefois pas explicitement confirmé que ces missiles dont le rayon d'action peut atteindre 500 kilomètres dans certaines versions et qui peuvent emporter des charges nucléaires, avaient été déployés à Kaliningrad. Le Kremlin avait averti en 2011 que la Russie pourrait installer dans la région de Kaliningrad des batteries de missiles Iskander afin de répondre aux "menaces" représentées par le projet de "bouclier antimissile" de l'Otan en Europe.
Le projet de bouclier prévoit le déploiement d'ici à 2018 de 24 missiles intercepteurs SM3-IIA en Pologne, et autant en Roumanie. IL est depuis plusieurs années le principal sujet de discorde entre l'Otan et la Russie. L'Alliance atlantique le présente comme étant destiné à protéger les pays européens membres de l'Otan d'une éventuelle menace balistique iranienne, mais la Russie le perçoit comme mettant en danger sa propre sécurité.
Les six premiers systèmes Iskander ont été installés dans la région militaire de l'Ouest en 2010, selon le ministère russe de la Défense. Cette année, plusieurs systèmes Iskander ont également été déployés dans des unités de missiles à Astrakhan, dans la région militaire du Sud qui comprend en particulier l'instable Caucase russe. Toutes les forces de missiles de l'armée de terre russe devraient être équipées de ces systèmes d'ici à 2018, a fait savoir le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou.
Voici un article paru ce matin dans le journal Le Figaro
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Seuls les jeunes ayant un solide sens moral échappent aux effets pervers du jeu GTA sur leur comportement.
Grand Theft Auto (GTA) est un jeu vidéo violent, où il est possible virtuellement de tuer, voler, violer en tout impunité.
Le 10 avril dernier, en Italie, deux filles de 15 ans ont, «pour s'amuser», battu et tué un homme de 67 ans qui les avait prises en stop. L'une d'elles a déclaré: «J'avais l'impression de jouer à GTA, c'était comme si j'étais le héros du jeu.»
Pour Alessandro Gabbiadini, professeur de psychologie sociale à l'université italienne du Val d'Aoste, le déclic a eu lieu trois ans avant ce fait divers: «J'étais dans un magasin et j'ai vu un père acheter Grand Theft Auto (GTA) à son fils de 10 ans, alors que le vendeur le lui déconseillait pour son âge. Or GTA est un jeu violent mais avec quelque chose de différent par rapport aux autres jeux violents, raconte-t-il au Figaro. Il montre des scènes immorales et propose des actes immoraux.» Car dans ce jeu, il est possible de voler, tuer, violer en toute impunité… Juste pour s'amuser. «GTA est le premier jeu à introduire des comportements qui vont au-delà de l'agression. Depuis, d'autres ont suivi, comme Saints Row, Mafia ou The Godfather», précise-t-il.
Il est vrai que le pictogramme qui figure sur la jaquette du jeu indique un jeu pour les «18 ans et plus», mais il n'est là qu'à titre indicatif. «Notre objectif, explique Alessandro Gabbiadini, vise à une prise de conscience du public, et en particulier des parents qui achètent ces jeux pour leurs enfants. Nous voulons que le grand public sache ce qu'il achète.» L'effet de ces jeux n'est en effet pas si anodin, comme le montrent les résultats de l'étude qu'il a menée avec ses collègues des universités de Milan-Bicocca (Italie), de Genève (Suisse) et de l'Ohio (États-Unis) et que vient de publier la revue Social Psychology and Personality Science. «C'est une belle étude, très subtile», s'enthousiasme Douglas Gentille, professeur de psychologie à l'université de l'Iowa.
Les chercheurs ont testé expérimentalement les comportements de 172 jeunes âgés de 13 à 19 ans, après qu'ils ont joué pendant une demi-heure, soit à un jeu vidéo violent, en l'occurrence GTA (Grand Theft Auto), soit à un jeu vidéo plus classique, de type Minigolf 3D ou Pinball 3D. Il existe déjà de nombreuses études démontrant combien ces jeux peuvent induire de l'agressivité ou de l'irritabilité, mais considérant l'aspect immoral de GTA, Gabbiadini et ses collègues ont eu l'idée originale de vérifier si cette particularité pouvait avoir des effets spécifiques et conduire à des comportements immoraux. Par exemple tricher ou agresser d'autres personnes. Remis en situation de jeu immédiatement après un GTA et face à un adversaire, les joueurs se sont montrés beaucoup plus cruels lorsqu'ils avaient la possibilité de le punir.
Désengagement
«Nous avons ainsi découvert que l'effet inducteur des jeux vidéo violents sur divers comportements répréhensibles était amplifié sur les individus prédisposés aux conduites immorales», explique le Pr Gabbiadini. Une conclusion autorisée par la méthodologie utilisée. Les chercheurs avaient pris soin d'évaluer ce que l'on appelle le niveau de désengagement moral des participants, c'est-à-dire leur capacité à se convaincre que, dans une situation particulière, les principes éthiques ne s'appliquent pas à eux-mêmes.
«Les effets d'un jeu violent et immoral comme GTA sont particulièrement forts, détaille le Pr Gabbiadini, ils se manifestent même avec de faibles niveaux de désengagement moral.» Résultat, quatre jeunes sur cinq ayant joué à GTA manifestaient un comportement plus agressif et immoral que ceux qui avaient joué à un jeu vidéo non violent. De quoi alimenter une controverse récurrente. Le chercheur italien n'en est pas moins «convaincu que ces jeux peuvent réellement affecter la perception que les jeunes ont du monde». Avec son équipe, il va maintenant évaluer les effets des jeux violents mais pas immoraux, toujours en fonction de la moralité des joueurs. De nouvelles sueurs froides pour les géants du secteur.