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Qui gouverne vraiment dans une démocratie comme les Etats-Unis? Jusqu'à quel point le peuple est-il souverain? C'est le sujet d’un article à paraître dans la revue Perspectives on Politics, par Martin Gilens (Princeton) et Benjamin Page (Northwestern university), dont les conclusions ne sont pas tout à fait suprenantes, mais certainement déprimantes.
Dans le système démocratique américain, le citoyen moyen a peu ou pas du tout d’influence sur les décisions politiques, selon les deux chercheurs en science politique. Ils ont analysé le résultat de 1.779 politiques publiques menées ces vingt dernières années, détaille dans le Washington Post Larry Bartels, professeur de politiques publiques et de sciences sociales à l’université Vanderbilt, pour arriver à ce résultat: l’élite économique, constituée des 10% de citoyens situés au sommet de la distribution des revenus, et les groupes d’intérêt organisés qui défendent des intérêts économiques (par exemple les associations représentant des branches professionnelles) ont 15 fois plus d’influence sur les politiques menées que les citoyens moyens et les groupes d’intérêt de masse (comme les syndicats).
Ce que résume le site Mother Jones par la formule: «tout le monde se fout de votre avis tant que vous n’êtes pas riche», reproduisant deux graphiques de l’étude qui permettent de comparer l'impact d’une opinion des riches et groupes d’intérêts et lobbys d’une part, et l’impact des avis de la masse des citoyens d’autre part.
La ligne rouge représente la probabilité qu'une politique soit adoptée. Les préférences des citoyens (à gauche) et des élites économiques (à droite) sont représentées par les colonnes grises. On voit que pour une même distribution des opinions, le destin des politiques publiques est différent selon qu'elles sont soutenues par la majorité ou seulement par les élites économiques. Via Mother Jones
Comme le précise Mother Jones, le fait que l’opinion publique penche d’un côté ou de l’autre ne change pas la probabilité qu’une politique soit adoptée. Quand la majorité est pour, il y a 30% de probabilité qu’une politique passe et quand la majorité y est opposée il y a encore… 30% de probabilité que la politique soit adoptée.
Quant aux groupes d’intérêts qui disposent d’une base populaire importante, ils ont une influence qui n’est que la moitié de celle des groupes d’intérêts d’affaires.
Par quels moyens les riches maximisent-ils leur influence? Selon Larry Bartels dans le Washington Post, des études montrent que leur accès aux représentants du Congrès est par exemple bien plus aisé que celui d'un simple électeur. Ils disposent ainsi de plus d'attention de la part des décideurs.
Gilen et Page font passer la théorie dominante, conclut Larry Bartels, celle selon laquelle la société américaine élabore sa politique en fonction d’un «pluralisme majoritaire», pour une mauvaise hypothèse scientifique, et semblent montrer que le cadre dans lequel s’élaborent les politiques publiques est plutôt celui d’une domination des élites économiques et d’un pluralisme biaisé par la prééminence de celles-ci dans les décisions politiques.
Cette nouvelle date d'hier, mais comme je ne l'ai pas vu sur Gamekyo, la voici.
Le philosophe Alain Finkielkraut a été élu jeudi à l'Académie française au fauteuil de Félicien Marceau, dès le premier tour, en dépit de la polémique qui avait précédé le scrutin, ont indiqué des sources concordantes à l'AFP.
Le nouvel immortel de 64 ans a été élu au premier tour par 16 voix sur 28. Huit académiciens ont apposé des croix sur leurs bulletins de vote.
Face à l'auteur très médiatique de "La défaite de la pensée", cinq autres candidats postulaient au fauteuil de l'écrivain Félicien Marceau disparu en 2012: Gérard de Cortanze, Renaudot 2002 pour "Assam", Alexis Antois, Yves-Denis Delaporte, Robert Spitzhacke et Athanase Vantchev de Thracy.
La candidature d'Alain Finkielkraut, polémiste anticonformiste, taxé de réactionnaire par ses détracteurs, familier des plateaux de télévision et animateur de l'émission "Répliques" sur France Culture, avait divisé le petit monde feutré du Quai de Conti: personnalité "trop clivante", jugeaient en coulisses les académiciens opposés à son élection, certains allant jusqu'à évoquer l'entrée à l'Académie du Front national.
"Profil idéal", "intellectuel incontournable", rétorquaient ses partisans, parmi lesquels Pierre Nora, Max Gallo, Frédéric Vitoux ou Hélène Carrère d'Encausse, secrétaire perpétuel de l'institution fondée en 1635 par Richelieu.
Alain Finkielkraut avait suscité de vives controverses fin 2013 avec son essai à succès sur l'identité nationale et l'immigration, "L'identité malheureuse" (Stock). L'un de ses contradicteurs avait été le Premier ministre Manuel Valls, alors ministre de l'Intérieur.
Né le 30 juin 1949 à Paris dans une famille juive d'origine polonaise, le nouvel immortel est normalien, agrégé de lettres et professeur de philosophie, notamment à l'Ecole polytechnique jusqu'à l'an dernier. Il voue aux lois de la République un respect absolu.
Parmi ses oeuvres principales figurent des ouvrages sur la fin de la culture, la littérature, l'amour, la modernité, l'éducation ou la religion, dont "Le Nouveau Désordre amoureux", avec Pascal Bruckner, livre qui l'avait fait connaître en 1977 du grand public, "La Défaite de la pensée" (1987), "Internet, l'inquiétante extase" (2001), "La Querelle de l'école" (2007), "Un Coeur intelligent", prix de l'essai de l'Académie française 2010, ou encore "Et si l'amour durait" (2011).
Ségolène Royal, à l’Ecologie, et François Rebsamen, au Travail, sont les deux nouvelles têtes du gouvernement de Manuel Valls.
Ségolène Royal, nommée ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, est une des deux nouvelles têtes du gouvernement de Manuel Valls avec François Rebsamen, ministre du Travail, de l’Emploi et du Dialogue social.
Le gouvernement est composé de dix-sept membres, dont Manuel Valls. Benoît Hamon hérite du ministère de l’Education. Il remplace Vincent Peillon, qui ne fait pas partie de la nouvelle équipe gouvernementale. Pierre Moscovici est également évincé de Bercy, Arnaud Montebourg étant nommé ministre de l’Economie, du Numérique tout en conservant le portefeuille du Redressement Productif. Les autres ministres qui ne sont pas reconduits sont Cécile Duflot, Nicole Bricq, Valérie Fourneyron, Philippe Martin, Geneviève Fioraso et Victorin Lurel.
Voici la composition du gouvernement dirigé par Manuel Valls, annoncée ce mercredi matin par le secrétaire général de l’Elysée, Pierre-René Lemas :
- Premier ministre : Manuel Valls
- Ministre des Affaires étrangères et du Développement international : Laurent Fabius
- Ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie : Ségolène Royal
- Ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche : Benoît Hamon
- Ministre de la Justice, garde des Sceaux : Christiane Taubira
- Ministre des Finances et des Comptes publics : Michel Sapin
- Ministre de l’Economie, du Redressement productif et du Numérique : Arnaud Montebourg
- Ministre des Affaires sociales : Marisol Touraine
- Ministre du Travail, de l’Emploi et du Dialogue social : François Rebsamen
- Ministre de la Défense : Jean-Yves Le Drian
- Ministre de l’Intérieur : Bernard Cazeneuve
- Ministre des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports : Najat Vallaud-Belkacem
- Ministre de la Décentralisation, de la Réforme de l’Etat et de la Fonction publique : Marylise Lebranchu
- Ministre de la Culture et de la Communication : Aurélie Filippetti
- Ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, porte-parole du gouvernement : Stéphane Le Foll
- Ministre du Logement et de l’Egalité des territoires : Sylvia Pinel
- Ministre de l'Outre-Mer : George Pau-Langevin
Le Sud de la France est peu représenté dans ce nouveau gouvernement.
François Hollande s'adressera aux Français à 20H00 pour annoncer la nomination de Manuel Valls à Matignon au cours d'une allocution télévisée, au lendemain de la cinglante défaite de la majorité aux municipales.
La nomination de Manuel Valls pour succéder à Jean-Marc Ayrault a été confirmée à l'AFP de sources concordantes dans la majorité, après avoir été avancée par plusieurs médias peu après 17H00.
Peu avant 18H00, Matignon a annoncé la démission de M. Ayrault et de son gouvernement. La nomination du Premier ministre est une prérogative du chef de l'Etat.
La ministre du Logement, Cécile Duflot (EELV), qui a plusieurs fois été en conflit avec son collègue de l'Intérieur depuis deux ans, ne sera pas dans le nouveau gouvernement dirigé par Manuel Valls, selon des sources parlementaires de la majorité.
Selon des sources gouvernementales, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait plaidé dès novembre 2013 auprès de François Hollande pour le remplacement de Jean-Marc Ayrault par Manuel Valls. Mais le chef du gouvernement avait sauvé sa tête en lançant son projet de "remise à plat" de la fiscalité.
Le président Hollande, pressé de répondre au message de défiance adressé par les Français dans les urnes, a conduit lundi d'intenses consultations à l'Elysée où il s'est entretenu pendant deux heures lundi matin avec le Premier ministre.
François Hollande, qui avait envisagé entre les deux tours des municipales de temporiser avant de remanier l'équipe gouvernementale, était pressé de toutes parts - y compris dans son camp - de ne plus tergiverser, devant l'ampleur de la défaite.
Mais il se trouve aussi sous la pression de ceux qui, sur l'aile gauche de la majorité, appellent à un changement de cap.
La Corée du Nord a procédé lundi à des tirs de missiles en direction de l'Ouest et d'une frontière maritime contestée entre les deux Corées, rapporte l'agence de presse officielle Yonhap.
Pyongyang avait auparavant prévenu Séoul de l'imminence de tirs.
Selon la chaîne de télévision YTN, les missiles ont terminé leur course dans des eaux situées au nord d'une île sud-coréenne très peuplée, sans qu'il soit possible de dire dans l'immédiat s'ils ont touché les eaux sud-coréennes.
Il s'agit de la deuxième série de tirs organisés par la Corée du Nord en moins d'une semaine. Elle avait tiré mercredi deux missiles de moyenne portée en direction de la mer du Japon.
Le régime de Pyongyang, qui proteste contre la tenue de manoeuvres militaires communes entre la Corée du Sud et les Etats-Unis, a procédé depuis mi-mars au tir de dizaines de missiles de courte portée.
CRISE - Un chiffre bien supérieur aux plus de 20.000 hommes évoqué par les Etats-Unis...
La Russie a massé près de 100.000 soldats le long de sa frontière avec l'Ukraine, a affirmé jeudi le président du conseiller de sécurité nationale ukrainien, un chiffre bien supérieur aux plus de 20.000 hommes évoqué par les Etats-Unis.
«Près de 100.000 soldats sont stationnés à la frontière ukrainienne. Ils sont prêts à frapper depuis plusieurs semaines», a déclaré Andriy Parubiy lors d'une intervention par internet depuis Kiev avec l'Atlantic Council, un cercle de réflexion basé à Washington.
"Les troupes russes ne sont pas seulement en Crimée, elles sont le long de toute la frontière. Elles sont au Nord, à l'Est, au Sud!"
"Chaque jour, chaque nuit, on s'attend à une énorme attaque sur le territoire de l'Ukraine continentale et nous nous y préparons"
Washigton suit la situation de près: Selon le Pentagone, ce sont plus de 20.000 militaires russes avec le type d'équipements et d'unités nécessaires pour une opération militaire qui se trouvent actuellement le long de la frontière russo-ukrainienne. La Russie a de son côté démenti dimanche avoir massé des troupes.
Le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel a toutefois indiqué mercredi que Moscou continuait de masser des troupes à la frontière ukrainienne.
La réalité est qu'ils continuent à renforcer leurs troupes a affirmé M. Hagel, à qui son homologue russe Sergueï Choïgou a assuré la semaine passée que les troupes russes ne franchiraient pas la frontière.
Annexion de la Crimée: Opération "Printemps russe"?
Selon le responsable ukrainien, l'opération russe visant à prendre le contrôle de la province ukrainienne de Crimée disposait du nom de code +Printemps russe+. Les troupes russes, dont Moscou a démenti la présence, étaient constituées notamment de Spetsnaz très bien équipés, les forces spéciales russes.
Quelle réponse face à la Russie?
Interrogé sur la réponse internationale aux actions de Moscou, Andriy Parubiy a dit soutenir les sanctions imposées par les Etats-Unis et l'Union européenne. Il a toutefois appelé à un soutien, une présence visible des partenaires de l'Ukraine.
Nous appelons nos partenaires à tenir des exercices militaires conjoints afin de montrer que la coopération et le partenariat demeurent, a-t-il expliqué.
Le cadavre d'un cycliste de 48 ans, tué lors d'une collision avec un TGV hier près de Belfort, est resté encastré plus de 40 km à l'avant du train avant d'être découvert lors de l'arrivée de la rame en gare de Mulhouse, selon la SNCF et la police.
Les enquêteurs n'étaient pas en mesure de préciser aujourd'hui s'il s'agissait d'un accident ou d'un suicide. L'homme a été percuté par le TGV à un passage à niveau sur la commune de Petit-Croix (Territoire-de-Belfort). Mais ce n'est qu'en gare de Mulhouse, soit une quarantaine de kilomètres plus loin, que des agents SNCF, et également des usagers et certains passagers qui descendaient du train, ont découvert le corps, accroché "à l'avant-droit de la locomotive, non visible du conducteur", selon une porte-parole de la SNCF. Le matériel ferroviaire a été sérieusement endommagé. Selon cette porte-parole, il est "relativement rare" que le corps d'une personne percutée par un train ne soit repéré que lors de l'arrivée en gare. A Petit-Croix, à l'endroit supposé de la collision, les gendarmes ont retrouvé les restes du vélo de la victime.
Au moins 8500 soldats russes à proximité de la frontière ukrainienne:
La Russie a lancé une série d'exercices militaires impliquant 8500 soldats, dans une région proche de la frontière ukrainienne.
Ces exercices militaires, qui engagent des pièces d'artillerie et des lance-roquettes multiples, ont commencé dans des bases du "district militaire sud", indique le ministère sur son site internet, sans préciser combien de temps elles doivent durer.
Les habitants de la presqu'île de Crimée, ukrainienne, sont appelés à se prononcer dimanche par référendum sur un rattachement à la Russie de leur république autonome, où des troupes russes ont pris le contrôle des points stratégiques.
Le président ukrainien voit un risque d'invasion
Le président par intérim de l'Ukraine, Oleksander Tourtchinov, a affirmé aujourd'hui que des forces russes étaient concentrées aux frontières orientales du pays et se tenaient "prêtes à l'envahir". Mais il estime également que les initiatives internationales sont à même de mettre fin à "l'agression russe" et d'écarter le risque de guerre.
"Nous faisons tout ce que nous pouvons pour éviter une guerre, que ce soit en Crimée ou dans tout autre région d'Ukraine", a-t-il dit à une chaîne de télévision ukrainienne, ajoutant que les forces armées ukrainiennes avaient été placées en mode opérationnel. "Toute l'humanité civilisée soutient notre pays. Tous les pays de premier plan sont du côté de l'Ukraine. Et je suis sûr que cet effort uni mené dans l'arène internationale, rassemblant tous les pays démocratiques, peut encore nous permettre de mettre fin à cette agression", poursuit Tourtchinov, dont les propos sont relayés sur le site internet de la présidence ukrainienne.
Ukraine: création d'une Garde nationale:
Le Parlement ukrainien a approuvé aujourd'hui la création d'une Garde nationale qui pourrait compter jusqu'à 60.000 hommes, alors que le nouveau pouvoir ukrainien craint des intrusions de l'armée russe dans l'est du pays.
Le projet de loi a été approuvé par 262 des députés présents et zéro voix contre. Les autorités ukrainiennes ont indiqué que ce corps, dépendant du ministère de l'Intérieur, serait composé en priorité de volontaires venant des "groupes d'autodéfense" qui se sont formés sur le Maïdan, haut lieu de l'opposition à l'ancien régime du président Viktor Ianoukovitch. Ils seront chargés notamment de la sécurité intérieure, de celle des frontières et de la lutte contre le terrorisme.
Les forces aériennes des deux blocs montrent leur muscle:
Six F-16 américains ont atterri en Pologne
Six premiers avions de chasse américains F-16 des douze au total que les États-Unis doivent envoyer cette semaine en Pologne ont atterri aujourd'hui dans la base militaire de Lask (centre), ont rapporté les médias polonais. Les Etats-Unis ont ainsi répondu à la demande de Varsovie qui, inquiet des développements de la situation en Ukraine, a demandé de déployer en Pologne une unité des forces aériennes américaines composée de douze appareils F-16, d'avions de transport et de 300 soldats.
Selon la télévision publique, la nuit dernière, un avion de transport américain Hercules a atterri dans la base de Lask pour y acheminer des soldats et du matériel militaire. Les avions "arrivent dans le cadre d'un exercice militaire dont la tenue a été avancée et élargie, et surtout dans un contexte politique tendu à cause de la situation en Ukraine", avait expliqué dimanche à l'AFP le porte-parole du ministère polonais de la Défense Jacek Sonta. La semaine dernière, les États-Unis ont aussi envoyé en Lituanie six appareils F-15 pour renforcer la surveillance de l'espace aérien balte.
Leur envoi était, selon le ministre lituanien de la Défense Juozas Olekas, une réponse "à l'agression de la Russie en Ukraine ainsi qu'à une intensification de l'activité militaire russe dans la région de Kaliningrad (ex Stalingrad)", enclave russe située entre la Lituanie et la Pologne. La présidente lituanienne Dalia Grybauskaite avait auparavant appelé l'Otan "à une plus grande présence dans les pays baltes". Alors que les forces armées polonaises disposent de 48 appareil F-16, les pays baltes n'ont pas d'aviation militaire suffisante et ce sont d'autres membres de l'Otan qui assurent, à tour de rôle, la protection de leur espace aérien.
9 avions militaires russes arrivés en Biélorussie:
Le service de presse du ministère biélorusse de la Défense fait état de l'arrivée en Biélorussie de 6 chasseurs Soukhoï Su-27 et de 3 avions de transport militaires russes.
Mercredi le président Alexandre Loukachenko a déclaré que la Biélorussie était disposée à déployer sur son territoire des avions russes supplémentaires face à un regain d'activité de l'OTAN à proximité de la frontière biélorusse. Selon les médias biélorusses, les chasseurs se sont posés sur l'aérodrome de Bobrouïsk.
Les incidents militaires à la frontière se multiplient:
Les forces russes présentes en Crimée ont ouvert le feu sur un avion de reconnaissance ukrainien alors qu'il survolait l'isthme séparant la péninsule du reste du pays, rapportent les douanes ukrainiennes.
L'appareil, qui n'a pas été touché, patrouillait en début d'après-midi quand il a essuyé des "tirs de DCA flagrants" en provenance d'une position russe proche d'Armiansk, précisent-elles, ajoutant qu'il s'agit du deuxième incident du genre en cinq jours.
Le tribunal administratif de Nantes a suspendu en référé la démission d’une stagiaire de l’armée, contrainte au départ après avoir porté plainte contre un sergent qui l’avait filmée nue sous sa douche, a indiqué lundi l’avocat de la stagiaire.
La jeune femme, qui suivait une formation d’agent de restauration au Centre militaire de formation professionnelle de Fontenay-le-Comte (Vendée), avait porté plainte le 20 novembre dernier après avoir été filmée nue par un sergent à son insu, alors qu’elle prenait sa douche après son service.
«Les casernements étant malheureusement mixtes», ce dernier a «passé un téléphone portable entre le bas de la cabine et le sol», a expliqué l’avocat de la jeune femme, Me Jacques Delacharlerie. Les faits se sont produits le soir de la qualification de l’équipe de France de football pour la Coupe du monde.
La jeune femme de 25 ans, originaire de la Martinique et stagiaire volontaire du service militaire adapté, soutient avoir été contrainte de demander la résiliation de son contrat de dix mois au sein de l’armée pour convenances personnelles en représailles à son dépôt de plainte, note le tribunal administratif dans son ordonnance du 28 février, dont l’AFP a obtenu copie.
Elle affirme qu’il lui a été «demandé de présenter une demande de résiliation de son contrat selon un modèle qui lui a été fourni, sous la menace d’être considérée comme en situation de désertion», poursuit le texte.
«A croire que c’était moi qui étais coupable de quelque chose, je n’ai senti à aucun moment que j’étais soutenue», a témoigné la jeune femme à une correspondante de l’AFP.
«Ils ont commencé par me demander si ça ne me dérangeait pas de démissionner mais je leur ai fait clairement comprendre que je resterai», a-t-elle expliqué, en indiquant avoir été ensuite convoquée le 20 décembre «dans le bureau du colonel où il m’a dit 'pour vous c’est terminé, pour le bien-être de la formation, des élèves, des formateurs'».
La stagiaire avait saisi la justice administrative le 7 février pour réclamer la suspension de la résiliation de son contrat.
«On a fait pression pour qu’elle démissionne», a affirmé Me Delacharlerie à l’AFP. «Elle aurait dû être protégée, et on lui dit 'c’est toi qui t’en va'», a-t-il regretté.
Le 27 février, Jean-Yves Le Drian a demandé l’ouverture d’une enquête interne au ministère de la Défense sur les violences sexuelles et les cas de harcèlement commis à l’encontre des femmes dans les armées françaises. Cette enquête fait suite à la publication, le même jour, d’un livre intitulé «La guerre invisible», qui évoque une quarantaine de cas de ce type survenus ces dernières années.
La décision du tribunal administratif de Nantes est provisoire, a souligné Me Delacharlerie, l’affaire devant encore être jugée au fond par le tribunal administratif.
Voir plus loin que le bout de notre nez ? Les médias n'y tiennent pas, on se poserait trop de questions, y compris sur les médiamensonges. Mais si on veut comprendre un conflit comme l'Ukraine, nous devons absolument le mettre en perspective, le voir sur la longue durée. Les médias nous disent que l'Europe et les Etats-Unis réagissent à des manifestations, mais en réalité, l'Ukraine est une cible depuis vingt ans. Michel Collon éclaire les stratégies dont on ne parle pas...