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Au terme d'âpres combats, l'armée ukrainienne a réussi à s'emparer dimanche de l'aéroport de Lougansk, l'une des grandes villes de l'est du pays, tenue par les séparatistes pro-russes. Moscou menace de son côté Kiev de riposter après la chute samedi d'un obus sur la cité russe de Donetsk.
Combats à Lougansk. Les combats font rage ce lundi autour de la ville de Lougansk, à l'est de l'Ukraine, a rapporté le service de presse de la "République populaire de Lougansk" autoproclamée. Ils touchent principalement les villages de Mettalist (au nord), Olexandrivka (ouest), Gueorguiivka et Raskochna (sud-ouest) ainsi qu'à l'aéroport de Lougansk (sud ) et reflètent la manoeuvre d'encerclement effectuée par les forces de Kiev. La mairie de Lougansk a précisé lundi matin que les échanges de tirs avaient fait trois morts et quatorze blessés parmi la population civile au cours des dernières 24 heures.
Dimanche soir, Lougansk était le lieu d'affrontements entre l'armée et les sépratistes. Le «Ministre de la défense» des rebelles, Igor Strelkov, a affirmé à l'agence russe Ria Novosti que d'«intenses combats», impliquant des dizaines de chars, étaient en cours à la périphérie de la ville. Le bilan dimanche soir faisait état de 26 morts en l'espace d'une journée. Les forces armées ukrainiennes ont réussi dans la soirée à débloquer l'aéroport. Après avoir annoncé sa prise de contrôle, l'état-major ukrainien a indiqué que les rebelles avaient tiré une salve de roquettes Grad sur leurs positions, sans leur infliger de pertes.
Moscou menace l'Ukraine de "frappes ciblées":
Moscou menace Kiev. Moscou étudie la possibilité de «frappes ciblées» sur le territoire ukrainien après la chute d'un obus dans une ville russe frontalière qui a fait un mort, a indiqué lundi le journal russe Kommersant. Citant une source du Kremlin, Kommersant rapporte que Moscou saurait «exactement d'où les tirs ONT ÉTÉ effectués».
L'idée d'une «réponse» de la Russie aux tirs venant du territoire ukrainien avait déjà été évoquée dimanche par le vice-président de la chambre haute du Parlement russe Evgueni Bouchmine. «Il faut utiliser des armes de précision (...) pour détruire ceux qui ont lancé cet obus», a-t-il lancé.
Kiev accuse la Russie:
De son côté, le président ukrainien Petro Porochenko a appelé dimanche le Conseil européen à condamner le comportement de la Russie, accusée d'introduire illégalement du «matériel militaire lourd» et d'«attaquer les positions des soldats ukrainiens».
Un porte-parole de la présidence ukrainienne a indiqué que ces reproches ne concernaient pas des incidents récents précis, mais «un ensemble de faits» survenus depuis le début du conflit avec les séparatistes pro-russes dans l'Est de l'Ukraine. La question ukrainienne devrait être inscrite à l'ordre du jour du prochain Conseil européen du 16 juillet.
Un avion militaire ukrainien abattu par les pro-russes ce matin:
Un avion de transport militaire ukrainien a été abattu lundi 14 juillet par les rebelles pro-russes dans l'est de l'Ukraine, a annoncé le service de presse de la "République populaire de Lougansk" autoproclamée.
Après que l'avion eut été touché, trois parachutes ont été vus dans le ciel et une opération de ratissage a été déclenchée dans le secteur pour retrouver l'équipage, selon la même source.
Du côté ukrainien, un porte-parole militaire a indiqué que le contact avait été perdu avec un appareil AN-26 survolant la région de Lougansk.
"Le contact avec l'avion a été perdu vers 12h30 et une opération de recherche est en cours, a déclaré le porte-parole de l'"opération antiterroriste" ukrainienne Vladyslav Seleznev, ajoutant que seuls le pilote et l'équipage étaient à son bord. "Nous cherchons à déterminer le nombre des OCCUPANTS", a-t-il ajouté. Un An-26 peut transporter une quarantaine de personnes.
Dimanche, la Corée du Nord a tiré deux missiles balistiques en mer Orientale. Des tirs qui succèdent à ceux intervenus trois jours avant, et avant une visite du président chinois en Corée du Sud.
La Corée du Nord a tiré dimanche deux missiles balistiques qui ont échoué en mer au large de la côte orientale, trois jours après un test semblable effectué par Pyongyang, des gestes interprétés comme une démonstration de force avant la visite à Séoul du président chinois.
«Le Nord a tiré deux missiles vers la mer Orientale (mer du Japon) depuis la côte Est du pays», a indiqué à l’AFP un porte-parole du ministère sud-coréen de la Défense, refusant de préciser le type d’engin lancé. Selon l’agence sud-coréenne Yonhap, qui cite un responsable militaire, il s’agissait de missiles Scud à courte portée, soit environ 500 km. «Les deux [missiles] ont échoué dans les eaux internationales, au-delà de la frontière maritime», a ajouté le porte-parole.
A Tokyo, le ministre de la Défense Itsunori Onodera a indiqué que le Nord avait lancé plusieurs missiles et que son gouvernement avait protesté officiellement auprès de Pyongyang via l’ambassade japonaise à Pékin. Jeudi, la Corée du Sud avait déjà annoncé le lancement par le Nord de trois engins, également à courte portée et en mer du Japon. Ces tirs sont considérés comme une démonstration de force de la part du régime nord-coréen à l’approche de la visite à Séoul du président chinois Xi Jinping, les 3 et 4 juillet.
Ce sera la première fois, depuis presque deux décennies, qu’un président chinois visite la Corée du Sud avant le Nord, une priorité donnée au Sud qui témoigne selon les analystes de l’irritation de Pékin vis-à-vis de l’imprévisible régime de Pyongyang. La Corée du Nord utilise souvent des tirs de missiles à courte portée pour marquer sa colère vis-à-vis de ce qu’elle considère comme des «provocations» du Sud.
Pékin est l’allié traditionnel du Nord, auquel il fournit une aide économique essentielle à sa survie. La Chine défend officiellement paix, stabilité et dénucléarisation de la péninsule coréenne, sans souhaiter cependant des mesures de rétorsion trop fortes contre son belliqueux voisin, qui pourraient précipiter son écroulement économique. Mais les relations entre la Chine et la Corée du Nord se sont tendues fin 2012 et début 2013, après des tirs de fusée (décembre 2012) et un essai nucléaire (février 2013) réalisés par Pyongyang, malgré les appels au calme de son puissant voisin.
Restreindre les ambitions nucléaires nord-coréennes
Les présidents chinois Xi et sud-coréen Park Geun-hye «vont très certainement discuter de la façon dont restreindre les ambitions nucléaires du Nord et de punir Pyongyang s’il poursuit le développement de son arsenal», déclare Shin In-kyun, qui dirige le Réseau de défense coréenne, un centre de recherche. « Et le Nord les met en garde contre la tentation de critiques trop virulentes ».
Séoul et Washington appellent depuis longtemps Pékin à accroître sa pression sur son allié afin qu’il abandonne son programme nucléaire. Mais malgré son irritation grandissante, Pékin craint surtout un effondrement du régime, qui apporterait instabilité, marée de réfugiés et perte d’un voisin communiste.
La Corée du Nord a récemment multiplié les tirs d’essai de missiles en mer et semble très avancée dans les préparatifs d’un quatrième essai nucléaire sur son principal site d’expérimentation atomique de Punggye-ri. Début mai, des images satellite analysées par l’institut américano-coréen de l’université Johns-Hopkins avaient révélé que Pyongyang avait testé la propulsion d’un ou plusieurs missiles intercontinentaux balistiques (ICBM).
De violents orages, parfois accompagnés de grêle, ont balayé la France sur une large bande du sud-ouest au nord du pays. L'épisode a été particulièrement intense en Île-de-France et notamment dans les Yvelines et le Val d'Oise où des grêlons gros comme des œufs de pigeons ont fait des dégâts matériels. 32 départements sont toujours en alerte ce lundi matin.
"J'avais l'impression qu'on me jetait un seau de grêle toutes les deux secondes et je ne comprenais pas comment autant de glace pouvait tomber du ciel" raconte Frédéric Bénot, assistant d'éditions à France info, qui montre les photos de ces grêlons gros comme des oeufs de pigeons et ses plantes "passées à la broyeuse". C'est le seul dégât qu'il déplore.
Puis ces grêlons "de la taille d'une balle de golfe" ont atteint le nord des Yvelines, laissant des dégâts matériels, caves inondées et toitures abîmées. Mais pas de blessé selon la préfecture.
Dans sa carte de vigilance, actualisée à 6h ce lundi matin, Météo-France a placé 32 départements en alerte aux orages. L'alerte reste valable jusqu'à mardi matin.
A croire que la hype pour l'e3 est tellement puissante qu'elle déchaîne vents et marrés. Et vous, rien de cassé ?
Deux jours après avoir imposé la loi martiale, les militaires thaïlandais ont pris le pouvoir. Le couvre-feu a été décrété, la Constitution a été suspendue ainsi que le gouvernement qui devra rendre des comptes. Il s'agit du 12ème coup d'Etat depuis que la Thaïlande est devenue une monarchie constitutionnelle en 1932.
Au deuxième jour de l'instauration de la loi martiale en Thaïlande, l'armée thaïlandaise a décidé d'aller au bout de sa logique de prise de contrôle du pays. Et annoncé de fait à 16h30 un coup d'Etat, terme qu'elle refusait d'utiliser jusqu'à aujourd'hui puisqu'elle n'avait mis en place que la loi martiale. Deux heures plus tard, elle a imposé un couvre-feu de 22 heures à 5 heures du matin dans tout le pays, interdisant en même temps les rassemblements de plus de cinq personnes.
Alors que jusqu'à maintenant seules les chaînes de télévisions nationales étaient sous contrôle, la situation a changé et un peu avant 8h00 (heure locale) plusieurs grandes chaînes internationales (dont la BBC et CNN) ne pouvaient plus être captées. Internet était cependant toujours actif permettant à un certains nombre de médias de continuer à informer sur la situation.
Un peu avant, les autorités militaires ont annoncé avoir suspendu la Constitution. "La Constitution de 2007 est suspendue, à part le chapitre sur la monarchie", a déclaré un porte-parole militaire à la télévision, précisant que cela permettrait de "diriger le pays en douceur". "Le Sénat fonctionne toujours", a-t-il précisé, tandis que "le gouvernement est suspendu" et devra rendre des comptes à l'armée.
Désormais, le général Prayuth Chan-ocha dirigera un Conseil qui dirigera de manière temporaire le gouvernement.
16h30 : un coup d'Etat "pour que le pays revienne à la normale"
Le chef de l'armée de terre thaïlandaise, le général Prayut Chan-O-Cha, a annoncé le coup d'Etat jeudi dans une déclaration à la télévision, après sept mois de crise politique. "Pour que le pays revienne à la normale", les forces armées "doivent prendre le pouvoir à partir du 22 mai à 16H30" (09H30 GMT), a-t-il précisé, entouré du responsable de la police et des différentes forces armées. Et d'ajouter que "tous les Thaïlandais doivent rester calmes et les fonctionnaires doivent continuer à travailler comme d'habitude."
La Thaïlande connaît ainsi son le 12ème coup d'Etat depuis que la Thaïlande est devenue une monarchie constitutionnelle en 1932 (18 si on compte les tentatives).
L'annonce (en thaïlandais) du coup d'Etat
La situation s'est accélérée dans la journée pendant la deuxième réunion des responsables des forces politiques du pays. Comme la veille, ceux-ci avaient été invités par l'armée à se réunir afin de trouver une solution pour sortir de la crise politique où se trouve la Thaïlande depuis maintenant six mois. Les discussions ne semblant pas aboutir, plusieurs centaines de militaires ont dans un premier temps convergé vers les bâtiments qui accueillaient la réunion. Puis ils ont bouclé le périmètre.
JUST IN: Army trucks blocked entrance to army club where political talks were taking place #Thailand #MartialLaw
Pic: Total chaos the army club, lots of soldiers with loaded guns pushing back journos - http://twitpic.com/e4f3vg
Les télévisions thaïlandaises qui étaient alors toujours autorisées à émettre ont ensuite rapidement expliqué que désormais tous les leaders politiques présents à cette réunion avaient été arrêtés. Avant de ne diffuser en boucle que l'intervention des militaires annonçant le coup d'Etat. Puis des images à teneur patriotique.
Seems all the free-to-air channels are going to show for now is Prayuth's announcement on loop. Showing again now.
Une dizaine de véhicules militaires ont emmené les responsables politiques
Selon les premières informations, à 16h10 (heure locale) alors que les négociations ne parvenaient pas à aboutir, le général Prayut Chan-O-Cha aurait décidé de terminer la réunion et une dizaine de véhicules du 1er régiment d'infanterie de l'armée thaïlandaise _ caserné près des bâtiments _ auraient été utilisés pour emmener les participants à la réunion dans un endroit indéterminé. Certains médias thaïlandais indiquaient que les militaires avaient justifié ces arrestations en arguant qu'ils détiendraient les participants jusqu'à ce que ceux-ci s'entendent et "s'aiment".
Cette réunion, la deuxième depuis l'instauration de la loi martiale, réunissait cinq représentants des principales forces politiques du pays : le gouvernement par intérim, les "Chemises rouges", les "chemises jaunes", des représentants du Sénat et ceux de la Commission électorale.
L"ex-Premier ministre par intérim, Niwatthamrong Bunsongphaisarn, ne fait pas partie des personnes interpellées. Tout comme mercredi quand il avait prétexté un "agenda chargé" pour ne pas se rendre à la première réunion, il n'était pas non plus présent jeudi au Club de l'Armée. Le nouveau pouvoir militaire lui a demandé de se livre de son propre fait.
Le général Prayuth Chan-ocha voulait la démission du gouvernement intérimaire
La veille, à l'occasion d'une première réunion infructueuse , le général Prayut Chan-O-Cha aurait, selon plusieurs médias thaïlandais souhaité la démission du gouvernement intérimaire actuel. Il aurait mis sur la table trois propositions : tout d'abord la démission du gouvernement intérimaire actuel ; ensuite la constitution d'un nouveau gouvernement provisoire ; enfin que les deux camps ("Chemises rouges" et "Chemises jaunes") arrêtent leurs manifestations et protestations.
Les représentants du parti au pouvoir, celui de l'ancienne Première ministre Thaksin Shinawatra, aurait, selon ces sources, rejeté l'idée d'une démission du gouvernement intérimaire actuel. Cependant, l'idée fait son chemin même si les "Chemises rouges" ont de nouveau manifesté et réclamé un référendum. Le patron du Board of Trade de Thaïlande a en effet estimé que l'idée d'un gouvernement d'intérim était une option acceptable.
François Hollande « condamne la prise de pouvoir par l’armée »
Le président de la République a condamné « la prise de pouvoir par l’armée » et a appelé à « un retour immédiat à l’ordre constitutionnel et à l’organisation d’un processus électoral », selon un communiqué de l’Elysée.
Il a aussi demandé que « les droits et libertés fondamentaux du peuple Thaï soient respectés ».
Jean-Marie Le Pen, président d'honneur du Front national (FN) et candidat aux éléctions européennes dans la circonscription Sud-Est, a des idées radicales pour contrer « l'explosion démographique ». Radicales voire infectieuses. « Monseigneur Ebola peut régler ça en trois mois », a-t-il lancé lors d'une discussion mardi 20 mai, avant un discours prévu au Palais de l'Europe du parc Chanot de Marseille
M. Le Pen, qui discutait avec le maire FN de Cogolin, Marc-Etienne Lansade, répétait alors en petit comité les grands axes de sa politique migratoire. Face au « risque de submersion » de la France par l'immigration et au« remplacement de la population qui est en cours » à cause notamment de la« faible natalité du continent européen », l'ancien patron du FN a accusé ceux qui « ont des yeux et ne voient pas ». « Ils ont des oreilles et n'entendent pas », a-t-il mis en garde, citant un livre de la démographe Michèle Tribalat, Les yeux grands fermés : l.
« Il n'est jamais trop tard », lui a répondu Marc-Etienne Lansade. « Il n'est jamais trop tard, mais il est bien trop tard quand même », a déploré l'eurodéputé frontiste, avant d'en appeler au virus mortel réapparu ces derniers mois en Afrique.
« MARSEILLE EST LE SYMBOLE QUE SCHENGEN EST UNE ERREUR »
Pour l'ancien candidat à la présidentielle, « l'Europe n'est plus qu'un radeau de la Méduse dans lequel nous avons de l'eau jusqu'à la poitrine ». « phénomène d'immigration massive est aggravé chez nous par un fait religieux : une grande partie de ces immigrés sont des musulmans, une religion qui a une vocation conquérante, d'autant plus conquérante qu'elle se sent forte et qu'ils se sentent nombreux. Elle va jusqu'à conquérir jusque dans nos propres rangs – pas au FN mais en France – de nombreux et nouveaux fidèles », a-t-il martelé à la tribune du Palais de l'Europe.
Marine Le Pen, qui s'exprimait ensuite, a loué « Marseille, toujours à l'avant-garde du pays », qui a fait élire en mars dans le 7e secteur un maire frontiste, Stéphane Ravier, sous les applaudissements du public qui scandait : « On est chez nous. »
« Marseille est le symbole que Schengen est une erreur, une faute, une monstruosité », a déclaré la députée européenne sortante, candidate à sa réélection dans la circonscription Nord-Est.
Le retour de la conscription dans l'armé pour les 18-25 ans:
Un décret présidentiel rétablit la conscription en Ukraine, jeudi 1er mai, après un nouvel assaut des forces pro-Moscou dans l'est du pays. Concrètement, une partie de la population est réquisitionnée pour servir ses forces armées.
Le président par intérim Olexandre Tourtchinov a signé un décret en ce sens qui entre en vigueur immédiatement
"Compte tenu de la dégradation de la situation dans l'Est et dans le Sud (...), de la montée en puissance des unités armées pro-russes, de la prise de contrôle d'administrations publiques, d'unités militaires (...) ce qui menace l'intégrité territoriale".
Progression des Pro-russes dans l'est:
Un nouvel assaut à Donetsk
Peu avant, quelque 300 manifestants pro-russes avaient attaqué le siège du parquet régional à Donetsk. L'attaque s'est produite à l'issue d'une manifestation pro-russe dans cette une ville d'un million d'habitants au cœur de ce que les rebelles séparatistes revendiquent comme "la république de Donetsk".
La foule a lancé des pierres et des cocktails molotov en direction du bâtiment et d'une centaine de policiers en tenue antiémeute qui défendaient le site et ont répliqué avec des grenades assourdissantes et du gaz lacrymogène. Des policiers, débordés, ont été frappés et désarmés par la foule, qui criait "Fascistes ! Fascistes !" et attaquait de plusieurs côtés du bâtiment en même temps.
Une fois dépouillés de leurs casques, gilets, matraques et boucliers, les policiers quittaient les lieux entre deux rangées de civils qui les huaient et les frappaient. Un émeutier et un policier blessés ont été évacués en ambulance. Des journalistes de l'AFP sur place ont vu au moins quatre policiers blessés.
A Slaviansk, bastion rebelle pro-russe de l'Est ukrainien échappant depuis plus de deux semaines au contrôle de Kiev, les rebelles séparatistes retenaient toujours une équipe d'observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). La chancelière allemande Angela Merkel a demandé au président Poutine de «faire usage de son influence» dans le dossier des observateurs retenus en «otages» (sept étrangers et quatre Ukrainiens), selon une porte-parole de Berlin.
Exercices militaires à Kiev:
La bataille entre Kiev et Moscou se poursuit aussi sur les fronts militaire, économique ou diplomatique.
A Kiev, les autorités ont procédé dans la nuit de mercredi à jeudi à des exercices militaires. Des membres des unités spéciales de la garde présidentielle, à bord d'une dizaine de blindés, ont encerclé le bâtiment du Parlement, et des tireurs d'élite ont été parachutés sur le toit.
Soucieux de priver d'arguments les séparatistes, le gouvernement ukrainien a indiqué envisager un référendum sur l'unité de la nation ukrainienne et sur la décentralisation en parallèle de l'élection présidentielle anticipée du 25 mai. La Russie a qualifié l'idée de «cynique» et répété que Kiev devait cesser de «mener des opérations militaires contre son propre peuple», en allusion à l'opération «antiterroriste» lancée par les autorités dans l'Est.
Kiev avait annoncé mercredi avoir mis ses forces armées en «état d'alerte total» pour le combat, face à la menace d'une intervention russe et pour tenter d'empêcher la propagation de l'insurrection à de nouvelles régions du Sud et de l'Est. Le ministère russe des Affaires étrangères a mis en garde contre «des conséquences catastrophiques» en cas d'opération d'ampleur dans l'Est. Il a appelé Kiev, les Etats-Unis et l'Union européenne «à ne pas accomplir d'erreurs criminelles et à évaluer la tête froide les conséquences possibles d'un emploi de la force contre le peuple ukrainien».
Il n'y a pas une voix pour défendre la politique de l'exécutif ce matin, deux jours après le vote de son plan d'économies. Il faut dire que, 1er mai oblige, ce sont les représentants de l'extrême-gauche, de l'extrême droite et du monde syndical qui occupent les radios et les télés.
Parmi eux, Olivier Besancenot signe son grand retour sur la scène nationale. Il est le candidat du NPA en Ile-de-France pour les Européennes et il n'a pas changé, il est toujours "Révolté contre la politique menée par un gouvernement dit de gauche". L'ex-facteur désormais guichetier qui n'est pas le seul à dénoncer la politique du gouvernement qualifiée "d'injuste". On retrouve la même tonalité ces derniers jours pour Jean-Luc Mélenchon qui a même souhaité que Manuel Valls soit mis en minorité lors du vote du plan d'économie mardi. Mais alors, pourquoi la gauche de la gauche n'est-elle pas arrivée à s'entendre pour les Européennes? Parce qu'elle n'a pas la même vision du combat politique pour Nathalie Arthaud, la porte-parole de Lutte Ouvrière : "On n'a pas la même politique que Jean-Luc Mélenchon".
Ca grince à l'extrême-gauche. Ca couine aussi à l'extrême-droite avec le dossier Alstom qui fait bondir le Front national. Le FN organise aujourd'hui son traditionnel hommage à Jeanne d'Arc avec un défilé puis un discours de Marine Le Pen à la mi-journée. En attendant, c'est Florian Philippot, le vice-président du parti qui étrille Arnaud Montebourg sur le thème 'mais il est où en fait le patriotisme économique?' : "C'est un aveu d'impuissance terrible du ministre de l'Economie qui nous avoue qu'il n'est au courant de rien!"
Les politiques n'ont pas le monopole du mécontentement ce matin. Les partenaires sociaux donnent aussi de la voix contre le gouvernement. Contre les 50 milliards d'économie de l'exécutif, mais pas seulement. : contre l'attitude de l'Etat dans le dossier Alstom aussi. Même conclusion que le Front national : le gouvernement baisse les bras selon Thierry Lepaon, le secrétaire général de la CGT : "Le problème, c'est que notre Etat recule sur les questions industrielles".
La menace de sanctions occidentales à l'encontre de la Russie se précise. Les pays du G7 ont fait savoir de Séoul- où Barack Obama est en visite - qu'ils prendraient des mesures prochainement. Les Etats-Unis sont en train de coordonner avec leurs alliés européens de nouvelles sanctions contre Moscou qui pourraient être annoncées dès lundi s’il n’y a pas rapidement une désescalade.
Les membres du G7, le groupe des pays les plus industrialisés de la planète ont fait savoir dans un communiqué de Séoul, en Corée du Sud, qu'ils prendraient des mesures prochainement. Bien qu’en tournée en Asie, Barack Obama s’est entretenu lors d’une conférence téléphonique avec les dirigeants de quatre pays européens dont la France, de la détérioration de la situation en Ukraine. Le président américain essaie d’obtenir de ses alliés un durcissement des sanctions contre Moscou, explique notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet. Mais ceux-ci étant encore réticents, craignant des répercussions négatives sur leur économie.
L’objectif, a expliqué le secrétaire au Trésor américain, Jack Lew, est « d’atteindre l’économie russe tout en faisant le moins de dommage possible à l’économie américaine et mondiale ».
Toutefois, après la violation de l’espace aérien ukrainien par des avions russes confirmée par le Pentagone et la détention par les séparatistes pro-russes d’une équipe d’observateurs de l’OSCE, l’appel de Washington a de meilleures chances d’être entendu.
Pour la Maison Blanche, il est indispensable d’oeuvrer de concert par l’intermédiaire du G7 et de l’Union européenne pour imposer des coûts à la Russie. Les Etats-Unis pour leur part pourraient annoncer dès lundi de nouvelles sanctions visant les proches de Vladimir Poutine. Ils ne sont pas encore prêts à viser des secteurs stratégiques comme les mines, les banques et l’énergie. Mais cette retenue disparaîtrait si l’armée russe intervenait dans l’Est de l’Ukraine. Comme l’a dit Barack Obama : « Nous gardons des flèches dans notre carquois ».
Ces sanctions devraient être évoquées dès la semaine prochaine par les ministres des Affaires étrangères. La chancelière allemande a réclamé une réunion d'urgence.
Pas encore de réactions à Moscou
A Moscou, il est encore un peu tôt pour dire quel est l’effet des ces nouvelles menaces de sanctions mais on se souvient que les premières sanctions ont provoqué l’hilarité de l’élite politique visée, rappelle notre correspondante Véronika Dorman. Certains sont allés jusqu’à se dire honorés par une telle distinction. On a qualifié les sanctions occidentales de « menaces édentées ». Le Kremlin a mis un point d’honneur à montrer qu’il n’était pas impressionné.
Pour l’instant, le ton reste le même, en partie. Les nouvelles sanctions annoncées par les États-Unis sont loin et ne représentent aucun risque, a déclaré hier vendredi un sénateur russe, traduisant bien la position officielle du pouvoir. Mais les Européens, a-t-il ajouté, devraient réfléchir sérieusement avant de suivre l’exemple américain. Car les économies russe et européenne sont très interdépendantes. Des sanctions contre la Russie seraient tout aussi funestes pour l’Union européenne.
L’antagonisme de la Russie et de l’Occident semble une fois de plus à son comble, du moins dans les discours. Dans ce contexte, il semble naïf de s’attendre à ce que Moscou fasse, subitement, marche arrière sous la pression. Cependant, la crise ukrainienne a déjà un impact sur une économie russe au bord de la récession. Et les nouvelles mesures de rétorsion annoncées par l’Occident ne feront qu’aggraver la situation.
Voilà qui sonne comme un nouveau pari. Après avoir pris le risque de faire de l'inversion de la courbe sa promesse phare -alors que les chiffres du chômage pulvérisent chaque mois de nouveaux records- François Hollande fait savoir qu'il ne sera pas candidat à la prochaine présidentielle si le nombre de demandeurs d'emploi ne baisse pas d'ici là
L'emploi, une «priorité»
«Si le chômage ne baisse pas d'ici à 2017, je n'ai, ou aucune raison d'être candidat, ou aucune chance d'être réélu», a lancé le chef de l'Etat, lors d'un lors d'un déjeuner avec des salariés de l'entreprise Michelin, qu'il a visitée ce vendredi.
Le président de la République répondait à un salarié du géant du pneu, qui l'interrogeait sur le chômage. François Hollande a rappelé que l'emploi était sa «priorité» et tout particulièrement l'emploi des jeunes. «On va y mettre toute notre énergie parce qu'il n'y a pas d'autre enjeu», a-t-il promis.
Un bon petit tableau infographique ça fait toujours plaisir pour s'informer en un éclair! On apprend notamment que nous consommons (en moyenne) pas moins de 100 additifs alimentaires par jour.
Si des études existent sur l'impact de chaque additif individuellement (dont certains sont officiellement reconnus comme cancérogènes), il n'existe aucun recul sur l'ingestion de centaines de ces additifs sur une longue période de temps. Surprise dans quelques années ?...