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Deux jours après avoir imposé la loi martiale, les militaires thaïlandais ont pris le pouvoir. Le couvre-feu a été décrété, la Constitution a été suspendue ainsi que le gouvernement qui devra rendre des comptes. Il s'agit du 12ème coup d'Etat depuis que la Thaïlande est devenue une monarchie constitutionnelle en 1932.
Au deuxième jour de l'instauration de la loi martiale en Thaïlande, l'armée thaïlandaise a décidé d'aller au bout de sa logique de prise de contrôle du pays. Et annoncé de fait à 16h30 un coup d'Etat, terme qu'elle refusait d'utiliser jusqu'à aujourd'hui puisqu'elle n'avait mis en place que la loi martiale. Deux heures plus tard, elle a imposé un couvre-feu de 22 heures à 5 heures du matin dans tout le pays, interdisant en même temps les rassemblements de plus de cinq personnes.
Alors que jusqu'à maintenant seules les chaînes de télévisions nationales étaient sous contrôle, la situation a changé et un peu avant 8h00 (heure locale) plusieurs grandes chaînes internationales (dont la BBC et CNN) ne pouvaient plus être captées. Internet était cependant toujours actif permettant à un certains nombre de médias de continuer à informer sur la situation.
Un peu avant, les autorités militaires ont annoncé avoir suspendu la Constitution. "La Constitution de 2007 est suspendue, à part le chapitre sur la monarchie", a déclaré un porte-parole militaire à la télévision, précisant que cela permettrait de "diriger le pays en douceur". "Le Sénat fonctionne toujours", a-t-il précisé, tandis que "le gouvernement est suspendu" et devra rendre des comptes à l'armée.
Désormais, le général Prayuth Chan-ocha dirigera un Conseil qui dirigera de manière temporaire le gouvernement.
16h30 : un coup d'Etat "pour que le pays revienne à la normale"
Le chef de l'armée de terre thaïlandaise, le général Prayut Chan-O-Cha, a annoncé le coup d'Etat jeudi dans une déclaration à la télévision, après sept mois de crise politique. "Pour que le pays revienne à la normale", les forces armées "doivent prendre le pouvoir à partir du 22 mai à 16H30" (09H30 GMT), a-t-il précisé, entouré du responsable de la police et des différentes forces armées. Et d'ajouter que "tous les Thaïlandais doivent rester calmes et les fonctionnaires doivent continuer à travailler comme d'habitude."
La Thaïlande connaît ainsi son le 12ème coup d'Etat depuis que la Thaïlande est devenue une monarchie constitutionnelle en 1932 (18 si on compte les tentatives).
L'annonce (en thaïlandais) du coup d'Etat
La situation s'est accélérée dans la journée pendant la deuxième réunion des responsables des forces politiques du pays. Comme la veille, ceux-ci avaient été invités par l'armée à se réunir afin de trouver une solution pour sortir de la crise politique où se trouve la Thaïlande depuis maintenant six mois. Les discussions ne semblant pas aboutir, plusieurs centaines de militaires ont dans un premier temps convergé vers les bâtiments qui accueillaient la réunion. Puis ils ont bouclé le périmètre.
JUST IN: Army trucks blocked entrance to army club where political talks were taking place #Thailand #MartialLaw
Pic: Total chaos the army club, lots of soldiers with loaded guns pushing back journos - http://twitpic.com/e4f3vg
Les télévisions thaïlandaises qui étaient alors toujours autorisées à émettre ont ensuite rapidement expliqué que désormais tous les leaders politiques présents à cette réunion avaient été arrêtés. Avant de ne diffuser en boucle que l'intervention des militaires annonçant le coup d'Etat. Puis des images à teneur patriotique.
Seems all the free-to-air channels are going to show for now is Prayuth's announcement on loop. Showing again now.
Une dizaine de véhicules militaires ont emmené les responsables politiques
Selon les premières informations, à 16h10 (heure locale) alors que les négociations ne parvenaient pas à aboutir, le général Prayut Chan-O-Cha aurait décidé de terminer la réunion et une dizaine de véhicules du 1er régiment d'infanterie de l'armée thaïlandaise _ caserné près des bâtiments _ auraient été utilisés pour emmener les participants à la réunion dans un endroit indéterminé. Certains médias thaïlandais indiquaient que les militaires avaient justifié ces arrestations en arguant qu'ils détiendraient les participants jusqu'à ce que ceux-ci s'entendent et "s'aiment".
Cette réunion, la deuxième depuis l'instauration de la loi martiale, réunissait cinq représentants des principales forces politiques du pays : le gouvernement par intérim, les "Chemises rouges", les "chemises jaunes", des représentants du Sénat et ceux de la Commission électorale.
L"ex-Premier ministre par intérim, Niwatthamrong Bunsongphaisarn, ne fait pas partie des personnes interpellées. Tout comme mercredi quand il avait prétexté un "agenda chargé" pour ne pas se rendre à la première réunion, il n'était pas non plus présent jeudi au Club de l'Armée. Le nouveau pouvoir militaire lui a demandé de se livre de son propre fait.
Le général Prayuth Chan-ocha voulait la démission du gouvernement intérimaire
La veille, à l'occasion d'une première réunion infructueuse , le général Prayut Chan-O-Cha aurait, selon plusieurs médias thaïlandais souhaité la démission du gouvernement intérimaire actuel. Il aurait mis sur la table trois propositions : tout d'abord la démission du gouvernement intérimaire actuel ; ensuite la constitution d'un nouveau gouvernement provisoire ; enfin que les deux camps ("Chemises rouges" et "Chemises jaunes") arrêtent leurs manifestations et protestations.
Les représentants du parti au pouvoir, celui de l'ancienne Première ministre Thaksin Shinawatra, aurait, selon ces sources, rejeté l'idée d'une démission du gouvernement intérimaire actuel. Cependant, l'idée fait son chemin même si les "Chemises rouges" ont de nouveau manifesté et réclamé un référendum. Le patron du Board of Trade de Thaïlande a en effet estimé que l'idée d'un gouvernement d'intérim était une option acceptable.
François Hollande « condamne la prise de pouvoir par l’armée »
Le président de la République a condamné « la prise de pouvoir par l’armée » et a appelé à « un retour immédiat à l’ordre constitutionnel et à l’organisation d’un processus électoral », selon un communiqué de l’Elysée.
Il a aussi demandé que « les droits et libertés fondamentaux du peuple Thaï soient respectés ».
J'y étais il y a 2 mois, ça faisait déjà flipper dans Bangkok avec les barbelés, les militaires partout et les attentats. C'est dommage, le pays est magnifique sinon.
Pas de communiqué de notre Président pour dire à nos compatriotes de revenir en France ???
puis....
François Hollande « condamne la prise de pouvoir par l’armée »
juste envie de lui dire....................................................................
François Hollande « condamne la prise de pouvoir par l’armée » .....
juste envie de lui dire....................................................................
à voir juste si l'armée se montrerait raisonnable au moment de lâcher ce pouvoir au futur gouvernement de stabilité