Tony Hawk’s Pro Skater… Underground… American Wasteland… en effet, nous en sommes bien au septième épisode des aventures du Faucon le plus populaire de la planète. Et pour fêter cet événement, Monsieur Tony Hawk himself s’est déplacé des USA jusque chez nous, afin de nous donner à tous une bonne leçon de skate.
Tony Hawk, souvent appelé Antoine Faucon, de par sa traduction française, est une icône dans deux domaines différents. Celui du skate bien entendu, mais également celui du jeu vidéo. En effet, depuis maintenant 5 ans, ce sportif américain de 37 ans a su conquérir le cœur des riders et des joueurs. Ses aventures vidéo ludiques ont vu le jour sur tous les supports existants depuis 1999 : GameBoy Advance, PlayStation, PlayStation 2, PC, Xbox et bientôt Xbox 360, avec l’apparition d’un tout nouvel opus, plus proche de la saga Underground que celle des Pro Skater : American Wasteland. Nous avons pu y jouer durant toute une journée consacrée à cet acrobate sur roulettes.
Du périple des transports à la récompense
Tout commence tôt le matin, à 10h. Nous avons rendez-vous avec
Activision à Vitry sur Seine, et plus précisément au Roller Park Avenue, la plus grande surface européenne, proposant aux fans de sports extrêmes tels que le roller, le skate, le bmx, et même la trottinette, une superficie de 6000m², largement de quoi se défouler. La manifestation commençant à 11h, il est temps de partir. Evénement exceptionnel oblige, il y a foule. Mais qu’importe, c’est tout à l’honneur de l’organisation qui a sorti les gros moyens : consoles Xbox 360 à disponibilité de tous,
Tony Hawk’s American Wasteland jouable à deux pour le grand public, et seul pour la presse, entrée gratuite pour tous… ainsi que les présences prestigieuses de Tony Hawk bien entendu, mais également du français Taïg Khris, multiple champion de roller, qui a fait une entrée remarquée et sollicitée par tous les jeunes présents ce jour.
C’est donc après un rapide aperçu du terrain que nous nous sommes dirigés vers les consoles accueillant ledit jeu. Afin de voir si nos réflexes acquis sur les précédents opus étaient restés intacts, nous nous sommes mesurés aux autres joueurs. Pas de doute, fort d’une jouabilité sans faille, les bonnes vieilles habitudes reviennent vite, toutes les parties entamées ont été remportées. Mais afin de pouvoir tester le jeu dans la tranquillité la plus totale, nous avons décidé de nous rendre directement dans la zone presse, qui disposait comme cité plus haut, d’une console permettant aux journalistes de jouer sereinement au prochain soft d’Activision.
Nos premières impressions sur un futur hit
C’est alors dans un état d’excitation proche de la nervosité la plus totale que nous avons démarré le jeu. Et c’est dès le premier coup d’œil que l’on s’aperçoit que les développeurs n’ont rien laissé au hasard. Les menus sont vivants et apportent une touche d’originalité au soft : on sent immédiatement que ce nouveau Tony Hawk est placé une nouvelle fois sous le signe du fun. Une partie rapide serait une perte de temps, entamons sans plus tarder une nouvelle carrière ! Dès le début de l’aventure, on sent que l’équipe de développement à voulu faire en sorte que cette histoire ne soit pas celle de tout le monde, mais bel et bien la nôtre. Il vous sera proposé avant de remplir vos premiers objectifs de personnaliser votre personnage en squattant différents shops : coiffeurs, fringues, skate shops… tout est rassemblé pour que le personnage que vous incarnerez vous ressemble le plus possible. Une fois ces formalités complétées, il est l’heure d’attaquer les choses sérieuses : vos premières missions. L’occasion de tester la jouabilité de se titre, qui se doit être aussi bonne que les précédentes versions, si ce n’est meilleure.
Activision étant passé maître dans le domaine du sport extrême, avec des licences telles que
Wakeboarding Unleashed Featuring Shaun Murray ou encore
Shaun Palmer's Pro Snowboarder, il n’y a normalement, pas trop de soucis à se faire. La raison l’emporte sur le doute puisqu’en en effet, nous avons l’impression que le pad Xbox 360 a été taillé pour
Tony Hawk's American Wasteland. Toutes les actions s’exécutent comme précédemment, le plus simplement du monde. Histoire de prendre nos repères, nous tentons tous types de figures : gaps, grinds, manuals… ah non, pas de manuals ! Comment se fait-ce ? Un jeu de skate sans manuals ? Ah mais c’est bien sûr ! On ne s’imporivse pas skater du jour au lendemain. Il vous faudra apprendre quelques notions avant de passer amateur, puis pro. C’est pour ça que les figures telles que le nose ou tail manual ainsi que les wallride et wallies ne sont pas exécutables dès le début du périple. Le sentiment d’apprentissage et d’évolution est alors plus fort.
De belles évolutions techniques
Outre la maniabilité sans reproches du soft, il y a l’aspect graphique de l’ensemble, non négligeable. Rappelons que nous jouons sur Xbox 360 et que c’est… sublime ! Même si l’évolution entre l’ère actuelle et la prochaine n’est pas totalement significative, les graphismes sont plus fins, les reflets sur le bitume sont de toute beauté, l’animation est sans faille, rapide. Les environnements sont vivants, les piétons et la circulation toujours présente et le décor général est quasi photoréaliste.
Reste la bande-son qui décoiffe une fois de plus. C’est de la même trempe que ce qui se fait déjà sur les autres
Tony Hawk’s, inutile de s’y attarder. En revanche, rien ne dit si la version française sera doublée dans notre langue. En effet, la version testée était exclusivement doublée dans la langue de Shakespeare. Ceci n’est qu’un petit détail lorsqu’on ne se concentre que sur le réel contenu du jeu, celui qui nous tient en haleine du début à la fin.
Cette journée aura donc été l’occasion de tester un jeu hors normes, de faire de bien belles rencontres tant sur le plan professionnel qu’amical. On en retiendra un événement bien organisé, deux guest stars, l’une aimable et touchante, l’autre tout aussi exceptionnelle, mais beaucoup plus pressée, sans oublier une foule immense, venue en masse pour s’amuser et rêver, mais beaucoup trop énervée, qui n’a pas hésité à faire preuve de brutalité pour décrocher le moindre petit goodie ou photo.