Le studio tri-Ace était décidément à l'honneur durant ce Tokyo Game Show, avec deux RPG en mesure de renouer avec son glorieux passé. Il y avait bien évidemment Star Ocean 5 chez Square Enix, l'un des rares jeux jouables chez l'éditeur, et par conséquent largement mis en avant avec de nombreuses bornes PS4 à disposition. Plus discret mais tout aussi attendu des fans, Exist Archive n'est ni une suite, ni une adaptation de licence, mais bien un tout nouveau projet pressenti pour cette fin d'année. Faute de stand Spike Chunsoft, il fallait se rendre chez Sony pour approcher celui que l'on présente déjà comme l'héritier de Valkyrie Profile à de nombreux égards. Raison de plus de fendre la foule pour l'essayer comme il se doit.
S'ils battent sous des pavillons différents, le lien d'hérédité entre les deux jeux est loin de se limiter aux membres du staff. Valkyrie Profile comme Exist Archive sont en effet écrits par le même scénariste, Masaki Norimoto, spécialiste des twists improbables et des complots divins. Le compositeur n'est autre que le stakhanoviste Motoi Sakuraba, qui applique ses recettes avec pragmatisme à défaut d'inspiration, tandis que le président de tri-Ace Yoshiharu Gotanda redescendra dans l'arène pour faire à nouveau parler ses talents de programmation, qui ont longtemps fait du studio une référence.
lI suffit plus simplement de lancer la mission de démo dans la liste disponible pour y voir son rejeton illégitime sur le plan du gameplay. Comme Lenneth en d'autres lieux, le leader de cette aventure, un jeune héros répondant au nom de Kanata Kujyo, évolue dans des environnements sur un seul plan pensés comme des labyrinthes. A voir la petite map à l'écran, on comprend que la dimension plates-formes fait partie intégrante de l'aventure, même si les déplacements plutôt lents ont tendance à perturbe la prise d'élan ou les glissades. Enfin, comme la Valkyrie insoumise d'Enix, le personnage principal est capable de figer les ennemis durant les phases d'exploration avec sa Bind Sphere, soit pour initier le combat en les frappant, soit pour s'en servir de tremplins téléporteurs afin d'accéder à des endroits trop haut perchés.
Mais ce sont clairement les combats qui rappellent immédiatement de bons souvenirs, avec l'attribution des quatre personnages de l'équipe à chacun des boutons de façade de la manette PS4 (ou de la Vita le cas échéant). En phase offensive, le joueur peut faire intervenir chaque membre de l'équipe en pressant le bouton associé, jusqu'à épuisement de la jauge d'action en bas de l'écran, en essayant si possible d'optimiser les enchaînements aériens et les coups critiques. On ne cible d'ailleurs pas forcément un ennemi en particulier mais une zone précise, à l'aide d'un petit cercle jaune dirigé au stick. Cela permet de se focaliser sur un seul ennemi ou bien de découper les ennemis par brochettes, sans que l'on sache encore dans quelle proportion les dégâts sont majorés ou non. En phase défensive, il faut là encore presser le bouton correspondant pour voir le personnage garder. Une alternance qui demande donc un minimum de réflexes et de réflexion, puisqu'une pression sur le bouton de tranche permet d'inverser lignes avant et arrière. On n'échappe pas non plus aux attaques spéciales, les Demon's Greed, ponctuées par des animations et des gros plans un peu plus nerveuses.
Malheureusement pour Mino Tarô, l'ancien character designer de la série Loveplus, on ne peut pas vraiment dire que ces phases de jeu mettent en valeur ses illustrations. L'échelle SD des héros et leurs visages aussi figés qu'inexpressifs évoquent surtout ces petites figurines Nendoroid qui s'affichent partout au Japon, après une cure d'amaigrissement. Et si la version PS4 fait tourner comme un charme ce mélange 2.5D très agréablement coloré, dans des zones futuristes verdoyantes qui évoquent Star Ocean à de nombreux égards, le portage Vita accuse encore quelques gros soucis de frame rate à quelques semaines seulement de la sortie. Dommage, car l'univers de Protolexa a du cachet, et pour un peu, on aurait presque envie de savoir ce qui se trame derrière la destruction de Tokyo et le choix des douze rescapés qui forment l'ossature du casting.
On sait en tout cas que le système d'évolution reposera en partie sur la transmission de compétences d'un personnage à l'autre. Plus les liens seront forts entre deux membres d'une équipe, et plus les chances d'apprentissage sont élevées, ce qui donnera accès à des techniques avancées malgré la barrière des différentes classes. S'ils se distinguent sur leur équipement, Fencer, Soldat, Sorcier, Gunslinger ou Samurai pourront débloquer des compétences auxquelles ils n'ont en principe pas droit avec un peu de patience. De base, il faudra jongler avec les coûts en point d'action des différentes techniques d'attaque, assignées depuis le menu de statut. Il sera même possible de découvrir des techniques de "Mix Up" avec un peu d'expérimentation, en associant différents coups spéciaux entre eux pour débloquer des attaques combinées. Bref, ça sent encore le bon RPG "à système" dont tri-Ace a longtemps eu le secret, et il faut déjà s'attendre à passer des heures dans les menus pour bidouiller et optimiser ses persos. Pour le reste, rendez-vous courant décembre… au Japon, Exist Archive n'étant pas encore annoncé sur les autres marchés.
Hyoga57Et si la version PS4 fait tourner comme un charme ce mélange 2.5D très agréablement coloré, dans des zones futuristes verdoyantes qui évoquent Star Ocean à de nombreux égards, le portage Vita accuse encore quelques gros soucis de frame rate à quelques semaines seulement de la sortie.
Qu'est-ce que tu disais sur la superior version Vita hier ?
guiguif les persos sont dessinés en petite taille mais ils sont pas aussi gamins que la Valkyrie profile est mon rpg préféré tu sais et la je trouve juste le design des persos assez atroces vivement un valkyrie profile hrist
guiguif Ben dans le cas de VP les sprites 2D des persos étaient homogènes. Et dans le cas de Exist Archive, le trip super deformed est un peu trop exagéré ( qui était bien exploité dans FF9 à mes yeux ). Cela dit ça ne me dérange pas plus que ça et vivement le jeu !!
guiguifkalas28w Ce n'est pas moi qui l'ai dit hein, j'ai juste quoté un message venant de Dengeki que Waji avait relayé sur son blog.
Après tu as d'un côté Dengeki qui trouve la version PS Vita meilleure et de l'autre Gamekult qui trouve la version PS4 meilleure, de mon côté, je préfère me faire mon avis en jouant et quitte à rejoindre un avis, ce ne sera certainement pas Gamekult.
odv78les persos sont dessinés en petite taille mais ils sont pas aussi gamins que la Valkyrie profile est mon rpg préféré tu sais et la je trouve juste le design des persos assez atroces vivement un valkyrie profile hrist
Je suis assez d'accord avec toi cher ami, même si dans Exist Archive, y'a quand même quelques personnages classes. En revanche, le côté "lycéen" m'a un peu refroidit...j'ai toujours espoir aussi qu'un VP Hrist sorte un jour, même si je crains que l'existence même d'Exist Archive démontre que la licence VP est désormais éteinte à la manière d'un Xenogears.
Qu'est-ce que tu disais sur la superior version Vita hier ?
Parti en courant!
merde j'allais la faire
Je préfère la sobriété efficace de Valkyrie Profile.
Après tu as d'un côté Dengeki qui trouve la version PS Vita meilleure et de l'autre Gamekult qui trouve la version PS4 meilleure, de mon côté, je préfère me faire mon avis en jouant et quitte à rejoindre un avis, ce ne sera certainement pas Gamekult.
tout comme les sen no kiseki qui tournait un poil mieux sur vita parce que la ps3 est à chier pour l'optimisation jap.
donc gk aura raison c'est quasi sur.
Je suis assez d'accord avec toi cher ami, même si dans Exist Archive, y'a quand même quelques personnages classes. En revanche, le côté "lycéen" m'a un peu refroidit...j'ai toujours espoir aussi qu'un VP Hrist sorte un jour, même si je crains que l'existence même d'Exist Archive démontre que la licence VP est désormais éteinte à la manière d'un Xenogears.