«J’ai déjà reçu des récompenses en tant que comique, en tant que réalisateur et j’ai un casier judiciaire. Au Japon je suis sûrement le seul!» Pince sans rire, Takeshi Kitano, comique et réalisateur, ou l’inverse, se présente au public.
Le cinéaste, auteur de
Outrage, Zatoichi ou Sonatine, qui va recevoir cette année le prix Samouraï du Festival du film de Tokyo pour l’ensemble de sa carrière (prix qui sera aussi remis à Tim Burton), était invité samedi à répondre aux questions de huit jeunes réalisateurs japonais sur sa vision du présent et de l’avenir du cinéma nippon. Takeshi Kitano, d’abord connu en tant que comique au Japon, où il est omniprésent à la télévision, n’a pas mâché ses mots contre l’industrie locale du cinéma, critiquant notamment la manière dont sont choisis les films qui représentent le Japon aux Oscars, pour la catégorie Meilleur film étranger:
«C’est le pire. Seuls les films des trois ou quatre grands studios peuvent être sélectionnés. Du coup, aucun de mes films n’a jamais été présenté. Qui sont les membres de l’Académie qui choisissent les films? Pourquoi les considérations commerciales limitent-elles toujours la liberté d’expression des cinéastes?», a tonné Takeshi Kitano, avançant que c'était «l'une des raisons pour lesquelles le cinéma japonais va à vau-l’eau!».
«Les producteurs n’ont pas le courage de prendre un scénario original»
Egratignant au passage les médias nippons qui selon lui ne dénoncent pas suffisamment cette situation, il a poursuivi:
«Comme ils passent des pubs pour les films ils ne peuvent rien dire. Quand ils racontent les cérémonies de remises des prix, si quatre personnes se sont levées ils écrivent "standing ovation pendant 15 minutes!"».
Admettant d’une voix rauque que son discours tournait à la complainte, le maître a aussi dispensé des conseils aux jeunes réalisateurs, revenant sur ses propres débuts en tant que comique de manzaï, et sur ses petits boulots qui lui avaient ensuite servi dans son métier de réalisateur.
Kitano a au passage livré ses opinions tous azimuts, confiant qu’il n’aimait pas les films d’animation de Hayao Miyazaki et qu’il commençait à être fatigué de faire des films violents. Répondant à une question d’une étudiante en cinéma sur les adaptations de mangas pour le petit et le grand écran, il a regretté le manque d’originalité du cinéma :
«Les producteurs adaptent des mangas parce que ça attire le public. C’est le succès assuré. Ils n’ont pas le courage de payer des gens pour écrire un scénario original.»
Je le rejoins globalement pour son discours même si je dois avouer ne pas connaitre grand chose du cinéma Japonais mais les films qu'on découvre en général ici sont leurs gros films et c'est vrai que les idées ne sont pas toujours originales.
Pour le truc sur Zatoichi avec la femme au dessus des Yakuza, si je ne dit pas de connerie, c'est dans les bonus du DVD, il y a une interview dans laquelle il parle de ça
Quand j'ai vu ça j'ai explosé de rire, une femme au dessus des Yakuza c'est complètement improbable
de toute facon,le pays est gouverner par des yakuza
Tenez momotaros, gantzeur, pour le fun :
https://www.youtube.com/watch?v=Ip9OI7ockW8
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Mais bon, il a raison
Au revoir à dans un mois.
Après son discours est assez réaliste, même si il existe et retrouve des couleur depuis plus de quinze ans.
Mais comme au usa, voire pire, car s'est les gros studio qui on la main mise sur cet art.
Un peu comme chez nous ne financait que des film du genre la reine margot pendant X année et a appauvri notre cinéma.
Heureusement que des mecs comme besson, gans ou bien kounen donnaient de la couleur à notre cinéma.
Et pour revenir à Kitano qui est souvent énorme comme réalisateur et acteur,; dans furyo il se faisait déjà remarquer.
Tu sais comment me donner une érection gantzeur ! !