Les premiers test tombe, voici celui de jv.fr:
Avec Reverie, Castlevania Lords of Shadow se dote d'un premier contenu additionnel sympathique qui manque cependant cruellement de moment fort.
L'un des gros coups de cœur de la Rédaction pour l'année 2010 n'est autre que Castlevania : Lords of Shadow. Le jeu d'action/aventure de Konami s'offre en ce mois de mars 2011 un premier contenu additionnel toujours développé par les talentueux espagnols de Mercury Steam. Aussi fanboy que l'on puisse être du titre original, cette Reverie a-t-elle suffisamment d'atouts à faire valoir pour convaincre ? Rien n'est moins sur...
Reverie commence là ou Lords of Shadow s'est achevé, épilogue mis à part. Gabriel retrouve Laura, la fille de Carmilla que l'on avait combattu en octobre dernier. Elle lui apprend qu'en terrassant les fameux Lords of Shadow (seigneurs de l'ombre), ce vieux Gabe a complètement détraqué la puissance qui retenait The Forgotten One, l'Oublié en VF, un bon gros méchant comme on en voit plus, même dans les Castlevania. Il lui incombe donc de réparer ses fautes, sur fond de cinématiques en artworks supra-classes.
Entièrement situé dans une partie jusqu'alors inexplorée du château de Carmilla, ce chapitre 13 propose évidemment son lot de nouveautés. Si ce n'est étonnamment pas du côté de l'action qu'il faudra se tourner pour chercher un peu de sang neuf (deux ou trois nouveaux ennemis et puis basta), la partie aventure a quant à elle bénéficié d'un traitement tout particulier. Les énigmes s'enchainent, que l'on contrôle Gabriel ou même Laura, personnage particulièrement doué pour la fuite avec la possibilité de se téléporter.
Assez plaisants, les quelques combats passés en compagnie de Laura permettent à Reverie de renouveler quelque peu le fond de jeu, mais ne lui apporte pas la profondeur espérée par rapport au style de l'ami Gabriel. Le plus choquant reste l'absence totale de boss, gigantesque ou non, qui faisait tout le piquant du jeu original. Pire, la fin de ce DLC atteint le summum de la frustration : ceux qui à l'époque étaient restés scotchés par le « To Be Continued » de Zone of the Enders premier du nom sauront de quoi je parle : le « derrière cette porte se cache une bataille énorme qui va tout péter dans tous les sens », qui s'enchaine par un « A suivre » tristounet, très peu pour nous.
Conclusion
Pas déplaisante du tout à parcourir, cette première extension de Castlevania : Lords of Shadow manque néanmoins du supplément d'âme qui rendait le jeu original si particulier. Absence curieuse de boss, nouveau personnage jouable sympathique sans être particulièrement transcendant non plus, fin en eau de boudin, on a un peu l'impression que ce DLC sert d'introduction au suivant et c'est bien dommage. A eux seuls, les nouveaux décors toujours aussi majestueux et les énigmes bien pensées ne suffisent donc pas à justifier les huit euros demandés. Reverie est donc un contenu complètement dispensable, bien qu'agréable à jouer dans l'ensemble.

Je le prendrai de toute manière
j'espère une suite