Activision Blizzard vient de publier ses résultats trimestriels pour la période allant du 1er avril au 30 juin 2010.
Pour ce second trimestre de son année fiscale 2010, l'éditeur américain enregistre un chiffre d'affaires (GAAP) de 967 millions de dollars (734 millions d'euros), soit en légère baisse par rapport à 2009 (1,04 milliard de dollars). Le résultat opérationnel (GAAP) s'établit, lui, à 300 millions de dollars (228 millions d'euros), tandis que du côté des chiffres non-GAAP, le C.A. s'élève à 683 millions de dollars et le résultat opérationnel à 101 millions.
Meilleurs qu'escomptés, ces résultats s'expliquent surtout par les performances continues de World of Warcraft et de Call of Duty, d'autant que les ventes venant du digital ont progressé de 20% sur la période - le succès des map packs pour Call of Duty aidant. En tout, quatre titres Activision sont sortis lors de ce second trimestre : Shrek 4, Transformers : Guerre pour Cybertron, Singularity et Blur, pour lesquels aucun chiffre de vente n'est donné. En revanche, Mike Morhaime, le président de Blizzard, a indiqué dans une conférence téléphonique suivant la publication de ces résultats que le nombre d'abonnés de World of Warcraft reste constant avec 11,5 millions dans le monde.
En ce qui concerne le troisième trimestre en cours, Activision Blizzard se montre évidemment confiant, notamment suite au départ exceptionnel de StarCraft II : Wings of Liberty le 27 juillet dernier. Sur la période, l'éditeur sortira également Guitar Hero : Warriors of Rock et Spider-Man : Shattered Dimensions, et espère atteindre un C.A. (GAAP) de 600 millions de dollars (455 millions d'euros), ou 725 millions en non-GAAP. Enfin, pour l'année complète 2010, Activision conforte ses objectifs de 4,2 milliards de dollars (3,2 milliards d'euros) de chiffre d'affaires GAAP et 4,4 milliards en non-GAAP, notamment grâce aux sorties à la fin de l'année de World of Warcraft : Cataclysm et de Call of Duty : Black Ops, pour lequel Robert Kotick, le CEO d'Activision, estime qu'il s'agit "Du plus gros investissement que nous ayons jamais réalisé pour le lancement d'un titre".
