Considéré comme culte par de nombreux joueurs,
Onimusha n’est pourtant pas franchise qui a eu le temps de tenir sur la longueur. C’est même l’inverse si on regarde bien puisque l’essentiel de sa carrière se résume sur seulement trois ans (2001 à 2004), soit le temps de pondre une trilogie qui a marqué son temps. Le reste n’était que bonus, du jeu de baston oublié de tous au tactical GBA très random en passant par le « faux » quatrième épisode pas mauvais mais qui n’a pas eu le temps de se faire remarquer car débarquant à la mauvaise période (on avait déjà les pieds dans la nouvelle génération). 13 ans plus tard, avec entre temps un RPG sur navigateur et mobile un peu osef,
Capcom a enfin décidé que l’heure était venue pour la résurrection. Mais sans prise de risque pour le moment.
Donc pas de nouvel épisode à la pointe de la technologie (on croise les doigts pour 2020), par de compilation de luxe à la
Devil May Cry, mais juste un remaster HD du premier. On imagine que les autres suivront un jour ou l’autre mais on sent donc que l’éditeur compte d’abord tâter les terrains et savoir si les fans d’époque sont toujours en vie, et si de nouveaux-venus sont intéressés par ce « Resident Evil sauce samouraï » comme on l’appelait encore au début du millénaire. Un terme bien pompeux avec le recul puisque de la série pré-citée, on ne garde finalement que les décors pré-calculés tandis que le coté survival/énigmes passe à la trappe avec une large mise en avant de l’action et des puzzles bien plus simples que ce que l’on trouvait à Raccoon City.
Forcément, 18 ans après l’original,
Onimusha Warlords a pris un certain coup de vieux dans la tronche mais finalement pas tant que ça. Alors oui, il faut se réhabituer à ce jeu pervers des caméras (qui permet mine de rien de conclure qu’aujourd’hui, on n’en veut plus), et à ce système de sauvegarde old-school qui peut faire rager en cas d’échec. Et il y a bien entendu l’aspect technique. Parce que déjà, même si les personnages sont « HD-isé », la modélisation reste la même (donc aujourd’hui très carré) mais les principaux problèmes restent exactement là où on les attendait : les cinématiques sont d’époque donc pixelisent à fond, et les décors sont incroyablement flous car on ne peut pas faire de miracle à partir d’un .jpeg en SD. Au moins, vous n’aurez aucun mal à ramasser l’essentiel des collectibles tant ils ressortent du reste.
Par contre, le reste est toujours aussi cool. On avait franchement peur que les souvenirs soient trompeurs, car c’est souvent le cas, mais sur le gameplay, il y a toujours ce plaisir dans la prise en main grâce à des mécaniques simples (légèrement RPG-isées avec les orbes pour augmenter notre puissance) et un minimum de profondeur dans le feeling par le système de contre qui demande une très grande précision. Hormis quelques rares étapes (Kaede a beau être « jolie et intelligente », ses séquences restent en deçà du reste), on est toujours pris par le rythme qui permet que tout s’enchaîne très rapidement dans le principe action/exploration/puzzle/boss, et peut-être même trop rapidement diront ceux qui le découvrent aujourd’hui : environ cinq heures seront suffisants pour atteindre les crédits de fin même en mode normal, incluant l’espèce de tour de combat en bonus.
Donc est-ce que c’est toujours bien ? Évidemment que oui. Si Onimusha n’a pas tant vieilli, ce n’est pas parce qu’il était en avance sur son temps mais parce qu’il reposait sur des bases solides qui ne sont certes plus d’actualité mais qui garde un sentiment d’attachement. Ça reste un morceau d’histoire et l’un des premiers hits du misérable début de carrière de la PlayStation 2 (dont on peut encore aujourd’hui comprendre pourquoi il a infligé une telle gifle), qu’on se plaît à refaire des années après et qu’on sera capable de rallumer un jour si l’occasion se présente. Il reste juste dommage que
Capcom n’ait pas exploité la version Xbox, un peu plus riche en contenu, laissant ceux qui veulent rentabiliser leurs 20 balles se tourner vers la chasse aux trophées avec quelques défis plus ou moins ardus.
Note :
Test effectué à partir de versions One & Switch.
Et pour le flou des décors, je trouve que c'est pas du tout gênant, voire pas du tout.
En tout cas moi je trouve qu'il a incroyablement bien vieilli, même après 17/18 ans c'est toujours aussi bon !
Et le 3
(parce que j'ai jamais eu le temps de le faire)
Mais ça restera des souvenirs. Pas l'intention d'y rejouer mais j'espère que ça motivera une suite potentielle.
*Les 4 sortiront à l'unité sur les store.
*Compiles du 1 avec le 2 et du 3 avec le 4 sur PS4/X1 puis plus tard sur Switch.
*Compile des 4 sur PS4/X1 et après sur Switch.
Capcom.
Voilà, là on est bon
Pi bon, outre le design, c'était lent et mou, donc pas sûr que le gameplay soit aussi nerveux qu'un Onimusha, aussi riche qu'un Monster Hunter World, aussi technique qu'un Ni-Oh, et aussi exigeant qu'un Dark Souls.
Bref, Deep Down n'avait rien pour lui.
S'ils veulent vraiment le faire, leur jeu, va falloir me convaincre.
Ca me va si c'est ça, tant que ça sort en boîte et hop je revends après
Difficulté plus élevée même en mode normal (la version de base est assez facile) + quelques nouvelles séquences + nouvelle mécanique de gameplay à base d'orbe verte qui pouvait soit être absorbé par l'ennemi (ils deviennent plus balaise) soit par le perso qui obtient une invincibilité de quelques secondes.
dommage ne pas avoir laisser le choix de la version au joueurs mais bon perso ces details me donne que peu envie. je joue surtout pour l experience de jeu que pour le chalenge.
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