Alors que la série Castlevania semble décidément au point mort du coté du Japon, Mercury Steam ayant suffisamment apporté de sang neuf à la licence, c'est justement ces derniers qui se sont vus confier le développement du premier épisode 3DS. Une préquelle plus exactement, qui permettra de patienter jusqu'à l'arrivée de Lords of Shadow 2. Et il y a de quoi ne pas être trop mécontent de cette tentative.

Alors oui bien sûr, nous n'aurions pas refusé un épisode à l'ancienne mais on peut décemment dire que le développeur a fait quelques efforts pour plaire à tous. Malgré un scénario qui ne cherche pas à aller trop de la profondeur, le casting est tout de même à la hauteur des attentes avec un joli rebondissement après le premier tiers de l'aventure et des cinématiques plutôt bien mises en scène et forcément plus hollywoodienne que par le passé (QTE au rapport). L'esthétisme n'est pas toujours du meilleur goût avec des visages assez moyens selon les moments mais dans l'ensemble, on prend plaisir à suivre le tout, bien aidé par des graphismes rendant bien mieux à l'écran qu'en pauvres images fixes, avec une modélisation poussée dans les personnages, les ennemis et surtout les décors qui bénéficient d'un superbe rendu 3D. Peut-être même l'un des meilleurs de la machine. Dommage que sur la partie technique, on reprochera un frame-rate loin d'être toujours stable et, surtout, des temps de chargements beaucoup trop longs et fréquents, cassant un peu le rythme.



Et pourtant, le rythme, Mercury a tout fait pour le rendre des plus soutenus en divisant l'aventure en quatre parties : un prologue et trois autres sessions consacrées à chaque fois à un personnage différent, possédant lui-même ses propres pouvoirs pour débloquer au fur et à mesure chacun des secrets du château et ses alentours, ces derniers amenant soit un bestiaire, soit à un gain d'expérience via petits messages très intéressants laissés par quelques aventuriers étant passés par là. Malheureusement, l'ensemble se révèle un peu court au final et en deçà des estimations livrées par les développeurs : un peu moins d'une dizaine d'heures en fouinant un peu à droit à gauche, sans forcer donc. Il faut dire que si ce nouvel épisode garde une approche très « MetroidVania » comme la plupart des épisodes 2D, sa progression se fait de manière différente.

Ainsi, la formule imposée par Symphony of the Night est bien adoptée mais sous une forme beaucoup plus directe. Beaucoup plus occidentale serait-on tenté de dire. L'exploration est toujours présente mais on va maintenant à l'essentiel avec constamment un marqueur pour indiquer la route à suivre et finalement très peu de chemins annexes, l'ensemble des décors étant divisés en de multiples stages où on peut se téléporter de l'un à l'autre à condition de débloquer les fameuses « portes ». Même chose pour l'expérience. Certains épisodes sur GBA/DS nous poussait à leveler et à looter dans l'espoir de chopper de nouvelles armes ou des magies. Ici, le level-up se fait plus calmement et ne débloque que des nouveaux combos (certains très puissants), tandis qu'il faudra se contenter d'une unique arme pour chacun et que l'ensemble des pouvoirs s'obtient automatiquement dans l'histoire. On reste toujours un peu motivé à fouiner dans l'espoir de tomber sur des coffres boostant nos jauges d'énergie et de magie mais tout est clairement fait pour qu'on progresse rapidement. Pas désagréable.



Contrairement à Lords of Shadow, les énigmes ne tiennent pas une place majeure dans ce retour sur portable. Généralement, la solution est visible au premier coup d'œil même si on trouvera quelques salles façon puzzle avec indices facultatifs. Très sympa, mais aussi très rare puisqu'on peut les compter sur les doigts d'une main. Au final, Mirror of Fate est avant tout basé sur son système de combat bien plus profond que dans les épisodes japonais. Multiples combos, esquives, contre-attaque, objets surpuissants si bien utilisés et pouvoirs propres à chacun des personnage : lumière/ténèbres, transformation en loup-garou, protection... De fait, nos trois héros se prennent en main d'une manière différente pour venir à bout des ennemis qui savent généralement proposer une forte résistance. Au point de se poser quelques questions au sujet de la difficulté.

Car voilà, le challenge est dosé de manière totalement paradoxale. D'un coté, le jeu cherche souvent à être sans pitié avec des boss « vraiment » difficiles, des ennemis qui font « vraiment » mal et des situations auxquels on n'était « vraiment » pas habitué dans un Castlevania (on perd de la vie en tombant de trop haut). Donc on meurt très souvent mais d'un autre coté, les développeurs ont évité de frustrer les joueurs avec un système de checkpoints un peu trop sympa. C'est bien simple, généralement, mourir vous fera revenir seulement quelques secondes en arrière tant les sauvegardes -auto sont présentes à foison, même durant les boss où les combats sont à chaque fois découpés en plusieurs parties avec en cas de Game Over un respawn au début de la dernière manche avec une jauge d'énergie légèrement rehaussé. De fait, on ne bute jamais trop longtemps sur un même passage, preuve encore de l'intention d'ouvrir la série à un plus large public.

Conclusion : Reprenant des éléments de plusieurs épisodes tout en y incorporant un rythme plus poussé et un système de combat revu, Mirror of Fate en devient un Castlevania différent, sans être un mauvais épisode. Un titre davantage conseillé à ceux qui ont aimé Lords of Shadow qu'aux fans qui vénèrent les anciens épisodes, mais qui a au moins l'honneur d'atteindre son objectif une fois l'aventure terminée : on est plus qu'impatient de découvrir la suite sur consoles de salon.

Depuis Order of Ecclesia, je souhaitais un nouveau Castlevania 2D dans le genre adoré des "Metroidvania". Autant dire que ce Mirror of Fate, je l'attendais un peu comme le messie mais avec une grosse appréhension. Qu'en est-il réellement? Je vais être clair comme de l'eau bénite : ce Castlevania n'est pas un Metroidvania. Il convient de le considérer pour ce qu'il est : Un épisode oldschool comme l'ont été super castlevania IV, Dracula X et les premiers sur NES, le tout mâtiné de beat them all à la sauce Lords of Shadow. Une fois cela intégré, il est bien plus facile de prendre du plaisir et d'accepter ce Mirror of Fate. On retrouve en terme d'esthétique l'aspect gothique et sombre propre à la série, mais avec une inspiration artistique bien plus limitée et moins osée dans les décors notamment. Techniquement, le jeu est dans le haut du panier sur 3DS malgré son aliasing visible (mais peu gênant). La 3D est une des plus agréables et des mieux rendue de la console. On notera toutefois, une baisse du framerate assez honteuse pour un jeu qui se veut vif et réactif dans ses affrontements, mais loin de rendre le titre injouable. Concernant l'ost, la bande son est tout sauf mauvaise mais décevra très certainement les fans habitués aux sublimes compositions qui ont fait le succès passé de la série (celles de Michiru Yamane en tête). L'exploration se limite à compléter la map de chaque zones du château, semblables aux niveaux des anciens Castlevania et à récolter des pages de bestiaire, documents et autres coffres de vie, magie et armes. Les capacités essentielles s'obtenant quant à elles automatiquement en fonction de l'avancée du joueur. On ajoute à cela une montée en niveau uniquement pour débloquer des combos et on constate la faiblesse évidente de cet aspect recherche pourtant annoncé par Mercurysteam. La rejouabilité dépendra vraiment de chacun. la difficulté au moins reste bien présente, surtout avec les boss qui donneront envie plus d'une fois de piétiner sa 3DS malgré les nombreux checkpoints qui aident énormément. L'histoire se laisse suivre avec de jolies cinématiques finement rendues mais donc l'esthétique, le design des personnages et le doublage pourra laisser perplexe les plus exigeants. Rien de grave à ce niveau, cependant. Le scénario est simple et peu envahissant comme toujours dans la série et ne laissera la place qu'à une ou deux révélations plus ou moins surprenantes. Pas de quoi crier au génie. La Durée de vie sera au grand maximum de 15H pour les plus lents pour tout compléter. Ce Castlevania Mirror of Fate n'est pas le hit que l'on imaginait. Il n'est qu'un jeu sympathique et qui fait passer un bon moment pour peu que l'on accepte ses défauts. En finissant le jeu, les fans se prendront à rêver et espérer un futur épisode 2D à l'aventure riche, aux sonorités enchanteresses pleines de créatures de la nuit variées et d'un château immense. A quand cet épisode?

Je trouve ce test un peut sévère ce castelvania est vraiment excellent la 3d est sublime la jouabilité est bonne les combat epic et de l'aventure et de la recherche sont au rendez vous . alors il faut voir ce castlevania comme un épisode a part et avec de telles qualités il est impardonnable de ne pas le faire ! bravo Konami

Bon test, mais un testeur qui ne prend aucun risque : "L'un des meilleurs graphismes de la 3DS". Oui mais, au côté de qui ?

mercury steam continue sa réécriture de la saga castlevania avec toujours autant de talent Certes cet épisode est moins ambitieux et culte que le magnifique lords of shadow mais il n'en reste pas moins excellent quelques point positif -ost très bonne -combat de boss spectaculaire - gameplay très jouissif quand on arrive a le maitriser -combat final épique après tout n est pas rose non plus ,il y a des défauts -3D pas super en combat -trop court Et peut être d autres chose que j oublie mais globalement ce mirror of fate reste très bon un must de la 3DS aux coté de fire emblem et de luigi mansion :good:

Castlevania - Lords of Shadow est pour moi une très bonne surprise. Je m'attendais franchement à moins bien. Très bon mix entre les anciens Castlevania et Lords of Shadow, le jeu multiplie les bonnes idées. Ajoutons à cela un excellent gameplay très varié du au personnages différents, et ont obtiens un jeu qui est un très bon divertissement, mais cependant loin d'être parfais, ceci étant du à certains défaut, tel que un scénario pas super développé, ainsi qu'à une durée de vie décevante. Reste que malgré tout, et même si il ne plaira pas à tous (dont certainement ceux qui n'ont pas aimé LoS), il reste une très bonne pioche qui fait passer de bonnes heures (malheureusement bien courte) sur sa 3DS. Tout du moins, ça a été mon cas. Vivement LoS 2 !