Les fans de The Faculty se frottaient les mains à l'idée de se replonger dans l'ambiance
teenage qui caractérisait si bien
Obscure premier du nom. Manque de bol, si les gros développeurs tentent tant bien que mal de renouveler la formule du
survival horror, les gars de
Hydravision ont cédé à la facilité avec une suite un peu trop simplette et dénuée d'effets de surprise. L'impression de 'petit jeu' s'impose rapidement malgré de très bonnes idées et une mise en scène impeccable digne des derniers films de série B. Il n'empêche qu'Obscure 2 pêche sur bien des points, et si l'on soutient le fait que les développeurs soient allés plus loin dans les principes du premier avec davantage d'environnements en plein air et un arsenal étoffé pour le plaisir des gros bras, c'est surtout le système même du jeu qui a pris un sacré coup de vieux. Pour faire bref, plus de dix ans après le premier
Resident Evil, le titre ne parvient même pas à bousculer les acquis de ce dernier et on se retrouve encore et toujours à faire un nombre incalculable d'allers-retours dans des bâtisses plus ou moins ténébreuses en bousillant quelques streums de temps à autre afin de ne pas se retrouver avec un sac plein de munitions inutiles. Ni beau, ni moche mais disposant d'une bande-son onctueuse pour un jeune américanisé,
Obscure 2 marque une fois de plus ses plus gros points grâce au mode deux joueurs, un fait rarissime dans un
survival, qui permet d'obtenir un bon défouloir et se révèle un moyen simple et efficace de se faire offrir un peu d'aide lors de certaines énigmes. Reste que le tout se montre assez répétitif passées les deux, trois premières heures et que l'ensemble ne propose que trop peu de sursauts de plaisir durant les huit heures d'horreur qui attendent le joueur. De plus, les développeurs n'ont pas cherché à corriger la durée de vie artificielle liée à l'obligation de revenir souvent au quartier général pour changer de personnage afin d'avoir les bonnes capacités en poche. A conseiller en occasion et pour son mode multijoueur. Rien de plus.