La Seconde Guerre Mondiale est encore une fois au coeur de ce nouveau jeu basé sur les plus grandes batailles du Pacifique. Développé par les australiens de chez IR Gurus, Heroes of the Pacific atterrit enfin sur PC, ainsi que les consoles de salon actuelles. Il est donc temps de faire le point sur ce nouveau soft de shoot aérien, en attendant Blazing Angels : Squadron of Wold War II, le prochain titre d'Ubisoft.
Le 7 décembre 1941 est une date que les américains n’oublieront jamais. En effet, ce fût une catastrophe qui aurait pu faire basculer la guerre en faveur des japonais qui ont pris par surprise l’armée américaine en attaquant leur base sur Pearl Harbor.
Heroes of the Pacific nous propose donc de revivre, en plus de Pearl Harbor, les plus grandes batailles qui ont marqué l’histoire au dessus de l’océan Pacifique durant la Seconde Guerre Mondiale.
Ecrire son nom dans l'histoire
Inutile d’attendre une quelconque séquence cinématique en images de synthèse,
Heroes of the Pacific nous lance tout de suite dans le vif du sujet en nous proposant tous ses modes de jeu. Pour les présenter dans la simplicité, on trouve un mode ‘Action Instantanée’ qui permet de se lancer directement dans le jeu. Bien évidemment, il est préférable d’attendre et de se diriger plutôt vers le mode ‘Cours de Pilotage’ qui nous propose comme son nom l’indique, toutes les bases du pilotage afin de réussir divers objectifs, que vous retrouverez lors des missions. Ensuite, on retrouve le mode ‘Missions’ dans lequel vous avez la possibilité de refaire les missions débloquées au préalable, ainsi que deux autres modes importants : ‘Historique’ et ‘Campagne’. Le premier ne propose pas grand-chose dans les débuts puisqu’il faut gagner les missions dans le mode Campagne et c’est bien ce dernier qui se révèle le plus intéressant.
L’histoire débute à la base américaine située sur Pearl Harbor, vous êtes le lieutenant Crowe qui va devoir décoller immédiatement pour tenter d’éliminer les chasseurs et bombardiers japonais afin de sauver dans un premier temps la base, mais aussi tous les cuirassés, croiseurs et porte-avions. Ceux qui connaissent l’histoire ne seront pas surpris d’apprendre que lors de l’attaque, le cuirassé Arizona fût détruit avec à son bord plus de 1000 personnes. Crowe n’a plus qu’une chose en tête : la vengeance. Le joueur sera donc amené à piloter 4 types d’avions, à savoir, les chasseurs qui tirent des rafales à n’en plus finir, des bombardiers en piqué avec lesquels il faut monter très haut dans le ciel puis redescendre à toute vitesse en larguant une bombe au dernier moment. Il y a, bien entendu, des bombardiers torpilleurs, efficace pour attaquer les sous-marins prêts à plonger, et enfin, on en termine avec les bombardiers (normal) avec lesquels vous aurez la possibilité de nettoyer entièrement et efficacement la zone. La description des avions permet donc aux joueurs de constater qu’ils ont chacun leur efficacité et qu’il est impossible de prendre un avion chasseur pour éliminer un porte-avions par exemple. Le
gameplay, assez répétitif généralement dans ce genre de jeu, nous permet d’appréhender le soft d’une façon différente, grâce notamment aux types d’avions et surtout à des objectifs variés qui parfois vous placeront non pas en tant que pilote, mais à la place du mitrailleur.
Le réalisme n’atteint pas la fiction
Chaque mission réussie nous fait gagner de nouveaux appareils et apporte également des points qui permettent d’améliorer par la suite la performance des avions. Du coup, il est possible d’augmenter la puissance des tirs, le blindage, le nombre de bombes à transporter ainsi que leur puissance, mais ne vous attendez pas à avoir un système à la
Need For Speed Underground où vous achetez des pièces, etc. Non, ici, tout est fait encore une fois dans la simplicité, et l’amélioration se fait automatiquement. Et pour continuer dans cette simplicité, lors des missions, l’objectif est parfois de rentrer à la base pour se poser, il suffit juste de traverser des anneaux placés à quelques mètres de l’axe de la piste pour qu’une
cut scene s’enclenche, ce qui fait qu’il est impossible de se poser manuellement contrairement au décollage.
Si
Heroes of the Pacific se veut être un jeu plutôt arcade, on aurait bien aimé un peu plus de réalisme. Par exemple, en plein vol, il ne sera pas impossible de percuter un autre avion sans pour autant que l’un ou l’autre ne soit affecté par cette violente collision. De même, le jeu nous proposera parfois de prendre les commandes d’un hydravion qu’il sera impossible, rien que pour tester, de poser sur l’eau sous peine d’une explosion. D’ailleurs, en parlant d’explosions, il est intéressant de retourner voir les images qui ont été diffusées par
Codemasters pour s’apercevoir que le jeu n’est pas aussi beau qu’il en avait l’air. On note déjà de l’aliasing, une eau plus que moyenne (et pourtant élément plus que récurrent dans
Heroes of the Pacific) et des décors ne sont pas toujours très convaincants (sur les îles notamment). En revanche, les appareils ont été modélisés fidèlement et les effets sonores restent acceptables, tout comme la musique du jeu.