Les développeurs de chez Starbreeze Studios ont tenté un pari risqué : porter sur PC un FPS issu du milieu console qui est, de plus, adapté d’une licence cinématographique. La première question à se poser est donc : The Chronicles of Riddick est-il un ratage à la Catwoman ou une heureuse surprise ? La réponse dans ce test.
Pour ceux qui n’auraient jamais entendu parler de Riddick, il s’agit encore d’un super héros ; la mode actuelle étant de créer des jeux à partir des aventures de divers personnages tels Superman, Spiderman, Hulk, Batman, les X-Men,
The Punisher,
Catwoman et j’en passe. Le personnage de Riddick est issu du film Pitch Black dont je vais me faire un plaisir de vous en rappeler les faits. Un vaisseau spatial transportant une quarantaine de civils est percuté par une météorite et se crashe sur une planète inconnue. Les membres de l’équipage périssent dans l’accident, à l’exception de Fry, d’un imam et de ses disciples, d’un géologue, d’une adolescente, d’un chasseur et surtout de Riddick, un criminel endurci en cours de transfert vers sa prison. Voici pour le background du film ;
The Chronicles of Riddick est en fait le prélude à Pitch Black et dont le scénario est, vous l’aurez compris, basé sur l’histoire de ce personnage, interprété avec brio par Vin Diesel.
Antihéros
The Chronicles of Riddick propose aux joueurs d’apprendre comment Riddick a acquis sa vue ultra-développée lors de son évasion de Butcher Bay, une prison réputée pour le fait que personne ne s’en est jamais évadé mais aussi pour la violence aussi bien des détenus que des gardiens. Le jeu se déroule donc dans l’horrible prison qu’est Butcher Bay et vous devrez faire preuve de talent et de sang-froid pour vous faire respecter et trouver le moyen de vous évader. Les développeurs ont apporté un grand soin à la modélisation des personnages et ce n’est rien de le dire car le charismatique Vin Diesel est représenté à la perfection. Riddick est une sorte d’antihéros possédant des muscles imposants et une stature incroyable, il ne parle pas beaucoup et lorsqu’il le fait on se prend à sourire de ses sarcasmes, il est violent à souhait, bref, c’est un pur plaisir que de contrôler ce personnage. De plus, il dispose de compétences bien particulières, dues à son appartenance à la race des Furyans. On peut noter qu’un détail innovant et très agréable a été apporté à ce FPS : pour une fois, on peut enfin voir ses pieds et ses jambes.
Milieu carcéral
Les graphismes du jeu sont tout simplement magnifiques. On a vraiment du mal à croire que l’on est face à un jeu issu du milieu console. Le moteur 3D a complètement été revisité pour le portage sur PC et le résultat est grandiose. Les effets d’ombres et de lumières sont extrêmement bien gérés et
The Chronicles of Riddick n’a rien à envier à un
Doom 3 ou encore à un
Half-Life 2. Les différents décors présentés ont tous été travaillés à l’extrême et l’immersion est totale. Le milieu carcéral de Butcher Bay ne nous quitte jamais et dispose d’une ambiance sombre, malsaine et glauque à souhait. On fera de nombreuses rencontres dans cette prison, des personnages possédant tous leur propre identité et personnalité. Le jeu n’est pas composé de chapitres comme c’est le cas habituellement et cela ne vise qu’à renforcer au maximum l’immersion du joueur. De plus, aucun élément d’interface ne vient troubler la lisibilité de l’écran. En terme de
gameplay, le joueur peut choisir de se la jouer bourrin et de foncer dans le tas grâce à l’artillerie lourde proposée ou d’opter pour l’infiltration en se faufilant derrière les gardes pour leur briser la nuque ou encore de détruire les systèmes d’éclairage afin d’utiliser sa vision nocturne. C’est d’ailleurs un pur plaisir que d’arriver près d’un garde dans l’obscurité, de le voir inquiet, observer tout autour de lui sans rien voir et de lui fracasser le crâne. Sans pour autant vous dévoiler les détails piquants du soft, qu’il vaut mieux que vous découvriez par vous-même, je peux tout de même vous dire que les notions de danger, de survie et de peur seront omniprésentes.