Death Jr et Rengoku : The Tower of Purgatory, deux jeux bien différents dans leurs principes, mais possédant quelques points communs comme celui de faire parti des premiers jeux PSP dévoilés, le fait d’avoir quelques mois de retard pour la sortie Pal et enfin de n’avoir finalement que peu d’intérêt qualitativement parlant. Pourtant, il y avait de l’idée…
Présenté comme un Action-RPG au background SF,
Rengoku : The Tower of Purgatory déçoit rapidement par sa trame scénaristique qui se résume à l’histoire d’un cyborg nommé A.D.A.M qui doit grimper en haut d’une tour pour trouver les réponses à ses questions existentielles. Plombé de dialogues aussi dignes d’intérêt que « Mais pourquoi combattre ? » « Parce que je dois te tuer ! », le soft oublie d’être intéressant et on se tournera rapidement vers le
gameplay qui n’a rien de vraiment haletant. Peu de mouvements (impossible de sauter par exemple) et même malgré ça, le jeu est proche de l’injouabilité tant l’imprécision se fait sentir, que ce soit dans les déplacements ou lors des combats qui démontrent que la fonction lock a rarement été aussi mal utilisée. Le plagiat est souvent critiqué, mais quitte à mettre l’option originalité de côté, autant aller jusqu’au bout en reprenant les bases d’une des références au lieu de nous servir quelque chose digne des premiers jeux 3D de la Psone. Graphiquement, ce n’est pas non plus mirobolant avec des textures identiques du début à la fin si bien que lorsque l’on a vu une salle, on les a toutes vues, sans compter le manque de diversité flagrant des adversaires. D’ailleurs, si vous voulez savoir à quel étage vous vous trouvez, il vous faudra sauvegarder pour avoir l’information, l’absence de variété des lieux ne permettant pas de savoir avec précision l’état de son avancement. Mais alors, que reste-t-il à ce pauvre Rengoku : The Tower of Purgatory? L’aspect RPG tout simplement. En plus de gagner des points d’expérience qui vous serviront à améliorer vos diverses statistiques, le jeu inclut un système d’équipement qui sauve le jeu de l’hécatombe : à chaque niveau, une borne vous permettra de modifier la structure de votre corps avec des armes ou des objets trouvés sur le champ de bataille. Remplacez vos bras par des épées et mettez un magnum sur votre boîte crânienne, ou encore un lance-roquette côté droit et un lance-flamme côté gauche. Les choix sont nombreux et se multiplieront encore avec l’avancée. Notez d’ailleurs que certaines armes puissantes demanderont que vous ayez au préalable amélioré l’expérience du membre attitré et que, si vous le souhaitez, vous pouvez échanger de vieux objets contre des points d’expérience.