Comme pour le septième épisode,
Resident Evil Village n’a pas échappé à un petit surplus de contenu avec le lancement d’une édition GOLD incluant l’extension « Winters » (19,99€ si vous possédez déjà le jeu de base) dont on ne reviendra pas sur les bonus du mode Mercenaires qui sont là pour l’assaisonnement, ni forcément sur le mode TPS toujours sympa à prendre mais gâchant un peu l’immersion pour des séquences conçues pour la première personne, au point d’ailleurs que plusieurs cinématiques reviennent obligatoirement à ce point de vue. C’est un bonus quoi, l’essentiel était l’extension scénario «
Les Ombres de Rose » dont le simple trailer spoil ceux qui n’ont pas touché au jeu de base.
En temps normal, j’aurais peut-être laissé ce morceau de coté le temps d’éponger plus important dans le planning de fin d’année mais la curiosité était de mise depuis que Capcom nous a annoncé, et non sans surprise, que ce simple petit DLC serait en fait l’ultime étape de la saga Winters.
Resident Evil IX ou quel que soit son nom ouvrira en effet un tout nouvel arc majoritairement fait de « nouveaux visages », et en attendant de découvrir cela, autant être bref en déclarant que ce final est une énorme déception. D’ailleurs, pour ceux qui ont terminé
Resident Evil Village et qui souhaitaient donc savoir ce qui allait se passer « après » la cinématique de fin, oubliez tout cela : l’histoire de l’extension se déroule en fait avant, et la dernière scène… est de nouveau la cinématique en question. Mouais.
Avec les Ombres de Rose, on va donc suivre un bout de la vie de la fille d’Ethan, dotée de divers pouvoirs un peu envahissant dans sa vie personnelle et par une astuce scénaristique vite expédiée, la demoiselle va donc faire une sorte d’introspection de son âme pour mettre la main sur un truc mental qui effacerait ce don. Des souvenirs donc, ce qui est une parfaite aubaine quand on veut pondre du contenu rapidement : tous les décors tiennent du recyclage, repiqués dans
Village. Le gameplay est également identique, la vue TPS en plus (obligatoire cette fois), la seule différence se situant dans un pouvoir type Winx pour détruire des bulbes maudites ou stun des ennemis. C’est tout ? C’est tout.
Sur 4h annoncées, ce qui était déjà court pour un « grand final », j’ai atteint les crédits de fin en 2h30 (on peut ajouter 2/3 échecs), réparties en trois chapitres ironiquement à l’intérêt strictement identique à Village. On a donc le château qui essaye de miser sur l’exploration (c’est beaucoup plus balisée) avec un mixe action/énigmes, puis un retour à la fameuse maison Benevento pour du full ambiance parfois très réussie (dont une petite dose de flippe), et en dernière étape du full action dans le village, avec un boss de fin copié/collé et d’une facilité déconcertante vu qu’on obtiendra en bonus la possibilité de taper des esquives à la
Bayonetta. Oui, nous sommes toujours dans
Resident Evil. On soupire une fois tout cela bouclé tant le seul rebondissement est éclaté (on devine tout dès l’introduction) et que l’on a absolument rien eu de notable pour le lore. Voilà, on peut passer à autre chose.
Bref, vivement qu'on passe au 9 avec une nouvelle histoire, en esperant qu'il repartent sur de bonnes bases !
Après je suis plutôt content que Capcom ait décidé de s'éloigner de l'histoire d'Ethan Winters pour le IX... ils n'avaient visiblement absolument plus rien à raconter à son sujet
Du coup le bilan de VIIIage est assez mitigé pour moi. C'est un bon RE, mais vraiment pas aussi marquant que le VII. Pas sur qu'il finisse très haut dans mon top des RE.
Je l’ai terminé en 3h30 (en facile) parce que je prenais mon temps même si c’est ultra dirigiste
Au moins, l'extension du 7 avait le mérite d'apporter du pleinement neuf même s'il est vrai que c'était un vrai délire over viriliste
Dommage qu'il ne soit pas stand alone