Après le rachat de Strange New Things devenu CD Projekt Red Wrocław en Mars dernier, puis de Spokko en août histoire de se faire un nom dans le secteur mobile, inutile de dire que les Polonais de chez CD Projekt prévoient de truster le plus longtemps possible le paysage vidéoludique en s’y faisant une place toujours plus importante. Un idéal à atteindre qui passe par quelques acquisitions donc, mais aussi de précieuses collaborations comme l’illustre aujourd’hui l’annonce d’un partenariat avec le studio Canadien « Digital scapes ».
Un nom qui ne dira pas grand-chose a personne pour une structure pourtant fondée par des vétérans de l’industrie en provenance de studios aujourd’hui défunts comme
Radical Entertainment ou encore
Relic mais aussi d’un petit développeur inconnu mais lui toujours bel et bien vivant :
Bioware. Du personnel hautement qualifié spécialisé dans les taches dites de sous-traitance, à savoir le développement de portages, l’élaboration de technologies spécifiques aussi bien aux graphismes qu’au gameplay ou encore la création entière de contenus online. Des compétences aussi diverses et variées dont certaines bénéficieront directement à Cyberpunk 2077 à en croire le communiqué officiel plus qu’élogieux émis par les Polonais sur leur site officiel.
Pour l’heure le rôle exact qu’aura à jouer Digital Scapes dans la création de leur futur projet autre que simple soutien technique n’est d’ailleurs pas spécifié. En théorisant au maximum, la probabilité de les voir s’accaparer au moins en partie la composante online du titre reste encore la plus plausible. Cette même composante évoquée une première fois quasiment en même temps que la révélation du jeu y a plus de cinq ans maintenant et qui n’aura été que très peu mise une lumière par la suite si ce n’est via l’annonce d’une aide financière de la part du gouvernement Polonais qui la décrivait alors comme « seamless ». Aujourd’hui qualifié d’expérience purement solo par ses pères, Cyberpunk 2077 n’en reste pas moins l’héritier d’un jeu de rôles papier multijoueur par définition et nul doute que le sujet reviendra sur le tapis un jour ou l’autre. Ou pourquoi pas en parallèle de sa sortie voire en prenant sa suite via un jeu attitré a l’image de ce qu'est devenu Gwent pour The Witcher 3. De la pure spéculation là encore.
Voila quoi qu'il arrive une belle relation de travail prévue pour durer sur la longueur qui s’annonce et qui, espérons-le, ne suivra pas la même trajectoire qu’un précédent pacte du même genre avec feu le studio Lyonnais
WideScreen Games qui se sera soldé par rien de moins que la fermeture de ce dernier en plus d’avoir laissé un CD Projekt au bord de la faillite, le corps sans vie du portage console mort-né de The Witcher premier du nom dans les bras.
Concluons cet article définitivement placé sous le signe de l’amitié avec la révélation il y a quelques jours du nom de l’éditeur qui se chargera de distribuer ce même cyberpunk 2077 en Amérique du Nord, à savoir
Warner Bros. Un renouvellement de confiance entre les deux sociétés qui fêteront ainsi leur troisième collaboration sur le territoire après The Witcher 2 ainsi que sa suite. Toujours pas de nouvelles par chez nous, mais avec une histoire en commun on ne peut plus similaire et la présence de Geralt de Riv dans le roster du désormais tout proche
Soulcalibur VI, il y a fort à parier que
Namco Bandai rempilera à l’édition, sauf surprise de dernière minute.