La Saga Du Sorceleur


Fille d'un paysan qui lui apprit très tôt l'art de l'archerie, Maria Barring décida de partir à la découverte du monde quand son père tomba malade. La guerre ayant été déclarée, elle se fit une mission de venir en aide aux commandos de Scoia'teal en déroute, ceci fait elle les emmenait dans la forêt de Brokilone, la demeure des dryades, là où elle était toujours la bienvenue et où tout le monde l'appelait Milva, dryades comme elfes étant incapables de prononcer correctement son nom. Bon nombre d’écureuils lui devaient la vie, mais elle ne pouvait s’empêcher d'avoir des remords quant à ses actes. Souvent il lui arrivait de jouer les jeunes femmes apeurés pour attirer des soldats Nordiens dans des pièges manigancés par les elfes, leurs garantissant là une morte certaine. Un jour, un affrontement tourna au désastre lorsque tout ses camarade elfes moururent au combat, sa collaboration avec ces derniers fut donc révélée au grand jour.
Si elle continue toujours ses activités aujourd'hui, Dame Eithne lui a confié une nouvelle mission, devenir l'informatrice personnelle de l'un des rares hommes à être tolérés par les dryades, un Sorceleur qui plus est, Geralt de Riv. Réticente, elle accepte tout de même de partir à la pêche aux informations sans toutefois savoir ce qu'elle est censée trouvée. En écoutant des marchands, elle apprend le décès de Codringher et Fenn, les deux détectives embauchés par le Sorceleur pour traduire un ancien livre elfique parlant d'une ancienne prophétie. Tuée par des Scoia'teal, la nature de leurs découvertes ne fut jamais connue, les documents ayant été brûlé lors d'un incendie. Le Sorceleur, presque insensible a cette nouvelle, ne le reste par le longtemps a l'écoute de la seconde information que lui réserve Milva. L'empereur de Nilfgaard va bientôt épouser la princesse de Cintra, celle que tout le monde croyait morte. En regardant la mine défaite du Sorceleur, l’archère comprend alors que la jeune fille ne lui est pas inconnue, et qu'elle avait eu tort de le voir simplement comme quelqu'un de renfermé sur lui-même et de trop prétentieux pour aller chercher lui-même ce qu'il cherchait.
Geralt la remercie pour ses services, tout en excusant d'avoir dû lui faire prendre d'énormes risques sans ne rien pouvoir lui offrir en retour. Désormais il a un but et une destination, se rendre à Nilfgaard pour aller sauver Ciri. Milva trouve tout cela suicidaire, comment peut-il espérer une seule seconde que son plan fonctionne, si les soldats ne le tuent pas entre-temps, c'est l'empereur qui s'en chargera. Geralt se dit conscient des dangers qui l'attendent, mais il doit sauver Ciri, quel qu’en soit le prix. Il demande finalement une dernière faveur à l’archère, faire la route en sa compagnie. Milva refuse, sa vie est un risque permanent, mais celui-ci lui paraît trop important, pour une cause qui n'est pas la sienne qui plus est.

Des semaines passent, et quand Milva rentre à Brokilone, le Sorceleur n'est déjà plus là, contre toute attente il a prit route vers le Nord, conformément à son plan. Prise de remords et le sachant en grand danger seul dans un monde en proie au chaos, elle change son fusil d'épaule en prenant elle aussi la route dans l'espoir de vite retrouver les traces du Loup Blanc...
Bien loin de là, en Rédanie, dans la demeure de Philippa Eilhart le château de Montecalvo, cette dernière ainsi que quelqu'une de ses consœurs, dont Triss Merigold, termine les derniers préparatifs d'une réunion d'urgence. Voilà six semaines que le soulèvement de Thanned a eut lieu, et l'ordre des magiciens ne s'est jamais aussi mal porté, la plupart des membres se sont révélés n’être que des traîtres ne servant que leur propre intérêt ce qui jeta le discrédit sur toute la profession. Philippa souhaite remettre la magie au premier plan, mais pour cela elle ne peut agir seul, c'est pourquoi elle a décidé de faire appel à sept autres magiciens venant du Nord, comme de Nilfgaard pour établir un nouvel ordre. Parmi les invités, la plupart ne sont présentes qu'a l'aide de projections magiques, ce qui n’empêche pas les échanges d'insultes et autres remarques désobligeantes, certaines d’entre elles ayant collaboré avec le traître Vilgefortz. Philippa propose de mettre toutes les tensions territoriales et politiques de côté afin de servir un seul et même intérêt, celui de la magie.
Jugeant les hommes magiciens inaptes à prendre de décisions d'importance, elle termine cette première réunion en exigeant que toutes soient présentes physiquement à la seconde, puis elle demande à Francesca Vindabair et Assire Var Anahid de venir en compagnie d'une candidate chacune, afin d'avoir plus de Nilfgaardiennes autour de la table, Francesca dit en avoir deux, ce que Phillipa accepte. C'est ainsi que fut créer ce que tout le monde nomme la loge des magiciennes...

Quand Milva finit par retrouver Geralt, ce dernier, entre-temps rejoint par Jaskier, livre un duel avec une troupe de soldats Nilfgaardien transportant un curieux cercueil. Malgré une faiblesse au genou, le Sorceleur, aidé par les flèches tirées avec un extrême précisons de l’archère, parvient à venir à bout des assaillants. En ouvrant le cercueil, un léger rictus moqueur se forme sur son visage, l'homme qui en sort, attaché et bâillonné ne lui est pas inconnu, il s'agit du fameux chevalier noir vaincu par Ciri lors du soulèvement de Thanned. Aujourd'hui il ne reste plus rien du fier soldat Nilfgaardien qui lui causer tellement de soucis. Sachant qu'il n'a plus rien à craindre de lui, il lui défait ses liens avant de faire lui une promesse, celle qu'il s'agit là de la seconde et dernière fois qu'il l'épargne, et qu'a leur prochaine rencontre, si rencontre il y a, il ne fera pas preuve d'autant de Clémence. Contre toute attente, le chevalier déchu se présenta à nouveau face à eux un peu plus loin sur la route. Cette fois le Sorceleur est bien décidé à mettre ses menaces à exécutions, mais Milva l'en empêche, l'homme lui, ne cesse de répéter qu'il s'appelle Cahir Mawr Dyffryn aep Ceallach et qu'il souhaite leur venir en aide. Une dernière fois Geralt le préviens de ne pas les suivre.
Le chevalier laissé derrière eux, les trois compagnons ne tardent pas à faire la rencontre d'un convoi un peu spécial. Depuis le début de la guerre, nombreux sont ceux qui ont dû fuir leurs patries, si beaucoup sont morts, d'autres ont survécu, mais sans avoir nul part où allez, ces derniers ont dû errer seuls dans des endroits peu recommandables. Les Hommes ayant pris les armes, les femmes ainsi que leurs enfants n'ont donc pas eux d'autres choix que de voyager en compagnie d'une troupe de Nain mené par leur leader au bon cœur, Zoltan Chivay. Sa petite troupe, composée de quatre nains, Munro Bruys, Yazon Varda, Caleb Stratton et Figgis Merluzzo compte aussi un gnome leur servant d'éclaireur, Percival Schuttenbach. La revue des troupes ne serait pas complète en faisant abstraction d'un membre un peu particulier sans cesse perché sur l'épaule de Zoltan à dire encore et toujours la même phrase « Crééééééééé nom d'une pipe », le perroquet nommé Maréchal Duda.

La joyeuse bande fait route vers l'est, et sous l’impulsion de Jaskier et Milva, le Sorceleur accepte de se joindre au convoi, même si cela l'éloigne encore un peu plus de son but, qui est de franchir la rivière Laruga. Bien que les femmes, peu confiante, se tiennent à l'écart des nains, le contact entre eux les trois nouveaux arrivants se passe pour le mieux. À l'arrivée d'n village, le convoi s’arrête pour prendre des nouvelles de ses habitants. Une femme en piteux État annonce aux nains qu'une épidémie de variole noire s'est déclarée, une grave maladie facilement transmissible, ce qui a pour effet de les faire reculer au pas de course. Quand une troupe de soldats Nilfaardiens arrive un peu plus tard, ils commencent à martyriser la jeune femme, Geralt, qui ne peut rester sans rien faire, voit alors une parfaite occasion pour étancher sa soif de sang, avec l'aide de Milva, il arrive à venir à bout des menaces sans trop de mal.
Quand le temps est revenu de reprendre la route, Zoltan constate que quelqu'un les suit au loin, un homme ayant un alezan pour monture. Geralt est parfaitement au courant de cela, il en déduit que le chevalier Nilfgaardien est quelqu'un de très têtu, mais il n'en a que faire, un autre problème retenant déjà toute son attention. D'abord Jaskier, puis Milva, tous lui ont dit que Ciri était désormais auprès de l'empereur Emhyr Var Emreis à recevoir le traitement d'une future reine dormant dans de jolis draps de soie, pourtant, les rares fois où il parvient à trouver le sommeil, le Sorceleur y fait de bien étranges rêves dans lesquelles il voit sa fille non pas comme la future femme de l'empereur, mais comme une jeune fille évoluant en compagnie d'une bande de scélérats, derrière elle il voit les flammes et devant, la mort.

Toujours en direction de l'est, le convoi mené par Zoltan Chivay s’arrête à l'approche de Fen Carn, un cimetière d'elfes. Sur place, en pleine nuit, le gnome Percival assure à tous qu'il a entendu un bruit à proximité. Dans un premier temps, personne ne le croit, même si le gnome est certain qu'ils ne sont actuellement pas tout seuls. Zoltan pensé alors a une goule qui vient chercher de la nourriture auprès des cadavres, mais Geralt connaît bien les monstres, assez pour savoir qu'aucune goule ne rode dans les parages. Quand son nez est comme agressé par une saisissante odeur de plantes, il s'approche d'un dolmen avant d'ordonner à l’être qui se cache juste derrière de montrer son visage. Le grand homme aux cheveux grisonnants qui en sort dit ne pas être un ennemi, et qu'il se somme Emiel Regis Rohellec Terzieff-Godefroy. Si une forte odeur de plantes se dégage du bonhomme, c'est parce qu'il s'agit d'un chirurgien-barbier. Curieux de savoir ce que peut bien faire quelqu'un dans un endroit pareil si tard dans la nuit, Geralt se montre dubitatif et peu confiant, mais l'homme répond qu'il habite une petite maison non loin du cimetière, là où il trouve des fleurs utiles à l'élaboration de ses élixirs. Soucieux de prouver sa bonne foi, Régis invite toute la troupe chez lui pour venir y partager un repas chaud, proposition qui ne trouvera aucun refus.

Chez le barbier, les nains ne tardent à trouver des alcools qu'ils s'empressent de goutter. Si Régis dit ne pas tolérer ce genre de breuvage, les autres ne s'en privent pas. Fortement éméché, Jaskier raconte pour la troisième fois toute l'histoire du Sorceleur et de sa protégée à un auditoire guère plus lucide. Geralt l'écoute attentivement, tout en se promettant d'avoir une longue conversation avec le barde, lui qui ne semble pas connaître le véritable sens du mot privé. Milva s'absente souvent, bien qu'elle ne soit pas franchement dans un meilleur état que les autres, ses vomissements se font de plus en plus fréquent. Quand Jaskier s’apprête à raconter pour la quatrième fois l'histoire de Geralt et de sa protégée, toujours a un auditoire guère plus lucide, le Sorceleur a l'air absent, plongé dans ses rêves il voit Ciri entrain de danser main dans la main avec une autre jeune fille, elles se dépensent debout sur une table, tandis que les clients les regardent, très vite d'autres les rejoignent pour venir danser, les mouvements deviennent de plus en plus torrides, elle danse encore et encore, comme si plus rien n'avait d'importance.
Le lendemain, tous se lèvent dans le plus grand des calmes. Quand Geralt rentre dans la maison, Zoltan lui annonce que Régis fera désormais la route avec eux, un chirurgien-barbier, spécialiste des herbes qui plus est n'étant jamais de trop. Le Sorceleur ne montre aucune expression...

Quand des paysans arrivent au cimetière en exigeant le cheval de Milva pour partir à la chasse d'un vampire prétendument responsable du massacre d'un de leurs camarades, l’archère supporte très mal d’être insulté de bonne femme par un péquenot du coin, sa réponse et donc à la hauteur de sa colère, un coup de poing féroce a l'adresse de l'homme mal-embouché.
Son geste regrettable vaux a toute la petite compagnie de suivre les paysans dans leur champ. Sur place, certaines femmes du convoi retrouvent leurs maris, et les enfants leurs pères, Zoltan en est heureux, mais un nouveau souci ne tarde pas à pointer le bout de son nez. Le champ tout entier, n'ayant plus rien d'autre que la foi, est comme aveuglé par les dires d'un prêtre aux idées préconçues. Sa dernière cible, une sorcière qu'il accuse de venir en aide au fameux vampire, s’apprête à recevoir un jugement par les flammes sans même avoir reçu le moindre procès. Ses derniers jours, beaucoup ont aperçu le magicien entrain de préparer des élixirs, certains dissent même qu'elle a tué son chat avant de le jeter dans son chaudron. Quand Percival, l'air taquin, souligne que le chat se trouve justement derrière eux, le prêtre l'accuse de blasphème, ce qui n'est pas du goût de Zoltan, et encore moins de Geralt, qui décide de venir mettre son grain de sel dans cette histoire.

Le prêtre propose une chose, il accepter de libérer la sorcière si quelqu'un parvient à passer le baptême du feu, une épreuve qui consiste à aller chercher des fers a cheval dans les flammes, et ce sans en ressortir les mains calcinées. Regis, jusqu'alors rester simple spectateur, s'avance nonchalamment en direction des flammes dans lesquels il y plonge volontiers ses deux mains. Quand il les ressort, tous sont ébahis de voir que cela n'a eu aucun effet sur le bien étrange bonhomme. Le prêtre commence alors à le comparer à une créature des enfers, mais son discours est de courte durée quand des troupes de soldats Nilfgaardiens et Nordiens viennent se battre dans le champ. Immédiatement, tous prennent la fuite, mais Geralt et Jaskier manquent de peu de se faire piétiner par les sabots des chevaux. Avant de partir, Zoltan et ses nains retiennent le prêtre pour lui glisser un fer à cheval brûlant dans le pantalon, ce qui amuse beaucoup Geralt.
Les nilfgaardiens mis en déroute, les Rédaniens ne tardent pas à retrouver le Sorceleur et le barde qu'ils prennent d'abord comme des espions, de ce fait ils sont conduit a la fortification la plus proche. Le chef des lieux, un maréchal Cintrasien nommé Vissegerd, connaît bien le Sorceleur, tout comme lui, il était au banquet donné par la Reine Calanthe quinze années auparavant. Le bonhomme le rend responsable de la chute de Cintra, en prenant avec lui la dernière prétendante au trône, il a indirectement donné la ville à l'empereur Var Emreis. Après cet événement, beaucoup de soldats Cintrasiens ont désertés, ne supportant pas de voir se battre pour une patrie qui n'était désormais plus la leur. Jusqu’à maintenant, Vissegerd dit ne jamais avoir cru en la destinée, mais c'est désormais le cas, Geralt s'étant lié à la fille de Pavetta lors du banquet, il mourra aussi par sa faute....
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