La Saga Du Sorceleur


Niedamir, le Roi de Caingorn désirait plus que tout conquérir la principauté de Malleore en épousant la Princesse. Pour ce faire, il devait impérativement réaliser la prophétie selon laquelle seule un homme ayant vaincu un dragon devenait apte a prendre la main de la souveraine. Par chance, un dragon vert fit son apparition à Holopole, empoisonné après avoir dévoré une brebis dont le cadavre avait été soigneusement piégé par Kozojed, le cordonnier local, la bête, blessée c'était alors envolé en direction d'une grotte cachée derrière un lac. Pour mettre toutes les chances de son coté, le Roi forma un large convoi dans lequel figurait notamment Eyck de Denesle, un expert dans l'art de la chasse dragon si doué dans sa discipline qu'il refusait systématiquement touts payements. Le nain Yarpen Zigrin et sa bande était eux aussi de la partie, au même titre que Boholt, Un brin et Brochet-Lance, tous trois formant un groupe de mercenaires nommé « les traqueurs de Crinfrid ». Les intentions du Roi ne les intéressaient guère, seul comptait le trésor du dragon, car conformément aux légendes anciennes, derrière chaque dragon se cache un butin de haute valeur.
Geralt, présent en ville pour le travail, commence par faire la connaissance de Borch Trois choucas, un chevalier errant fort aimable sans cesse accompagner par deux sublimes zerricanes, Téa et Vea, tous deux expertes dans la maîtrise du sabre. Après une nuit riche aussi bien en nourriture qu'en alcool, ils décident de poursuivre leur route ensemble en direction de Hengfors. Malheureusement l’accès au pont leur est refusé sur ordre de Niedamir de ne pas laisser passer quiconque ne possède pas un laisser passer signé par sa main. Le Sorceleur aperçoit alors une vieille connaissance, Jaskier. Le barde qui en sait toujours plus que tout le monde lui fait alors un résumé complet des événements récents, il gagne définitivement l’intérêt du Loup Blanc lorsqu'il commence à parler d'une femme ayant réussi à traverser le pont la veille, une magicienne brune aux cheveux bouclés et ne portant que des vêtements blancs et noirs. Dorregaray, un magicien soucieux de la préservation des espèces menacées se joint alors à la petite troupe, après une courte conversation il confirme les soupçons de Geralt, la fameuse magicienne n'est autre que Yennefer. Le sorceleur de base peu attiré par la chasse au dragon, vient de trouver une bonne raison de s'y mêler, avec l'aide des Trois choucas pour soudoyer le hallebardier gardant le pont et un subterfuge magique de Dorregaray, tous parviennent à franchir le pont.
C'est autour d'un feu que Geralt retrouve Yennefer après l'avoir quitté sans dire un mot quatre ans auparavant. La magicienne n'a rien oublié des agissements de l'homme avec qui elle avait jadis vécue à Vengerberg, sa ville natale. S'il lui est impensable de pardonner quoi que ce soit, elle consent à ne pas utiliser ces sorts sur lui à la seule condition qu'il ne se mêle pas de ces affaires, le dragon est pour elle et personne d'autre. Ayant rejoint le convoi, Geralt essuie un lot de critique de personnes ne comprenant pas sa présence. En effet, les Sorceleurs ne chassent pas les dragons, s'ils sont parfaitement conscients de leur dangerosité, ils ne s'en prennent qu'aux créatures malfaisantes envers les humains, or ils jugent que ce sont les humains qui agressent les sauriens et pas le contraire. Dorregaray insiste sur le but néfaste de cette traque, soucieux qu'aucun mal ne soit fait a la bête il se heurte verbalement à la magicienne jusqu'à commettre l'irréparable en lui parlant implicitement de sa stérilité, le drame de sa vie. Si Yennefer ne lui donne aucune réponse en retour, Geralt le sait, Dorregaray allait un jour devoir payer pour ses propos.
Geralt, l'une des zerricanes et Villentretenmerth
Sur la route, le convoi fait face à une importante chute de pierres, beaucoup de garde y laisse leur vie et le Sorceleur et la magicienne ne sont pas loin de subir le même sort. Geralt fait de son mieux pour sauver celle qui refuse d’être appelé Yen à nouveau, à bout de forces, une main agrippée timidement a un chariot et l'autre retenant fermement la magicienne, Geralt lui demande alors de lui pardonner, chose qu'elle refuse. Finalement et après avoir entendu les hurlements de Jaskier, quelqu'un se décide enfin à leur lancer une corde, Eyck de Denesle. En sécurité, tous sont étonnés de l'action héroïque du chevalier qui, il y avait encore quelques instants, ne faisait preuve d'aucune amabilité avec qui que ce soit. Il explique son geste en avançant qu'il lui était impardonnable de ne pas venir en aide à une femme en détresse, laissant au Sorceleur le soin de comprendre qu'il n'est pas la bienvenue. Vexé, il décide de s'en allez purement et simplement en amenant Jaskier avec lui.
Soudain, sur une plaine en face d'eux se tenait un dragon doré comme il n'était censé en exister que par intermédiaires des contes et légendes. Plus surprenant encore, le dragon est capable de s'adresser à eux par la pensée. Il déclare s’être beaucoup amuser en créant une chute de pierres causant l’effondrement du pont, les choses peuvent s’arrêter la si tel est leur souhait, pour cela ils n'ont qu'à rebrousser chemin. Si ce n'est toutefois pas le cas, alors il se dit prêt à recevoir tous ceux désireux de se battre lors d'un combat singulier. Eyck se porte de suite volontaire pour revêtir les couleurs du Roi face au dragon. Le combat sera de courte durée, le dragon malgré s’être lui-même fixé la limite de ne pas cracher de feu ne fait qu'une bouchée de chevalier sans doutes trop téméraire. Son meilleur élément sévèrement blésé a la colonne vertébrale, Niedamir décide de ne pas prendre plus de risques, Melleore est déjà à ses pieds, il lui suffit simplement de passer à l'attaque.
Le convoi ayant fait machine arrière, il ne reste plus Yarpen, sa bande, les traqueurs de Crinfrid, Dorregaray, Jaskier, Yennefer et finalement Geralt. La magicienne sachant qu'il est le seul capable de venir à bout d'une telle créature, supplie le Sorceleur de tenter sa chance, selon elle, la carcasse du dragon dorée représente sa seule chance d'acquérir ce qui lui fait tant défaut, la capacité de donner la vie. Geralt refuse en laissant la magicienne folle de rage, ce que le Sorceleur ne savait pas, c'est que la magicienne était de mèche avec les autres... Geralt, Jaskier et Dorregaray assommés et désormais ligotés dans une charrette, ne peuvent qu’être spectateurs des événements suivants, Yennefer ce faisant à son tour trahir par les mercenaires. En route face au dragon, la magicienne échappe de peu à un viol laissant sa somptueuse poitrine à la vue de tous, Jaskier, moqueur comme toujours, ne peut s’empêcher de rire de la situation. Alors que le fameux dragon vert arrive derrière son congénère doré, la progéniture de ce dernier, un minuscule petit dragonneau vient se poser en douceur sur la poitrine de la magicienne, donnant au barde un nouveau sujet de raillerie.
Finalement, Kozojed, le cordonnier ayant pris la fuite plus tôt, revient accompagné de dizaines de soldats qui encerclent le dragon doré, le moment que Téa et Zéa les deux zerricanes de Trois choucas choisissent pour s'occuper des chevaliers. Profitant de la diversion, Yennefer parvient à se défaire de ses liens à l'aide du signe Igni de Geralt, les poignées brûlées elle aide ensuite les autres à en faire de même. Le dragon sain et sauf, Trois choucas fait son apparition après une longue absence de l'histoire. Il révèle ainsi son véritable prénom, Villentretenmerth, le fameux dragon doré. Capable de revêtir une autre apparence que la sienne, il était présent depuis le début pour constater l’extrême bienveillance que Geralt porte aux siens. Il explique qu'il n'est venu ici que pour prêter main-forte au dragon vert qui l'avait appelé à l'aide, s'agissant en réalité d'une femelle, c'est avec elle qu'il mit au monde son enfant, le petit dragonneau. Avant de s'envoler aux côtés de sa petite famille, il conseille au Sorceleur de toujours se battre pour les gens qu'ils aiment. La nouvelle se termine alors que Yennefer et le Sorceleur se pardonnent mutuellement. Geralt, saluant au loin les deux zerricanes, confirme leurs propos tenus à l'égard des Trois choucas quant à savoir pourquoi elle le suivait lui et pas un autre... Simplement car il est le plus beau.
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- Villentretenmerth étant un dragon doré, il possède la capacité de revêtir n'importe quelles apparences humaines à sa guise. Sa progéniture, nommée Saesenthessis n'a en revanche pas hérité de la totalité des pouvoirs de son père, c'est pourquoi il ne lui est possible de prendre qu'une seule et unique forme humaine.
- Saskia, qui apparaîtra pour la première fois dans The Witcher 2, n'est nulle autre que l'incarnation humaine de Saesenthessis, faisant d'elle la fille de Trois choucas, bien qu'elle ne soit nullement au courant de sa véritable nature. Une faiblesse qui sera utilisée par des magiciennes mal attentionnées...
- Les traqueurs de Crinfrid font une petite apparition dans le prologue de The Witcher 2.
Yarpen a lui droit a un plus grand rôle en étant d'une grande aide envers le Sorceleur. Il ne faut pas le confondre avec un autre nain lui aussi ami de Geralt, Zoltan Chivay.
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posted the 04/09/2015 at 09:36 PM by
sorow
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