La Saga Du Sorceleur


Cette cinquième nouvelle prend place sur la Dol Blathanna, soit la vallée des fleurs en langage humain, le bout du monde comme aime a le dire Jaskier. Geralt est appelé à l'aide par les fermiers afin de mettre un terme aux agissements d'une étrange créature, un diable, aussi appelé un Sylvain, ou encore un boucavicorne. Le village fermier de Posada-le-Bas est bien embêté. Depuis maintenant bien trop longtemps, un diable répondant au nom de Torque prend pour habitude d'imposer sa loi dans les champs. Le diable n'est pas violent, il est même capable de faire preuve d'esprit d'entraide, cependant, le bougre possède plusieurs traits de caractère très irritants, comme une fainéantise parfois extrême et une passion pour les pitreries de mauvais goût. Pire encore, il extorque des quantités astronomiques de produits issus des récoltes, sans en expliquer les raisons.
Pour les fermiers, il est hors de question de tuer la bête, mais de simplement lui faire quitter leurs terres. Geralt, un brin moqueur, mais néanmoins intriguer par le sylvain, accepte la tache. Sa première rencontre avec le boucavicorne n'est pas franchement une réussite, d'une part car le diable tolère difficilement les intrus, et d'une autre car Jaskier, pour changer, fait preuve de peu de jugeote dans le choix de ces mots. Obliger à prendre la fuite sous les coups de balles en métal lancés par un diable en furie, les deux compagnons reviennent au pas de course au village. Depuis quelque temps, les fermiers n'ont pas trouvé mieux que de faire des offrandes à celui qui les persécutent. Le croyant trop bête pour faire la différence entre des noix et des balles, ils espèrent, de cette manière, faire en sorte qu'il s'y brise les dents. Cette idée farfelue est tirée d'un ouvrage pourtant fort utile, un livre des runes. Rédigé intégralement dans la langue des elfes, ce livre est une sorte de répertoire très détaillé des différentes créatures qui peuplent le monde, y compris les Sorceleurs, ici décrits comme étant des nids à maladies doublées de chauds lapins, Jaskier ne peut s’empêcher d'en rire aux larmes.
Lille, Geralt et Jaskier
la seule personne se disant capable d'en traduire les textes, l’aïeule, une très vieille femme, reste certaine de la pertinence de ces traductions. La jeune femme qui l'accompagne, Lille, se montre peu bavarde, si ce n'est pour souffler des mots à l'oreille de son aînée, donnant l'impression de lui dicter la moindre de ses phrases. Considéré comme une prophétesse par les villageois, c'est elle qui a donné l'ordre qu'aucun mal ne soit fait au boucavicorne. La deuxième rencontre avec le Sylvain ne se passe pas plus sereinement, Geralt ayant vite compris qu'il avait en face de lui rien de plus qu'un farceur. Après s’être affrontés à un pittoresque jeu de devinettes, ils ne tardent à en venir aux mains dans un combat somme toute assez...
ridicule, à base de coups de pied et de sabots. C'est un étrange cavalier surgissant de nul qui vient donner le coup final, directement a l’arrière du crâne du Sorceleur.
À son réveil, Geralt ligoté et entouré par une troupe d'elfe, constate que Jaskier, qui était censé l'aider à faire partie le diable, avait lui aussi été enlevé. Par chance, Geralt maîtrise parfaitement le langage elfique, lui permettant de comprendre la véritable nature des agissements du diable... En réalité, il venait en aide aux elfes libres résidents des monts bleus, chaînes de montagnes surplombant la Dol Blathanna. Il ne faisait pas que leurs fournir des vivres en grande quantité, mais aussi des techniques d'agricultures apprises auprès des fermiers, des techniques nécessaires a leur survie. Le leader de la troupe d'elfes se présente, Filandravel Aen Fidhail de La Tour Argente. Toruviel, une elfe dont la maladie a amplifié l'agressivité, s'occupe tant bien que mal en s'en prenant physiquement au Sorceleur, mais aussi en brisant le luth du barde, le rendant fou de colère. Plus discret, un autre elfe est présent, Cheridean, qui aura l'occasion du croiser une seconde fois la route du Sorceleur... mais ceci est une autre histoire.
Pour Filandravel, il était hors de question d'entretenir le moindre échange avec des humains, l'idée d’être un jour forcé de reconnaître la supériorité des hommes lui est insupportable, autrefois les terres de la Dol Blathanna, comme le reste du monde, appartenaient aux siens et la nature se montrait clémente avec eux, mais désormais elle n'était, selon lui, qu'au service des hommes qui ne lui montraient pas le respect qu'elle mérite. À la place, il avait fait choix de rester reclus dans ces montagnes, en tentant de survivre, plus que de vivre. Son plan désormais connu, il décide d'abattre les deux gêneurs.
Torque
Proche de l’exécution qui semble désormais inévitable, Geralt et jaskier sont néanmoins sauvés in extremis par Torque, signant la fin de son accord avec les elfes dont il ne valide pas les méthodes. Finalement, et à la surprise générale, Lille fait son apparition au milieu de tous. En réalité, celle qui possède l'apparence d'une banale jeune femme, n'en est pas réellement une, il s'agit de la Vivette, une créature ancestrale, l'incarnation de l’esprit du renouveau et du printemps. Filandravel se met à genoux, au même titre que les autres. En quelques mots, Lille arrive à convaincre les elfes de retourner dans leur montagne, dépités ils s’exécutent. Avant de repartir, et en guise d'excuse, Toruviel offre son luth à Jaskier qui apprécie le fortement le geste. Filandravel reçoit un dernier message de la part de Lille, un message d'espoir «tout renaît...tout renaît indéfiniment » il échange un dernier regard avec le Sorceleur, un regard de compassion, mais aussi de respect. Lille disparaît elle aussi.
Geralt, Jaskier, et Torque, se reposent après une dure journée. Le Sorceleur ayant en sa possession le fameux livre des runes, il accepte d'en lire un passage devant l'empressement de ses camarades, passage a la gloire de la Vivette, que les anciens nommaient Danamebi, ou encore Bloemenmagde chez les nains. Tandis que Geralt et Torque s'endorment, Jaskier travaille sa balade basée sur les aventures qu'il vient juste de vivre, mais avant cela il lui faut trouver un nom accrocheur... sans doute la plus difficile des taches à laquelle il ait été confronté ces dernières heures...
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Illustrations: Jana Komárková, merci a sfinger du forum officiel pour le partage
-La Vivette, que les anciens nomment respectueusement Danamebi est aussi connu sous l’appellation de la vierge des champs, Dana Méabdh en language Elfique, Bloemenmagde pour les nains. Il est dit qu'un jour, la Vivette, celle qui fait fleurir la terre par sa simple présence, viendra passer ses derniers instants parmi le peuple dominant. Héroïne de plusieurs légendes, l'une d'elles raconte que jamais sa vie ne prendra fin, et qu'elle veillera sur tous les peuples, peu importe leurs différences, leurs actes ou leurs histoires.
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posted the 04/03/2015 at 10:17 PM by
sorow
Désolé de pas assurer pour les news, Bloodborne, SOA et les cours prennent du temps.
Si j'ai un conseil a te donner, c'est de vraiment prendre le temps de lire les romans et de faire preuve de patience. J'ai moi même failli lâcher la lecture après les deux premiers bouquins, heureusement j'ai laissé une autre chance au bouzin, résultat j'en ai pris plein la tronche. Tout deviens plus évidents, les événements s’enchaînent a la perfection, bref c'est une oeuvre qui cache bien son jeu, mais une fois dedans ta juste envie de connaitre la suite.
PS: j'ai bien lu ton mp, je m'en occupe demain sans fautes, je suis trop claqué la.
ellie No soucy, je sais ce que c'est, les journées bien remplies ça me connait
Ça te rajoutera un enorme bonus d'avoir lu les livres je m'en rend compte maintenant que je les aient lus.