Rares sont les informations dévoilées sur le nouveau FPS des studios Monolith Productions, à qui l’on doit déjà les deux volets de No One Lives Forever. C’est donc avec grand plaisir que JF s’est rendu pour vous à la conférence de presse donnée dans les locaux du siège parisien de Vivendi Universal Games, pour la présentation du mystérieux F.E.A.R. (First Encounter Assault and Recon).
Une grande salle, des PC en réseau, un grand écran, toutes les conditions étaient réunies pour une grande conférence. Nous n’avions droit ni à la caméra, ni à l’appareil photo, voici donc les maigres informations que nous avons pu récolter.
Tu chtibes ?
Les journalistes ont d’abord été spectateurs d’une petite présentation du mode solo, la version qui avait déjà tourné à l’E3 dernier. Le scénario reste donc toujours aussi flou et toujours autant inspiré de
Half-Life : le joueur dirige un membre d’un groupe d’intervention spécial qui se retrouve envoyé dans une base militaire américaine (une grosse boîte d’aéronautique) où il se passe des choses étranges. Les commandos envoyés pour nettoyer le terrain ont tous été massacrés et vous êtes donc le seul espoir restant pour arranger la situation. La démo commence donc par l’approche du bâtiment en question par votre hélico, le joueur se retrouve sur le toit et se trouve face à une véritable boucherie. Les différents intérieurs font froid dans le dos, l’ambiance est sombre et malsaine, il y a peu de lumière et, très vite, le joueur aperçoit quelques traces de présences paranormales. Une fillette qui marche au plafond et extermine des commandos sans lever le petit doigt, une espèce d’imitation du célèbre Psychomantis de
Metal Gear Solid, bref,
F.E.A.R. prend le parti d’implémenter de la peur dans les moindres éléments du jeu. A la manière de la célèbre série 24, le joueur devra résoudre les différents mystères et faire le ménage en 12 heures, pas une de moins, pas une de plus, de quoi infliger quelque pression supplémentaire au joueur. Graphiquement, on peut dire que l’ensemble est très beau. De plus, un nouveau système de particules a été créé pour l’occasion et c’est un pur plaisir que de voir voler en éclats les différents éléments de décor ou encore de voir les effets de nos impacts de balles. Les effets de lumière sont très bien gérés et ne sont pas sans nous rappeler ceux de
Doom 3, sans pour autant les égaler.
La peur en multi
En terme de
gameplay, que ce soit en solo ou en multi, l’une des
features du jeu réside dans l’utilisation d’une sorte de bullet-time qui permet au joueur de ralentir l’action pour mieux massacrer ses adversaires. Si le principe n’est guère original car déjà vu et revu dans nombre de jeux jaloux du succès de
Max Payne, il est ici utilisé à bon escient. Si aucun journaliste n’a pu tâter la version solo, nous avons par contre pu nous essayer au mode multi, voilà donc pourquoi il y avait tant de PC. Le slow-mode est un atout indéniable en solo mais qu’en est-il en multi ? Et bien, les développeurs de chez
Monolith Productions nous ont agréablement surpris puisqu’ils ont su l’utiliser de manière ingénieuse. En effet, le ralentissement représente un bonus, unique, présent sur la map et le joueur qui s’en emparera en premier pourra l’utiliser. Il devra, après s’en être emparé, attendre que la jauge se remplisse, ce qui est plutôt ardu puisque les adversaires du joueur se feront un malin plaisir à le traquer histoire qu’il ne puisse l’utiliser.
Si le mode solo semble plus qu’attrayant et doté d’un scénario captivant, nous n’avons pas pu le constater par nous-mêmes, pour cause de confidentialité ; le mode multi est bien mené et plutôt intense à jouer mais cela ne suffit pas pour se donner une idée générale du jeu. Il faudra donc encore patienter pour en savoir plus sur ce titre prometteur.