Incarnant l'un des piliers incontestables de la Nintendo 64, Goldeneye 007 fut de plus l'un des premiers FPS digne de ce nom sur consoles, et surtout l'une des plus belles adaptations de licence à une époque où l'on commençait déjà à tomber dans des productions bas de gamme.

Et justement, petit détour nostalgique puisque, après avoir évoqué les projets annulés estampillés Conker, c'est par l'intermédiaire de son co-designer Martin Hollis que Rare balance une petite anecdote que l'adaptation de 007 en nous apprenant que le jeu n'aurait pas du tout ressemblé à ce qu'il fut si Miyamoto était parvenu à poser sa patte dessus.

En effet, l'homme déclare qu'en fin de développement, l'équipe de l'époque a reçu un fax de la part du créateur de Mario où ce dernier indiquait qu'il trouvait le jeu trop violent, qu'il fallait moins de meurtres et mieux (ou plutôt pire), qu'il serait « sympa » d'avoir une cinématique en fin de jeu où l'on aurait vu James Bond allait serrer la main de ses adversaires blessés à l'hôpital. De quoi envoyer à la corbeille le fameux « Permis de Tuer » mais les développeurs ont réussi à contourner la demande avec un générique qui indiquait clairement qu'il s'agissait d'une pure adaptation avec, comme dans le film, des acteurs.

Le genre d'anecdote qui prête à sourire devant la prudence d'époque de Nintendo (qui depuis a fait des partenariats pour Resident Evil, Bayonetta 2 ou le plus anecdotique Devil's Third).

(Source : The Guardian)