Il y a un débat qui fait rage à chaque fois qu’un jeu exclusif à une console est annoncé sur PC: peut on encore parler d'exclu? et si non, la perte du statut d'exclusivité handicape t il la console concernée?

Tout d'abord, pour une histoire de commodité on va se mettre d'accord sur les termes. Affin de ne pas passer 50 messages à dire que tel ou tel jeu n'est pas une exclusivité parce qu'on le retrouve sur une autre plateforme, même si dans le fond, on sait tous que ce n'est que de la sémantique tout ça et qu'on comprend très bien ce que veut dire notre interlocuteur.

Donc ici, nous parleront de:

Exclusivité: Jeu qui ne sort que sur la plateforme concernée, et uniquement elle (ex: sunset overdrive, infamous second son, etc...).

Semi-exclusivité: Jeu qui sort sur une autre plateforme (pc ou console old gen), mais pas sur la plateforme concurrente (ex: forza horizon 2, little big planet 3, etc...).

Car oui, ne nous leurrons pas, si les débats sur les exclus font rage sur les forums c'est uniquement parce que deux plateformes sont en concurrences (le plus souvent il s'agit de la PS4 et de la Xbox One).

Enfin, rappelons qu'en plus de tout ceci, les exclus ou semi-exclus peuvent être temporaire ou définitives.



Pour qui la semi-exclusivité est elle un problème?

Concrètement, on sait que l'intérêt des éditeurs et de sortir leurs jeux sur le maximum de plateformes possible à condition que les les coûts qu'entrainent un portage soient facilement rentabilisés. Portons plutôt notre regard sur les constructeurs, et les joueurs.

Le constructeur:

Il a des intérêts opposés vu qu'il est aussi éditeur. D'un côté il doit garder le plus d'atouts de séduction pour attirer les joueurs sur sa plateforme, et de l'autre il y gagne à vendre ses jeux au plus grand nombre, pas tant pour l'argent engrangée à court terme mais pour développer la popularité de ses licences.

L'une des solutions (dans un premier temps) est bien sûr de rendre ses jeux cross-gen, mais il ne peut pas faire ça sur la durée. En effet, le but est de convaincre les joueurs de passer sur la nouvelle machine, sans compter que plus le temps passe, plus ça pose un problème d'image "old gen" au jeu. Cette solution n'est, au finale, qu'une rustine pour pallier au faible parc de nouvelles consoles dans un premier temps, rien de plus.

Sortir son jeu sur PC est une solution à double tranchant et il faut donc bien étudier chaque cas.
Même si certains jeux pousseront les joueurs à acheter une console (ce qu'on appellera les system seller) ces jeux sont rare, ce n'est d'ailleurs pas tant leur statut d'exclusivité qui va propulser les ventes de la console que leur popularité.

Il est en effet plus efficace de vendre une console avec une bonne communication qu'en multipliant les exclusivité de moindre popularité, c'est ce qui explique les nombreux bundle regroupant une console et un jeu populaire même s'il est multi-plateforme (fifa, assassin's creed, call of duty, destiny, etc...)

Dés lors pourquoi ne pas tout sortir sur PC et investir des milliards en marketing? Tout simplement parce qu'une fois de plus ça pose un problème d'image. Si tous les jeux d'une console sortent sur PC, elle fini par avoir une image de "sous-PC" et le joueur peut se demander qu'elle sera la valeur ajoutée de cette console, et ce, paradoxalement, même s'il ne joue pas sur PC.

Il faut donc trouver le bon équilibre entre franchises populaires exclusives ou non à mettre en avant, et franchises à populariser semi-exclusives.



Le joueur:

On pourrait classer les joueurs en 3 catégories (il y en a plus en réalité), ceux qui jouent uniquement sur consoles, ceux qui jouent uniquement sur PC, et ceux qui jouent sur les deux.

Concrètement, pour le joueur qui ne joue pas sur PC, la semi-eclusivité et l'exclusivité reviennent au même, le problème ne se pose donc pas pour lui, tandis que le joueur exclusivement PC a peu de chances de se laisser séduire par une console, quelque soit ce qu'elle propose. Reste le problème du joueur "touche à tout".

Malgré ce que certains veulent faire croire, ceux qui jouent sur les deux supports ne sont pas si nombreux que ça, sans quoi les jeux multi plateforme ne se vendraient pas aussi bien sur chaque support, cela dit, ils ne sont pas non plus une masse négligeable et c'est les premiers concernés par le problème de la semi-exclusivité.

L'exclusivité est importante au moment du choix d'une console et les joueurs qui sont sur le point de sauter le pas regardent souvent les jeux à venir ou qui viennent d'être commercialisés, mais beaucoup moins les jeux déjà sortis depuis un moment.

Pour s'en convaincre, posez vous la question: qui achèterait aujourd'hui une PS4 pour Infamous Second Son ou une Xbox One pour Sunset Overdrive? Au vu des ventes de ces titres aujourd'hui, pas grand monde il semblerait, pourtant ce sont toujours des exclusivités.

Mais là où la question devient intéressante c'est une fois que le joueur possède la console concernée: que perd t il à ce que ses jeux soient portés sur pc?

Un jeu solo qu'il aura fini n'aura pas perdu de sa saveur rétro-activement parce que d'autres joueurs y ont enfin accès, et dans certains cas le joueur console peut même y trouver quelques bénéfices. On peut par exemple se demander si sans l'annonce de l'arrivée de Killer Instinct sur PC les joueurs One auraient eu droit à une saison 3, et le cross-play pour certins jeux peut assurer une communauté plus solide.

Au finale, les débats autour des exclusivités sur les forums ne se focalisent que sur l'aspect commerciale du problème, car tout est une question d'image. Mais si on regarde le problème d'un point de vue expérience de jeu, la semi-exclusivité apporte son lot de bienfaits.

Dés lors demandez vous, est ce si grave qu'une exclusivité console soit portée sur PC? Ne peut on pas plutôt se concentrer sur les aspects positifs de cette pratique plutôt que sur la futilité de pouvoir fièrement afficher une liste longue comme le bras de jeux qu'on est les seules à pouvoir faire? Et ce, même si dans les faits, plus grand monde ne se soucie de ces jeux passé quelques mois?

Quantum Break s'est révélé être une claque visuelle lors de la gamescom qui s'est déroulée il y a quelques jours à cologne, un jeu vraiment impressionnant sur le plan visuel, mais est ce une si bonne chose que ça?

Si il y a bien une leçon à retenir de ce début de génération de console c'est que de beaux atours ne sont pas suffisants pour convaincre. Par deux fois déjà on a pu constater cette réalité, et on ne peut pas dire que la presse ait pris parti puisque ce sont des titres annoncés exclusifs à la one pour l'un et à la PS4 pour l'autre qui en ont fait les frais. Vous avez déjà deviné que je parlais de Ryse Son of Rome et de The Order 1886.



Essayons de nous remémorer comment les choses ont dégénérées pour ces deux jeux. En premier lieux, se sont les graphismes qui ont mis tout le monde d'accord, et il n'y a pas grand chose à redire dessus puisque aujourd'hui encore, chacun de ces softs est la référence graphique de sa console.

Là ou les choses se sont corsées c'est quelques mois avant leur sortie.

Ryse Son of Rome à tout d'abord été pointé du doigt à cause d'une présentation maladroite en god mode qui donnait l'impression que les combats n'étaient qu'une succession de QTE, qui, de surcroit, ne semblaient pas avoir de réel incidence, puisque les exécutions avaient lieu, que la manipulation soit réussie ou non. Crytech s'est enlisé dans les explications mais le mal était fait en terme d'image.

Par la suite, les tests ont épinglés Ryse sur la répétitivité de son gameplay et le jeu s'est tapé une moyenne metacritic de 60.

L'origine de la débacle de The Order 1886 est un peu différente. les trophés d'un joueur ayant fini le jeu avant sa sortie affichaient qu'il avait mis un peu plus de 5 Heures à boucler l'aventure, ce qui a provoqué une vague de mécontentement malgré les dires de l'intérréssé qui annonçait avoir joué plus que 5 heures.
un certain nombre de sites anglophones ont essayé d'endiguer cette déferlante de haine qui noyait le jeu, mais au moment des tests la messe était dite.

La plus part des sites ont finalement reprochés au jeu son trop grand nombre de QTE et sa faible durée de vie, et c'est une moyenne de 63 qui s'affiche à côté du titre sur metacritic.

On est en droit de se demander si les avis de la presse spécialisée, ne sont ils pas influencés par le contexte. Peuvent ils se permettre d'encenser un jeu qui subit les foudres des joueurs?
n'ont ils pas peur de passer pour des "noobs aveuglés par la poudre aux yeux graphique", ou sont ils tout simplement sincères? Sévère mais juste la presse spé?



Quantum Break est il voué à connaitre le même destin funeste? C'est une possibilité. Certes, le jeu de remedy met tout le monde d'accord (ou presque) sur le plan visuel, mais à quelques mois de sa sortie, qu'en est il des previews? Prenons en 3 au hasard, histoire de prendre un peu la température.

Le site trustedreview.com tout d'abord précise que la démonstration était faite sur un PC alors que le jeu est une exclusivité Xbox One. Il reconnait que la démo qu'ils ont pu voir était au dessus de celle présentée un an auparavant et que graphiquement, c'est le plus beau jeu Xbox One à ce jour. En revanche, le rédacteur semble avoir de gros doutes sur ce qu'apporteront les épisodes live qui entrecouperont les phases de gameplay.



Le reproche est fait à remedy de ne pas avoir su assez bien expliquer en quoi ces épisodes étaient une part importante de l'expérience. Le site compare ces épisodes aux vidéos que les développeurs se sentaient obligés d'intégrer dans les années 90 et que les joueurs devaient endurer.

Enfin, en terme de gameplay, le journaliste précise que bien que les mécaniques de jeux semblent intéressantes au premier abord, leur application manque de cohésion et le soft parait ennuyeux à jouer.



De son côté, le site press-start.com trouve le jeu prometteur, il compare le gameplay, et plus précisément l'utilisation des pouvoirs, à une version linéaire d'Infamous Second Son, mais s'empresse de dire que c'est un compliment.

Niveau ennemis, le jeu semble proposer une "diversité descente", on peut donc penser que Quantum Break ne souffrira pas d'une des tares d'Alaln Wake. reste l'épineuse question des épisodes live.

Le site nous explique que selon remedy, le fait de faire des choix qui influencent les épisodes participeront à la rejouabilité du soft. Le rédacteur de cette preview reste prudent en rappelant que les essais de ce genre ont rarement rencontré le succès, mais il fait confiance au talent de Remedy en terme de narration et de gameplay, et pense que le studio finlandais est sur la bonne voie.



C'est un autre son de cloche auquel on a droit de la part du site kotaku.com. Dés le titre, le ton est donné:



dés les premières ligne, l'auteur de l'article décrit Quantum Break comme un jeu de tir fade entrecoupé d'épisodes de 20 minutes d'une mauvaise série télé.
Après de petits passages égratignant la cohérence des pouvoirs temporels, et leur manque d'originalité, le journaliste explique que les phases d'actions n'étaient pas excitantes à regarder.

Au sujet des phases de plateforming, le pigiste nous dit qu'elles paraissaient plutôt bonnes graphiquements mais qu'il était difficile de s'enthousiasmer pour un N'ième plateformeur utilisant le contrôle du temps.

Enfin, en ce qui concerne les épisodes, kotaku estime qu'ils cassent l'action en plus d'êtres ternes, mauvais et bourrés de clichés.



Alors, Quantum Break sera t il considéré comme un pétard mouillé par la critique à l'instar de The Order et Ryse? Avant de tirer des conclusions à partir des preview citer plus haut il est important de préciser que les journalistes n'ont pas pu toucher directement au jeu, ils étaient simple spectateur de la démonstration.

L'avenir nous dira si Quantum Break sera reconnu comme un chef d'oeuvre, un jeu passable ou une daube.

En ce qui me concerne, quelque soit l'opinion publique autour de ce jeu, je lui laisserais sa chance en le prenant à son lancement. après tout j'ai bien aimé Ryse (mon avis est disponible ici) et j'en connais pas mal qui ont pris beaucoup de plaisir avec The order. Au finale la presse vidéo-ludique n'a de pouvoir que celui qu'on lui donne.

Chaque génération de console regorge de jeux ambitieux, mais il y en a toujours quelques uns pour sortir du lot, des jeux qui ont ce petit plus qui font avancer à eux seule la toute gen.

Chaque jeu à ses propres ambitions mais une poignée de titres à venir cherchent à aller plus loin que les autres. Je vous propose une liste des jeux qui, selon moi, ont suffisamment d'ambition pour se poser en référence dans leur genre et tirer la gen vers le haut...si les promesses sont tenues.

Crackdown 3



Crackdown 3 sera le premier jeu à utiliser le fameux cloud computing que Microsoft avait évoqué au lancement de sa console. Le principe dans le cas de ce jeu est de calculer, à l'aide de serveurs distants, toute la physique consécutive à la destruction des bâtiments et des réactions en chaine induites.

Selon Microsoft, cette technologie permet de fournir la puissance de 20 Xbox One au joueur, en résulte une ville 100% destructible dans le mode multi joueur, du jamais vu à ce jour.

Cuphead



Jouer à un jeu aussi beau qu'un dessin animé est un rêve de gosse. Bien sûr on connais tous le célèbre dragon's lair mais c'était plus un dessin animé interactif, et plusieurs jeux se rapprochent grandement du rendu dessin animé avec le cell shading, mais cuphead va encore plus loin, l'illusion est tout simplement parfaite pour ce jeu visuellement bluffant.

Halo 5



Halo 5 s'annonce gargantuesque en terme de contenu. On nous annonce une campagne deux fois plus longue que celle d'halo 4 jouable en coop à 4 (en ligne uniquement), 20 maps multi au lancement dont aucune ne sera issue de la campagne ni aucun remake d'anciennes maps, suivi de 15 maps qui sortiront gratuitement en DLC jusqu'à juin 2016 (à titre de comparaison titanfall qui est basé sur le multi n'en proposait que 15), un mode forge toujours plus complet, un mode de jeu réunissant 24 joueurs + des bots, etc...

Souhaitons que la richesse de contenu du prochain halo inspire les autres développeurs.

Metal Gears Solid 5



Le dernier Metal Gears Solid de Kojima (je crois que ce coup ci on ne peut plus en douter) pourrait bien être son chef d'oeuvre. Il ne se contentera pas d'être un jeu d'infiltration open world, il proposera également un aspect gestion de sa base assez poussé. On devra recruter du personnel, l'attribuer à différents postes, l'entrainer, maintenir une interaction sociale avec ses hommes, les faire travailler à développer notre équipement, développer l'infrastructure de notre base, de nouvelles technologies, etc... Déjà a ce niveau c'est énorme, mais en plus, le jeu proposera, via un mode en ligne, de s'attaquer aux bases d'autres joueurs, (uniquement les portions utilisées en mode online) offrant ainsi un nombre quasi illimité de maps à inflitrer pour les uns, et la possibilité de vivre pour une fois le jeu d'infiltration "de l'autre point de vue" (à savoir, celui de l’agressé) pour les autres.

Nevermind



Nevermind est un projet indépendant financé via kickstarter. Ce jeu sera un survival horror qui analysera le rythme cardiaque du joueur via kinect ce qui aura un impacte directe sur le gameplay. l'impacte de cet feature n'est pas encore claire, mais rien que le fait de miser sur cette feature est intérréssant et novateur. Selon les premiers retours, la détection du rythme cardiaque fonctionne très bien

No Man's Sky



No man's sky utilisera la génération procédurale (un procédé qui consiste à faire calculer à la machine les éléments du jeu à la volée plutôt que d'aller les chercher dans une librairie). Le résultat sera un univers quasiment infini à explorer avec des centaines de milliards de planètes, un jeu sans limites ou presque qui redonnera un nouveau sens au mot liberté dans les jeux vidéo.

Quantum Break



Quantum Break pousse la narration plus loin que n'importe quel jeu avant lui. outre les cinématiques ingame, et in engine qui suivront le héros, il proposera de vrais épisodes live avec un casting solide, explorant un autre pan de l'histoire. Mais la cerise sur le gâteau c'est que ces 4 épisodes qui viendront ponctuer les chapitres du jeu seront influencé par vos choix in game. Certainement le jeu le plus ambitieux à ce jour en terme de narration.

The Last Guardian



A l'époque de Fable 2, Peter Molyneux avait pour ambition de créer une forme d'empathie entre le héros et son chien, si le résultat était sympathique pour l'époque, Ueda et sa team ico relèguent aujourd'hui le travaille du créateur anglais au rang de simple brouillon. L'émotion qui se dégage de The Last Guardian, l'interaction entre le jeune garçon et son griffon sont une véritable leçon pour tout ceux qui voudraient créer de l'empathie dans leurs jeux, du grand art.

A quelques heures de la fin de la campagne kickstarter, les dés sont jetés pour The Lost Pisces qui n'arrivera finalement même pas à atteindre 10% du financement souhaité. Nous n'auront étés que 400 contributeurs à soutenir le projet, et on sent que les développeurs qui ont déjà passés 3 ans sur ce jeu encaissent le coup difficilement.

Pour ceux qui ne connaissent pas le projet, c'est un jeu d'action/aventure à la troisième personne qui devait proposer comme originalité de mettre à contribution Kinect affin d'avoir une réele interaction avec le personnage principale. En gros, imaginez le projet Milo dans un univers SF. Kinect n'était pas obligatoire mais les développeurs se focalisaient pas mal sur cette feature très prometteuse.

Sur le coup, m'a première réaction en voyant le terme de la campagne kickstarter arriver à été de me dire "bon bah, le projet n'a pas convaincu, ou il n'a pas bénéficié d'une exposition suffisante, tant pis", j'ai cependant cherché dans les news du studio pour savoir si malgré l'échec du financement le projet allait continuer, et c'est là que j'ai lu quelque chose qui m'a mis hors de moi.



Avant de vous révéler ce qui m'a passablement agacé et dégouté, je vais commencer par les bonnes nouvelles, car heureusement, il y en a.

- La première, c'est que le projet n'est pas annulé, au contraire même, en plus des versions PC et Xbox One originellement prévues, les développeurs vont aussi travailler sur des versions Mac et PS4. Ils vont simplement se mettre en chasse d'autres sources financières ce qui va leur prendre plus de temps.

- Autre bonne nouvelle, la campagne Kickstarter leur a offert une certaine exposition et d'autres développeurs ont ainsi découvert le projet et ont pu rejoindre la petite équipe pour la renforcer.



"Mais alors de quoi il se plaint?" devez vous vous demander. Eh bien c'est le comportement des joueurs qui me désole.

Voici ce qu'on peut lire dans les actus du jeu sur la page kickstarter:



Et voilà, pour rendre le jeu accessible au plus grand nombre on se standardise, on fait une croix sur ce qui faisait la particularité de ce jeu juste parce que les joueurs n'ont pas voulu de cette originalité alors que, comme l'ont claironnés les développeurs, c'était une feature facultative.

Kinect n'était pas nécessaire, pourtant rien que le fait qu'il soit prévu a suffit à décourager des potentiels backers qui ont même étés jusqu'à exprimer leur "mécontentement".

Mais merde quoi! Des TPS classiques on en a des dizaines qui arrivent, pourquoi en vouloir un de plus? Pourquoi ne pas laisser la chance à des gens talentueux de faire avancer le jeu vidéo en explorant une nouvelle direction?

Non, l'innovation n'a pas sa place auprès des "joueurs" qui n'ont pas de mal à se mobiliser pour un clone de banjo et kazooie ou pour la suite d'un jeu vieux de 15 ans dont les mécanismes narratifs sont basé sur des QTE, mais pour l'innovation, là il n'y a plus personne, au contraire on va dire aux développeurs d'enlever ce qui fait qu'une expérience se démarque.

Industrie de merde!

Lors de l'E3 2015, Microsoft à présenté un nouveau pad qui a l'air vraiment séduisant si ce n'est le prix de 150$.

Cette manette propose de s'adapter aux goûts du joueur, en lui permettant de changer la croix directionnelle, d'ajouter des touches au dos, de changer la hauteur des sticks analogiques, la forme de la croix directionnelle, et même de configurer les touches et leur sensibilité via une application qui enregistrera dans le cloud votre configuration favorite.



Seulement voilà, aussi séduisante que soit cette manette, est ce vraiment une bonne chose?

En effet, cette manette pourrait offrir un avantage à ceux qui l'ont face aux joueurs qui restent avec le pad classique, ce qui peut déséquilibrer les parties sur les jeux compétitifs. Personnellement, la situation me dérange car j'ai l'impression qu'on favorise les joueurs qui ont les moyens, un peu comme certains "paye to win" tellement décriés par la communauté.

D'un autre côté, dans certains cas particulier (et donc rarissime) de joueurs ayant des problèmes moteurs aux mains/doigts, pouvoir réattribuer les touches aux nouvelles gâchettes au dos pourrait être une bonne chose.

Et vous, que pensez vous de cette initiative de Microsoft? Ce pad vous séduit il ou est ce une erreur?

Après les jeux qui m'ont enthousiasmés, voici ce qui m'a déçu lors de cet E3 2015:

Le Nintendo Digital Event

La vidéo commençais pourtant bien, avec beaucoup d'humour, malheureusement elle s'attardait trop sur la 3Ds et pas assez sur la WiiU. une seule annonce pour la console de salon, un mario tennis certes sans doute marrant mais déjà vu, des interview de développeurs assommantes pour chaque jeu, un gameplay pour starfox enfin dévoilé mais pour lequel on ne peut s'empêcher de penser "tout ça pour ça", et surtout de grands absents, où sont passés Zelda, project zero 5, devil's third, etc...?



La conférence Electronic Arts

C'est bien simple, je me suis rarement autant fait chier pendant une conférence E3, c'est au point qu'ils ont réussis à m'achever et j'ai été me coucher loupant ainsi celles d'ubisoft et de sony. Seule Star Wars a éveillé mon intérêt, mais aussi prometteur soit il, il ne peut pas sauver toute la conférence à lui tout seule.



La direction que prend le marché

A une époque, quand on achetait un jeu, il était terminé, puis on a eu les sorties précipitées rectifiées à coup de patchs correctifs. Aujourd'hui il est triste de constater qu'un nouveau pallier à été franchi. D'un côté Sony qui présente le lancement d'un projet kickstarter, de l'autre Microsoft qui met en place son propre système d'early access, oui, maintenant on nous vend des jeux toujours en cours de développement.



Les grands absents de l'E3

Outre les jeux Nintendo évoqués plus haut, j'attendais de voir certains jeux comme la saison 2 de D4, blues & bullets, j-star victory, mais aussi d'hypothétiques jeux à destination de kinect, des J-RPG sur Xbox One, etc... leur absence me chagrine quand même pas mal.



Le comportement des fanboys

Des gens détestables. de mauvaise foi, ils sont incapables de reconnaitre que la console concurrente puisse accueillir des jeux séduisants. Pire, ils ne se réjouissent pas de pouvoir jouer à certains jeux, mais juste que les joueurs de "l'autre camp" n'y aient pas accès. Les fanboys se montrent également agressifs, désagréables, intolérants, et retournent leurs vestes sur certains sujets encore plus vite que flash (le super héro de DC hein, pas le chien de Roscow) court aux toilettes pendant une gastro.

Les conférences sont finis, on continu d'avoir quelques infos mais je crois que je peux déjà donner mon ressentit sur ce qui m'a marqué lors de cet E3 2015 en positif comme en négatif. Et pour commencer, je voulais lister les jeux qui m'ont vraiment enthousiasmés (oui je sais, le terme est démodé, je devrais dire "hypé", mais bon...).
Petite précision, ce n'est pas un classement, les jeux sont mis dans un ordre aléatoire.

The Last Guardian

Le jeu ne semble pas avoir évolué visuellement depuis la PS3, la direction artisitique est plutôt sympa (sans être extraordinaire), et le gameplay semble assez convenu, mais alors putain que c'est impressionnant comment ils arrivent à insuffler la vie dans ce griffon, ça promet un jeu chargé en émotions et ça, j'adore.



Gears of War 4

Je me suis pris une claque avec Gears of war 4, c'est beau, l'environnement est en perpétuel mouvement mais c'est surtout la mise en scène lors du passage de la tempête qui m'a impressionné avec le pont qui s’effondrent, les débris qui volent et les éclaires qui font des ravages, du grand spectacle, tout simplement.



Cuphead

Alors là je crois que c'est simple, ce jeu est un fantasme devenu réalité. J'ai toujours voulu jouer sur un dessin animé, et dragon's lair me faisait rêver juste pour ça, même si je n'ai jamais pu y toucher. Croyez moi que j'attendais depuis longtemps un jeu comme Cuphead, et je ne louperais pas sa sortie.



Horizon Zero Dwan

Ce combat épique contre un mecha dinosaure gigantesque, cet environnement aux couleurs chaudes qui contraste avec la froideur des créatures artificielles, sans doute un des jeux qui m'a le plus impressionné lors de cet E3, j'ai hâte d'en voir plus.



Halo 5 Guardians

Enfin!!! Enfin une mise en scène spectaculaire dans un Halo, le jeu est plutôt joli (si on adhère aà la direction artistique) mais c'est surtout ses promesses qui m'enthousiasment, une dimension coop plus poussée, des personnages qui paraissent plus travaillés et un mode de jeu multi (warzone) très prometteur, il n'en faut pas plus pour en faire m'a plus grosse attente de l'année.



Fallout 4

Je suis impressionné par la richesse de ce jeu, ce n'est pas juste un RPG open world, on choisi notre vue, notre système de combat on peut trouver des minis jeux a mettre sur le pipboy, construire son abri de A à Z, etc...bref, on est totalement libre d'apprécier le jeu comme on le souhaite.

Le site CramGaming s'est amusé à comparer les effets de pluie des 3 jeux de course du moment, à savoir Forza Horizon 2 (XOne), Driveclub (PS4) et Project Cars (multi). Le site précise que ce comparatif est fait uniquement avec les jeux de base et donc, que les DLC comme tropical storms pour Forza Horizon 2 ne sont pas pris en compte.



Pour la vue cockpit, il n'y a pas photo, Evolution studios à vraiment fait un travaille remarquable, le mouvement de l'eau sur le pare-brise est absolument bluffant. Forza Horizon 2 s'en tire honorablement mais se situe clairement plusieurs crans en dessous, tandis que Project Cars fait peine à voire.

Au niveau de la vue extérieur c'est déjà plus difficile de les départager cela dit, dans le cas de project Cars, Slightly Mad Studios à eu la bonne idée de rajouter des gouttes d'eau sur l'écran comme s'il s'agissait d'une caméra, donnant ainsi un effet visuel plutôt sympa.

Ce comparatif ne doit pas servir à alimenter une N-ième guerre des consoles à base de kikalaplusgrosse (surtout que comme on le sait tous, ces jeux ne sont pas comparables) mais de intéresser à la manière dont trois développeurs, tous basés au royaume uni, ont gérés l'effet de pluie dans leur jeu.

J'en ai vu beaucoup se plaindre de la linéarité (évoquée par un insider) du prochain blockbuster de sony: the order 1886, mais à y réfléchir, est ce vraiment le problème? la linéarité est elle gage de pétard mouillé?

Qu'est ce que la linéarité?

La linéarité est un principe qui consiste à se référer à une ligne, le plus souvent, dans le domaine du jeu vidéo on l'associe au fait de se déplacer d'un point A à un point B sans avoir d'autres alternatives.



En ce sens, les jeux de plateformes 2D ou les bons vieux shoot them up sont les exemples parfaits de ce qu'est la linéarité dans un jeu, mais ce limiter à cette image serait réducteur, les jeux évoluant, et on peut grossièrement définir deux types de linéarité.

La linéarité scénaristique:

On l'oublie souvent mais c'est la plus répandue. La plupart des scénarios de jeux nous font partir d'un postulat de départ pour nous amener à une conclusion décidée à l'avance en passant par une succession d'évènements que les joueurs rencontreront dans un ordre bien précis.



Prenons l'exemple de la série Assassin's creed, plus particulièrement le brotherhood (un des rares que j'ai terminé). C'est un jeu en open world, avec pas mal de quêtes annexes, ce qui est à l'opposé de notre définition de la linéarité. Pourtant, D'une certaine manière, Assassin's creed est un jeu linéaire. En effet, pour avancer dans l'histoire, vous n'avez d'autres choix que de remplir les missions de la quête principale dans l'ordre où elles vous sont données.



En opposition à ça, prenons l'exemple de mass effect. Dans le jeu de bioware, hormis lorsque l'on se balade sur la citadelle ou dans quelques zones dédiées au scénario, on se retrouve avec un shooter linéaire lors des missions, mais ces dernières peuvent être faites dans l'ordre de notre choix, même en ce qui concerne les missions principales, faisant que le joueur découvre des éléments de l'histoire dans l'ordre de son choix.

La linéarité dans le gameplay.

Là les choses semblent simples, on part d'un point de départ, et on suit un chemin tout tracé vers la fin du niveau. Cela dit il est important de préciser qu'il y a plusieurs degrés de linéarité. Si dans un gears of war 3 ou dans un killzone 3 elle est évidente, pour d'autres jeux c'est plus compliqué, et pour illustrer cet état je vais prendre deux exemples:



Pour commencer prenons en exemple la série Halo, et tant qu'à faire, le plus récent: halo 4. Sur le papier il propose un déroulement linéaire, aussi bien au niveau du jeu (succession de maps à parcourir d'un point A à un point B) qu'au niveau narratif. Cependant, si certains passages comme celui dans la jungle sont indéniablement linéaires, d'autres, plus vastes, laissent le choix au joueur de les aborder comme bon lui semble.

Par exemple, dans le niveau illustré par l'image ci-dessus, le joueur peut le parcourir à pied, utiliser un ghost (véhicule terrestre), ou un banshee (véhicule aérien), on nous laisse donc le choix entre plusieurs manières d'aborder le niveau.



L'autre exemple est le dernier titre de naughty dog: the last of us. Là encore le déroulement est totalement linéaire sur le papier, mais cette linéarité est atténuée par les choix offerts au joueur. Passera t il du temps à fouiller les zones du jeu? Utilisera t il l'alcool trouvé pour faire un medikit ou un cocktail molotov? quelles compétences développera t il au cours de l'aventure? Tout ces choix auront un impacte sur l’expérience de jeu, ce qui fait qu'on s'éloigne du concept de "ligne à suivre".



Après je ne dit pas que tous les jeux sont linéaire, on peut trouver quelques contre-exemples comme fallout 3. Le jeu est un open world, on peut faire les missions de la quête principale dans l'ordre que l'on souhaite, nos choix ont une incidence sur la fin de l'histoire, et même les combats peuvent se jouer à la manière d'un fps ou d'un rpg classique.

Bref, tout ça pour dire qu'il y a plusieurs degrés de linéarité selon le jeu, et que ça n'a pas de sens de tout mettre dans le même sac, pas plus que d'en pointer un du doigt, vu que l'écrasante majorité des jeux (mais pas tous, on est d'accord) proposent de toute manière une certaine linéarité à un moment ou à un autre. Maintenant abordons une autre notion:

Les jeux scriptés.

Selon moi c'est un point important car beaucoup de joueurs ne font pas la nuance entre linéaire et scripté. Sur le principe, un jeu scripté est un jeu qui fait appel à des scriptes (j'ai enfoncé une porte ouverte là, non?). Le terme est assez générale vu qu'il peut comprendre à la fois le déroulement de l'aventure (on conduit une voiture quand on nous l'impose, on utilise un fusil de sniper dans une phase dédiée, etc...) et les interactions programmées avec l'environnement du personnage joué.



L'un des meilleurs exemples de jeu scripté qui me vient à l'esprit est la série uncharted. Dans cette série le déroulement est linéaire bien sûr, mais surtout scripté, le joueur fait ce que l'on attend de lui (phases d'escalades, phases de fuite devant un danger, énigme, etc...) et les interactions avec l'environnement se feront quoi qu'il arrive. Vous pouvez faire le jeu 10 fois, ce sera toujours le même panneau qui se décrochera au passage de Drake quand celui ci escaladera une façade de maison par exemple.

L'inconvénient du jeu scripté, c'est qu'il sacrifie à la rejouabilité, mais l’avantage c'est qu'il permet au développeur de mieux maitriser le rythme de son jeu et les effets qu'il veut obtenir. Si uncharted est si populaire c'est bien pour sa mise en scène hollywoodienne qui décoiffe, ce qui ne serait pas possible avec un jeu non scripté.

Au finale, qu'un jeu soit linéaire ou non, scripté ou non, ce n'est pas ça qui fera qu'il sera bon ou mauvais, ce qui importe c'est de savoir à quoi s'attendre et de prendre les jeux qui conviennent à nos attentes. Tout dépend si on recherche plus de liberté ou plus de spectaculaire.

Il y a quelques mois, après avoir analysé une interview de Phil Spencer et différents éléments, j'en était venu à la conclusion que Rise of the Tomb Raider n'arriverait pas sur PS4 (ou au mieux dans le cadre d'une compile en fin de gen).

Du coup, j'en avai fait un article intitulé: "[avis perso] Tomb Raider "2" n'arrivera pas sur PS4" pour tout poser à plat. Bien que j’espérai me tromper, c'était devenu une certitude. Mais aujourd'hui, un élément nouveau est venu souffler une petite brise de doute, un grain de sable est venu s'incruster dans le rouage, mettant à mal cette certitude. exposons les faits:

Juste une vidéo:

Pas de déclarations, pas d'articles détaillés, pas de fiches sur un site de ventes en ligne, seule une vidéo mise en ligne par Microsoft le 15 janvier a bouleversé ce que je prenais pour acquis. La voici:



Comme vous pouvez le constater, on peut lire pour Rise of the Tomb Raider l'annotation "only on xbox holiday 2015".



Rien de nouveau, me direz vous, Phil Spencer avait déjà lourdement insisté sur le "il sortira uniquement sur Xbox en 2015". Certains avaient vu dans cette insistance, couplé à la déclaration selon laquelle le deal avait une durée, un signe que le jeu arriverait sur PS4 l'année suivante. D'autres, dont je fais parti, voyaient surtout l'arrivée du jeu sur PC se profiler.

Qu'est ce qui change ce coup ci?

Ce qui change c'est la mention qu'on peut lire sous le titre d'un autre jeu: Ori & the blind forest.
En effet, on y lit clairement la mention: "only on xbox one"



Hors, ce jeu à été officiellement annoncé sur Xbox one et PC pour début 2015. Peut on en déduire que pour Microsoft, le PC ne compte pas quand ils parlent d'exclusivité? Si c'est le cas, le fait de préciser que Rise of the Tomb Raider ne soit exclus aux consoles Xbox que pendant les vacances de fin d'année 2015 laisse penser qu'il sortira ensuite sur une autre console.

Dans un tel cas, on pense immédiatement aux Playstations, il y a peu de chances que le jeu ne sorte que sur WiiU en 2016 (même si on à déjà eu le cas sur la précédente génération avec dead rising ou encore table tennis), voir même, soyons honnête, il y a peu de chances qu'il sorte tout court sur WiiU.

Du coup, c'est validé? Il sortira sur PS4?

A ce stade c'est encore impossible à dire. Les éléments que j'avais souligné lors de mon précédent article sur le sujet, sont toujours d'actualité. Si la première chose qui vient à l'esprit en voyant cette vidéo est que le prochain Tomb Raider sera bien une exclu temporaire qui arrivera par la suite sur PS4 voir PS3, il y a d'autre éventuelles explications:

Lorsqu'on se rend sur le site officiel d'Ori & the blind forest on peut lire une news datée du 21 novembre 2014 précisant que le jeu sortirait début 2015 sur PC et xbox one, puis, plus tard sur xbox 360. Hors la mention sous le jeu dit bien qu'il est exclusif "xbox one" et non pas "xbox" comme c'est le cas par exemple pour Forza Horizon 2.



Que peut on déduire du cas d'Ori dans ce cas? Plusieurs possibilités:

- C'est tout simplement une erreur du service marketing de Microsoft.

- Le "plus tard" peut vouloir signifier que le jeu ne sortira pas sur 360 en 2015, hors cette vidéo mentionne des jeux déjà sortis ou qui seront disponibles dans l'année.

- Ori a été annulé sur PC et 360 mais l'info n'a pas encore été officialisée.

Maintenant, chacun fera sa propre interprétation de ce qui ressort de la communication de Microsoft autour de Rise of the Tomb Raider. En ce qui me concerne, je pense que Microsoft à tout simplement fait une erreur concernant la mention sous Ori, ce qui du coup, laisse penser que la mention "holiday 2015" de tomb raider peut toujours ne concerner qu'une probable version PC.

Pour finir, je suis toujours partagé entre ce que je pense, et ce que je souhaite, car dans le fond, j'espère toujours que le prochain Tomb Raider, tout comme le prochain Street fighter ne resteront pas enfermés sur leurs machines respectives, et que le maximum de joueurs pourront s'en donner à coeur joie sur ces deux jeux.

Lors de l'E3 2014, nous avons découvert le trailer d'un jeu développé par Platinum games (bayonetta, vanquish, wonderful 101...) pour le compte de Microsoft.

Depuis c'est le silence radio sur ce jeu, impossible de savoir ce qui nous attend, tout juste avons nous pu lire que le trailer est très proche de ce qu'on trouvera dans le jeu. Je vous propose donc, en attendant d'avoir des informations concrètes, d'analyser ce trailer pour voir ce qu'on peut en tirer.

Cette analyse se penchera sur 3 axes: l'univers du jeu, les dragons, et pour finir le héros.

-1- L'univers du jeu:



On peut constater qu'on se trouve sur une planète qui semble sauvage, avec une végétation dense, des créatures de tailles disproportionnées et peu, ou pas de structures artificielles. Pourtant les humains sont loin d'êtres primitifs au vu de leurs vêtements et de leurs accessoires.

Cette différence laisse donc clairement penser que l'action ne se déroule pas à l'endroit où les humains vivent. Cela dit, comme on le verra plus tard, ces derniers semblent avoir une relation privilégiée avec les dragons, qui eux pourraient tout à fait êtres originaires de cet endroit.

Il parait donc évident qu'en tant qu'humain, on aura droit à des phases d'actions au sol et d'autres à dos de dragon.

-2- les dragons:



Comme précisé plus haut, il semble que le dragon qu'on voit ait une relations forte avec le héros du jeu. Cette relation ne s'arrête pas à un clin d’œil de ce dernier, en effet, on peut voir le dragon et l'humain se prêter main forte, travailler de concert pour terrasser leur ennemi, et même aller jusqu'à se sauver la vie mutuellement.

On remarquera aussi que le dragon attaque avec des flammes normales lorsqu'il est seule, mais qu'il génère une énergie verte lorsque son compagnon humain est avec lui.

Autre fait troublant, chaque dragon allié arbore une lueur de couleur différente, on peut donc penser que chaque humain à une relation exclusive avec le dragon qui l’accompagne et que ça se traduit par ces énergies colorées qu'ils utilisent.

-3- Le "héros":



Je crois que ça n'aura échappé à personne, mais le protagoniste principale de ce trailer à vraiment tout du branleur. Non mais franchement, prendre le temps de se mettre de la musique en plein combat, c'est loin d'être une réaction héroïque. Cette attitude effrontée face au danger, me fait un peu penser au jeune dante du devil may cry de Ninja Theory.

Outre le fait qu'il maitrise le combat à l'épée et le tir à l'arc, le plus intéressant chez ce personnage est son bras qui ne parait pas être humain. Il se pourrait que ce bras soit la source de la fameuse énergie verte évoquée plus haut.

Serait ce suite à une greffe de cellule de dragon? où est ce le résultat d'un artefact? A moins que l'humain et le dragon ait un lien génétique depuis leur naissance?

Quoi qu'il en soit ce bras donne clairement un indice sur la relation fusionnelle entre l'homme et la créature. C'est d'autant plus flagrant quand on voit que l'armure qui recouvre notre faux blond est composée d'écailles (de dragon?), un peu comme une seconde peau. Même les cornes qui ornent son casque sont similaires à celles de sa monture.

-4- En conclusion:

J'ai essayé d'être le plus neutre possible concernant les éléments analysés ci-dessus, chaqu'un peut dés lors se faire sa propre opinion, mais pour cette conclusion, je vais me permettre de dire ce que j'en pense:

Connaissant le passif de Platinum Games, il me parait évident qu'ils vont nous pondre un jeu d'action survolté. J'imagine mal Microsoft investir des millions pour leur laisser faire autre chose que ce pour quoi ils sont réputés. Cela dit, on aura sans doute une histoire scénarisée qui soulignera la complicité entre l'homme et le dragon.

Bien que j'imagine qu'on aura droit à un beat them all classique au niveau des combats, il est certain qu'on aura droit à des phases de shoot à la panzer dragoon, et je ne serais pas surpris de voir quelques QTE pour mettre en scène les actions combinées entre notre personnage et son dragon.

Enfin, il n'est pas impossible qu'on ait droit à quelques éléments de RPG, qui pourraient prendre la forme de points de compétences à répartir, ou de phases de dialogues avec les autres chevaucheurs de dragons, voir, pourquoi pas, la possibilité de donner des ordres à ses coéquipiers, à moins que ces derniers soient gérés tout simplement par d'autres joueurs lors de parties multijoueurs en coopération.

Pour finir, je vous laisse avec le trailer du jeu, n'hésitez pas à le commenter.

Bonsoir les amis.
Certains le savent sans doutes, je suis un gros fan d'halo et de son multi depuis le tout premier sur lequel on organisait régulièrement des lan avec des potes (il ne proposait pas encore le jeu en ligne).
Après 10 parties sur la Bêta, voici mes premières impressions:

Le contenu:

Pour le moment, seule 2 maps (Truth et Empire) sont disponibles ainsi qu'un seule mode de jeu (assassin en équipe).

Truth est un remake d'une map d'halo 2: le vaisseau (midship), tandis qu'Empire est une nouvelle map se situant dans un bâtiment de l'unsc.

Au cours des 3 semaines que durera la Bêta il devrait y avoir d'autres maps (jusqu'à 7), et d'autres modes de jeux, ce sera l'occasion de reparler de cette bêta.

Enfin la personnalisation est très limitée au début mais on gagne des armures et des casques petit à petit. A noter que c'est purement cosmétique et que ça n'influe pas sur le jeu.



Le rendu visuel:

Visuellement le jeu est plutôt joli sans être une méga claque. Niveau modélisation il est au niveau d'halo 4, il propose également de jolis effets de lumières et de particules, en revanche il y a de l'aliasing, j'espère qu'ils règleront ça dans la version finale.

Le principale c'est qu'on garde une action toujours lisible à l'écran, tout en ayant un jeu qui n'est pas désagréable à l'oeil.

Le gameplay:

Comme pour Halo 4, le gameplay de ce nouvel opus se démarque énormément des épisodes de bungie.
Voici grosso modo ce qui change:

- Contrairement à Halo reach et Halo 4, il n'y a pas de paquetages, tout le monde est logé à la même enseigne et possède les mêmes capacités.

- Le sprint est infini

- Notre bouclier ne se recharge pas pendant qu'on utilise le sprint.

- on possède un dash qui nous permet donc de rapidement changer de trajectoire ou esquiver un danger.

- Lors d'un sprint on peut faire une ruade, un gros coup d'épaule dévastateur (bouton pour coup de cross).

- Lors d'un saut on peut foncer vers le sol dans une attaque puissante (bouton pour s'accroupir).

- Toujours quand on saute, une seconde pression sur le bouton saut permet d'agripper les rebords et de se hisser.

- Toutes les armes peuvent maintenant zoomer avec un réticule de visée (mais toutes n'ont pas le même zoom).

- chaque tir qui fait mouche donne droit à un petit bip, de sorte qu'on ne doute jamais d'avoir touché notre adversaire.

- Le jeu génère des commentaires coopératif du genre "un de nos hommes est mort dans le virage rouge".

- Si on s’accroupit pendant un sprint, on fait une glissade.

- Lorsqu'on zoom pendant un saut, nos propulseurs nous maintiennent quelques secondes en l'air.

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J'ai capturé une vidéo de 30 secondes où on voit l'attaque aérienne.



En conclusion:

Pour le moment je suis conquis par cette bêta, on verra dans 3 semaines si mes bonnes impressions se confirment ou si mon enthousiasme n'était, au finale, que le résultat de l'excitation de la découverte, mais pour le moment je trépigne d'impatiente à l'idée de découvrir de nouvelles maps.


On sent que 343 industries cible les compétitions e-sports, ce multi conserve le dynamisme du multi d'halo 4, tout en gommant ses plus gros défauts, à savoir toutes ces idées à la con qui créaient des déséquilibres entre les joueurs (largage d'armes, et capacités à débloquer), ça nous donne un gameplay nerveux et riche sans être inutilement compliqué

Après les puristes des anciens halos, réfractaires au changement, risquent d'êtres décontenancés et de ne pas adhérer. Pour ceux là il restera Halo the master chief collection, mais il faut bien que la série évolue, et après le coup d'essais mitigé d'Halo 4, il se pourrait bien que 343 industries ait trouvé la bonne formule.

Beaucoup ont du avoir un coup de stresse en lisant ce titre, je vais donc commencer par vous rassurer, pour l'instant aucun élément vraiment tangible ne permet d'affirmer que Portal 3 ne sortirait pas sur PS4 ni même qu'il soit actuellement en développement.

Pourquoi ce titre alors? me direz vous. Eh bien c'est une impression personnelle dirons nous, mais qui ne vient pas de nulle part, juste d'un élément qui m'a intrigué.

souvenez vous, après le cas Rise of the Tomb Raider, Phil Spencer avait expliqué que ce genre de partenariats seraient plus fréquents dans l'avenir, et on vient de voir avec le cas Street Fighter 5 exclu PC & PS4, que ça en prend effectivement le chemin.

De là à penser que microsoft a d'autres accords concernant des séries connues d'éditeurs tiers, il n'y a qu'un pas, surtout qu'un insider a récemment fait courir la rumeur que justement Microsoft aurait d'autres deals de ce genre en réserve.

Mais alors pourquoi je pense à Portal 3? Eh bien l'indice nous vient des tenues vestimentaire de Phil Spencer. Souvenez vous:

On a vu Phil avec un T-Shirt Capybara Games, hors ce studio indé à déjà sorti Super Time Force sur XBox et PC, en outre ils oeuvrent en ce moment sur Below qui sortira d'abord sur Xbox One puis sur PC.



On l'a également vu avec un T-Shirt Press Play (studio racheté par microsoft en 2012) peu de temps avant l'annonce de la sortie de Max: The Curse of Brotherhood sur Xbox One.



On l'a même vu avec un T-shirt Limbo qui vient tout juste de sortir sur XBox One (seule console new gen à le proposer pour l'instant). A noter que Playdead, le studio derrière limbo, bosse également sur inside, une exclu temporaire Xbox One.



On a également pu constater comment il pouvait arborer fièrement les couleurs de State of Decay, c'était bien longtemps avant l'annonce d'une version boite de ce dernier sur Xbox One.



Enfin, le cas le plus probant étant le T-Shirt marqué du logo de Crackdown qu'il portait chez Jimmy Fallon pour présenter la Xbox One. Le jeu sera annoncé 1 an après à l'E3 2014.



Je pense donc que le choix des tenues qu'il porte n'est pas fait au hasard, Phil Spencer tease les sorties Xbox One en jouant les affiches humaines.
Maintenant admirez le T-Shirt qu'il portait lorsqu'il a participé au ice bucket chalenge cet été.



Sur le moment je n'avait pas fait le liens, mais étant en ce moment en train de me faire Portal 2 (dont Aperture laboratoires est le lieu où se déroule l'histoire), et étant retombé sur cette image par hasard, le déclic s'est fait. Et si la prochaine exclu tiers était Portal 3?

Et vous, qu'en pensez vous?

Ils sont au centre de débats passionnés, ils renseignent le lecteur et peuvent même l'influencer sur sa décision d'achat. Les tests sont ils toujours pertinents?

La question mérite d'être posée, à l'heure ou la toile s'enflamme autour de Drive Club, dont les avis de la presse sont très partagés. En effet, selon les sites consultés, les notes varient d'un très mauvais 4/10 à un excellent 9,5/10. Du coup qui croire? Certains testeurs seraient ils malhonnêtes? ou au contraire donnent ils leur avis en toute bonne foie? Essayons d'y voir plus claire et de voir ce qu'on peut tirer des tests de la presse vidéo-ludique.

La pression sur les testeurs



Lorsqu'on parle de tests controversés, on pense tout de suite au doritos gate, ou au blacklistage de gamekult, et, quelques années après, celui de gameblog, ou encore le cas du journaliste de gamespot viré après avoir mal noté kane & lynch.

Les gros éditeurs semblent avoir différents moyens de pressions pour influencer les notes de leurs jeux les plus important. On comprend qu'après avoir investit plusieurs dizaines de millions d'euros dans leur jeu, ils ne veulent pas voir ce dernier crucifié sur la place publique. Tous des vendus alors? Ce n'est pas si simple, le problème étant que les sites souffrent d'une seconde pression qui vient de leurs lecteurs.

Les sites de jeux vidéo sont majoritairement gratuits, ils vivent donc des revenus publicitaires. Pour vendre des espaces publicitaires, il faut qu'il y ait du trafic, et pour attirer les lecteurs, il faut deux choses: de l'information en continu (fourni la plus part du temps par les éditeurs), et inspirer la confiance.

Si les cas de pressions provenant des éditeurs ne peuvent pas être niés, je ne pense pas qu'ils soient aussi fréquents qu'on le pense, ils doivent même être assé rare. N'oublions pas que si les sites ont besoins des éditeurs pour les contrats publicitaires et les informations sur les jeux, les éditeurs, eux, ont besoin des sites pour communiquer sur leurs prochaines productions. De plus, si un éditeur peut tenter de faire pression sur un ou deux sites, ils ne peuvent rien faire si toute la presse est unanime.

Au finale, la plus grosse pression pourrait donc venir des lecteurs, qu'il faut fidéliser, ce qui n'est pas possible s'ils ont l’impression que les rédacteurs sont corrompus ou soumis. Il est donc une nécessité pour les journalistes spécialisés d'avoir tout de même une certaines liberté de parole.

Mais cette liberté de parole peut être nuancée, puisqu'il faut aussi parfois caresser le lectorat dans le sens du poil pour ne pas le voir fuir vers d'autres contrées, et à d'autres moments le provoquer pour alimenter des débats houleux (les fameuses news "à trolls" ou "à click"). Tout dépend de la ligne éditoriale du site en question.

La plus part du temps tout semble fait à dessein, mais ça ne veut pas dire pour autant que c'est systématique, ni qu'on ne peut rien tirer des tests. Il existe pas mal de testeurs qui ne prêtent pas attention à toutes ces considérations et qui ne s'occuperont que de leur boulot sans se soucier de ce que pourrait dire leur direction.

Comment lire un test de jeux vidéo?



Le réflexe qu'ont beaucoup est de sauter directement sur la note, puis de lire les points positifs et négatifs, voir le cas échéant la conclusion. C'est une erreur.

Il est bien plus important de lire le test dans son ensemble, vous remarquerez ainsi que parfois, sur certains sites, la note n'est pas toujours en adéquation avec les critiques formulées par le testeur (pour calmer les éditeurs?).

En outre, certains défauts cités peuvent ne pas être rébarbatifs à vos yeux, après tout, chacun à ses propres attentes. Par exemple, le manque de voitures dans un jeu de course peut ne pas vous gêner si vous n'en n'utilisez qu'une ou deux.

Ne vous contentez pas d'un seule test, lisez en deux ou trois, de préférence ayant des avis différents, même si ça ne vous plait pas, c'est toujours intéressant d'avoir plusieurs sons de cloche.

Gardez à l'esprit qu'un test n'est que l'avis d'une personne comme une autre, ce n'est pas parole d'évangile. On a tous des goûts différents et les testeurs ne sont pas des surhommes, il est donc important de garder un certain recul.

Enfin, si vous avez encore le moindre doute, laissez sa chance au jeu (démo, prêt, achat à petit prix...), rien ne vaut son propre avis.

L'influence des tests



Selon les pays, il existe plusieurs sites ayant de l'influence (famitsu, ign, etc...)
En France il y a globalement 2 sites de références: Gamekult et JeuxVidéo.com.
Attention, je vous vois venir et déjà m'engueuler comme quoi ce ne sont pas des références, eh bien si!

Comprenons nous biens, quand je parle de référence, je ne dit pas qu'il faut les suivre aveuglément, j’entends par là que ce sont des "sites auxquels la majorité se réfèrent".

Gamekult à un positionnement assez agressif au niveau de sa notation, de sorte qu'il est pris en exemple par les trolls pour descendre un jeu "concurrent", ou inversement par les fanboys quand une exclu est bien notée.

JeuxVidéo.com est, de loin, le site Français de jeux vidéo le plus visité. Beaucoup se fient à leurs avis plus modérés que ceux de Gamekult, y compris beaucoup de vendeurs qui n'ont pas le temps de tout tester par eux même.

Mais bien au dessus de tout ça, il existe une entité qui peut influencer les ventes de jeux au niveau mondiale: Metacritic.

Tout le monde connait le principe de Metacritic: un site qui compile les notes des autres sites, et en fait une moyenne. On pourrait penser au premier abord que c'est une bonne idée, mais ce système pose deux problèmes:

- Tous les jeux ne sont pas logés à la même enseigne. Prenons destiny par exemple, la version PS4 a un métascore (moyenne Métacritic) de 76, alors que la version Xbox one a une moyenne de 78. La version One est elle meilleur? non, c'est juste que cette moyenne est calculée sur 8 tests contre 88 pour la version PS4, et c'est pareille pour tous les jeux, on ne peut donc pas comparer leur moyenne entre elles puisqu'elles n'ont pas les mêmes bases.

- Qui dit moyenne, dit éventail de notes diverses. Comme avec l'exemple de Drive Club pris au début de l'article, il arrive fréquemment qu'un jeu ne fasse pas l'unanimité, on peut donc voir des écart de notes parfois très importants, prouvant qu'un jeu peut être bon pour certains et mauvais pour d'autres. Une moyenne ne permet pas de voir ces différences d'opinion, elle donne un verdict froid et sans compromis.

Tout comme il faut lire les tests avec une certaine prise de recul, il ne faut donc pas prendre les moyennes Métacritic pour argent comptant. Ce ne sont pas elles qui vous diront si un jeu est bon ou mauvais, elles ne feront que vous donner une indication globale sur l'accueil critique générale d'un titre, et, sur le possible future succès commerciale de ce dernier. Car n'oublions pas que ce site a de l'influence, au point même que les éditeurs accordent parfois des primes aux développeurs dont les jeux ont une bonne moyenne.