Annoncé en grande pompe en ce début d'année 2012, Resident Evil 6 incarnait il y a une dizaine de mois l'espoir pour certains d'un retour aux sources, celui de l'horreur offert par les tous premiers épisodes. L'horreur, c'est ce qu'à ressenti Capcom il y a quelques jours en découvrant le verdict d'une partie de la presse, certains se contentant d'une petite tape sur les doigts, d'autres allant jusqu'à l'assassinat à l'écrit, n'hésitant pas à le qualifier de honte, de trahison, de plus mauvais opus de la saga et tout simplement d'une des pires déceptions de l'année. Une levée de boucliers importante donc, mais pas forcément unanime. Alors, si mauvais que ça ?
Jouer à Resident Evil 6 donne une certaine impression qu'il s'agit là du dernier épisode de la saga. Niveau background surtout. En faisant dans le surenchère d'explosion, en livrant une sensation de fin du monde constante et en balançant la plupart des grandes têtes d'affiches de la licence, Capcom a tenu à faire dans le grand spectacle, le best-of presque. On regrettera tout de même certains absences au profit de personnages secondaires pas du plus grand effet (Héléna et Piers, sans grand intérêt), en espérant les retrouver un jour ou l'autre, comme dans le septième épisode. Car oui, on se doute bien qu'il y en aura un vu les premiers retours de ventes.
Oui, jouer à Resident Evil 6, c'est en prendre plein la vue avec une mise en scène qui renverrait n'importe quel Call of au pays des jouets, dû un plein d'action façon Michael Bay en rut. Ceux qui savent à quoi s'attendre en auront donc pour leur argent, en dépit d'un scénario toujours aussi faiblard fait de quelques rapides rebondissements (les plus intéressant étant déjà connus par ceux ayant visionné les trailers) et surtout de dialogues très série B, logique avec quatre protagonistes sur six complètement bourrins. A noter tout de même que pour ne pas trop enfoncer le clou, on évitera le doublage français (moins réussi que l'original sans être pour autant dramatique), en n'oubliant pas que la VO demande au préalable une installation complète sur Xbox 360 et carrément un changement de région du coté de la PlayStation 3. Pourquoi ? Allez savoir.
On va passer à la partie technique, qui a de quoi se montrer décevante. Hein ? Comment ? Après un Resident Evil 5 graphiquement sublime ? Oui, car ce sixième épisode parvient à se montrer de temps à autre plus laid que le précédent, aussi aberrant que cela puisse paraître. Des textures moins bonnes, un flou prononcé à la visée, de la l'aliasing... Les raisons sont diverses : les décors sont devenus plus vastes (visuellement car on reste dans l'ultra-linéaire), les ennemis en bien plus grand nombre et bénéficiant, enfin, de nouvelles animations pour ne pas se contenter de vous courir après pour ralentir une fois à deux mètres de vous. Rien à signaler en revanche du coté de la modélisation des protagonistes (hautement réussis) et dans la variété des décors, l'un des points forts ici.
Car encore plus éclectiques que dans le quatrième et cinquième opus, les décors ne nous feront certes pas voir du pays (enfin un peu) mais offrent une fois de plus des allures de best-of nous renvoyant au passé de la saga comme les ruelles façon Raccoon City, le cimetière, la cathédrale, etc. Pour intégrer tout cela, les développeurs n'ont pas rechigné à faire preuve de générosité coté durée de vie. Et c'est peu de le dire. A l'heure où un jeu sans DLC fait presque preuve d'exception tant les responsables aiment bien charcuter un produit pour en vendre certains morceaux à part, Resident Evil 6 fait l'exploit d'être un jeu long. Et pas long dans le sens 12h (aka la définition d'un jeu d'action « long » aujourd'hui), puisqu'il vous faudra une trentaine d'heures pour terminer les trois campagnes, plus une supplémentaire à débloquer. Le producteur ne nous avait pas menti, incroyable.
Trois campagnes principales donc, où on incarnera à chaque fois un duo de protagonistes, à savoir dans l'ordre (en notant tout de même qu'on commence par celle que l'on souhaite) Léon & Héléna, Chris & Piers et enfin Jack & Sherry Birkin. Si certains décors et situations reviennent de temps à autre, avec même quelques croisements au cœur des campagnes, chacune proposera ses propres décors et sa propre évolution. Ceux qui ont tâté les démos jouables sont au courant : la campagne de Léon est un poil plus posé (au début du moins) et davantage porté sur les zombies classiques là où les deux autres mettront beaucoup plus l'accent sur l'action, avec un paquet d'adversaires armés demandant de revoir notre manière de les combattre. Et bien évidemment, Resident Evil oblige, les boss seront en grand nombre, pas tous originaux mais la plupart impressionnant à l'écran et plaisant à combattre.
La principale chose qui fera perdre des points à ce sixième opus, c'est finalement son gameplay. Paradoxal quand on sait qu'il s'agit de l'épisode le plus souple de la série. Même si toutes les actions demandent un petit temps d'adaptation (comme la glissade), on appréciera de pouvoir enfin tirer en bougeant, pouvoir esquiver, frapper quand on le souhaite et surtout s'offrir un inventaire blindé de touches de raccourci. Malheureusement, ça ne suffit pas pour rivaliser avec les ténors du genre. Il y a bien eu une évolution notable entre Resident Evil 5 et sa suite, mais pas aussi importante que chez la concurrence. En ressort un titre qui paraît plus lourd qu'un Gears of War, manquant de visibilité (personnage trop gros à l'écran) et mal fichu sur certains aspects comme le placement derrière un élément du décor. Et ce sentiment d'imperfection, on le ressent encore plus dans certains passages qui malheureusement ont été conçu pour casser la routine. Les passages aquatiques sont une plaie, les QTE loin d'être toujours « utiles » et les moments en véhicules auraient mérité un plus grand soin.
Résultat, on peste souvent, même contre des scripts ressemblant parfois à du Die & Retry, mais on continue d'accrocher, du moins sous certaines conditions. Bien sûr, on omettra directement ceux qui ont détesté Resident Evil 5 et qui risque donc l'attaque cardiaque ici. En revanche, ceux qui ont apprécié ce dernier auront déjà plus de chances de jubiler, particulièrement (et même surtout) en y jouant en coopération et en respectant ce principe de progression, qui pousse le joueur à commencer en normal (voir facile) pour grappiller des espèces de points à chaque niveau qui permettront de booster nos compétences (résistance, puissance des tirs, corps à corps, précision...) avant d'attaquer plus tard les modes difficile et professionnel.
Assurant donc de quoi faire pour les fans du 100% et les nombreux amateurs de Platine/1000G, Resident Evil 6 offre deux modes annexes en plus de la fameuse quatrième campagne. On trouvera en premier lieu le désormais classique Mode Mercernaries, qui ne changera que trop peu sa formule et n'offrira pour le moment que très peu de cartes (en prévision de DLC évidemment), et le mode Chasse à l'Homme, un peu plus original dans la saga puisque permettant à un joueur d'incarner un ennemi dans la partie d'un autre, ce dernier étant bien au courant de la présence de l'intrus mais ignore quel monstre il incarne. Bien entendu, il sera possible de désactiver cette option si vous êtes celui souhaitant terminer tranquillement le jeu.
Conclusion : Délaissant totalement ceux qui souhaitaient un retour aux sources (il va falloir vous y faire), Resident Evil 6 enfonce les portes ouvertes par le cinquième épisode en incarnant désormais un nouveau blockbuster à grand spectacle, avec des explosions à gogo, soutenu même par des passages en tank ou en moto. Inutile de tergiverser davantage : Capcom soutient désormais pour sa série une politique basée sur l'action et la coopération, qui perdurera à coup sûr dans les prochains opus. Reste maintenant à travailler davantage un gameplay encore trop imparfait ici.
Survie inexistante.
TPS de basse qualité.
Durée de vie qui tiens la route.
Graphisme au niveau des jeu actuel.
Physique, interaction avec le décors, inexistante ou presque.
Scénario...Foireux
Rythme de jeu lassant et/ou inégale.
Bonus payant !
Bref, un RE pas génial en sommes ! Une deception comme je le présentais.
Je le conseil a la limite occaz' a moitié prix ou en pret, mais en neuf a 60~70€ c'est bien trop pour un jeu de si faible qualité !
Qui attend encore un jeu de survie de Capcom? Soyons sérieux,il n'ont ni le talent et encore moins les couilles pour se lancer dans une pareille entreprise....
À ma grande surprise je trouve que ce sixième volet est bien supérieur à son prédécesseur(ce n'est pas une performance en soi mais je devais le souligner),rien que l'aventure(loin d'être irréprochable) de Leon enterre l'horrible RE5 qui n'avait que le MT Framework pour l'extirper du naufrage.Que ce soit en terme de bestiaire(les zombis avec diverses formes),d'environnements(le métro,le marché chinois,la cathédrale,les catacombes....),de boss; la campagne de Leon est ce qui se rapproche le plus de l'ADN de la saga en terme d'ambiance(entaché par un grand manque de génie en terme de déroulement j'y reviendrai)Graphiquement inégal,certains environnements et effets sont superbes et la modélisation des personnages est irréprochable,de l'autre côté on est parfois confronté avec l'autre extrême avec des lieux assez laids(le cimetière,les catacombes dans lesquelles le jeu s'éternise trop....)Le casting est lui aussi bien meilleur que celui de son prédécesseur,épaulé par un character design assez réussi(Leon,Helena,Sherry en tête)
De toute évidence RE6 = la campagne de Leon,les autres ne sont que des annexes complémentaires à la qualité excessivement variable(la campagne de Chris/Piers est un calvaire). Avec Leon et Helena on a donc du action-horror du type RE4 (sauf qu'ici on est constamment accompagné) qui multiplie les hommages aux volets pré-RE4.Les grosses lacunes(évidentes) de gameplay du jeu se fondent largement dans cette campagne,ce qui n'est pas le cas des autres morceaux..... 8/10
Concernant la campagne de Chris,c'est une atrocité.Avec cette campagne Capcom nous sert un gloubi-boulga de tout ce qui a marché dernièrement dans l'industrie occidentale(en tête les FPS de guerre mais transposés en TPS).Résultat on est confronté à un plagiat amateur de tout ces ingrédients qui ont tant caractérisé ces productions comme ces objectifs navrants tel que détruire un tank,résister au respawn interminable des ennemis jusqu'au prochain script(celui là est malheureusement resservi dans TOUTES les campagnes),détruire les armes anti-aériennes et j'en passe.Et c'est là qu'on comprend que Capcom a touché le fond,non seulement le but est on ne peut plus explicite(l'opportunisme quitte à défoncer la licence) mais l'exécution est digne d'une production petit budget.
Dans la campagne de Chris on combat constamment (sauf rares exceptions) les Javo,des terroristes mutants armés de snipers,de lance roquettes,AK-47 et j'en passe.Non seulement cette campagne est d'un dirigisme(comme tout le jeu cela dit) exacerbé et dénote d'un manque de créativité qui ferait pâlir un quantum theory mais en plus les développeurs n'avaient apparemment pas tous les atouts en mains pour concevoir un gameplay à la hauteur.Entre l'un des pires système de couverture de cette génération,des animations/gestuelles "tank",un gunplay mou et absolument pas gratifiant(quelle honte quand on sait que c'est RE4 qui a engendré les modèles d'aujourd'hui...) ,une I.A. ennemie loufoque,une camera inadaptée et qui donne la gerbe.Y'a de quoi faire.Bref de la poubelle.0/10
Concernant le 3ème binôme Jake/Sherry,c'est la campagne gâchis.Alors que le concept de poursuite par l'Ustanak évoque directement le tyrant de RE2 et le Nemesis de RE3,malheureusement le joueur doit se coltiner des phases atroces et peu intéressantes ludiquement parlant(des poursuites en véhicules,une recherche d'objets dans une zone où on ne voit rien à 2 mètres,les éternels gunfights(merdiques)contre les Javo)Au lieu de concentrer toute la campagne sur le binôme et l'Ustanak,ils ont fait des choix très discutables et ont atténué fortement l'intensité des phases de poursuite(que j'aurais préféré aléatoires) de l'Ustanak(l'une des réussites du jeu en terme de monster design). 5/10
Enfin pour clôturer,la campagne qui est censée clore le tout d'un point vue scénaristique est plus que décevante.En gros il n'y a que les révélations lors des cinématiques qui sont à retenir de ces 3-4 heures monotones.Débutant par un niveau totalement insipide dans un sous marin qui est censé mettre l'accent sur l'infiltration,ce niveau met en exergue les nombreuses lacunes du jeu notamment au niveau de sa caméra...globalement en dehors de 3 puzzles basiques cette campagne est du pur recyclage des 3 autres aventures.Quasiment rien de neuf d'un point de vue ludique,le combat de boss de cette campagne est navrant.Une fois terminé,il est certain que je n'y reviendrai pas. 0/10 Pour les révélations autant les mater sur Youtube vu le niveau qualitatif de cette campagne bonus.....
Voilà pour les 4 campagnes,un très bon action horror(qui ne fait peur à aucun moment,au mieux un peu de stress),un gros navet,un gâchis,un bonus insipide.Au niveau des autres bons points,les cinématiques(parfois orienté hollywoodien) superbes et un système d'inventaire efficace ainsi qu'une I.A. du partenaire beaucoup plus convaincante qu'auparavant(on est loin de la Sheva du 5ème volet) Capcom a tenté de faire dans le TPS pur jus,le constat est édifiant ils n'ont pas été capables d'en réaliser un ou alors à force de ne pas savoir vers quel public se tourner la licence est tout simplement restée l'arrière train sur deux chaises.....J'ai aussi eu souvent l'impression que certains passages frustrants et malfoutus du jeu ne sont pas passés en phase de test comme la nage,certaines arènes...car oui comme je l'ai dit plus haut le jeu est très couloirisé(sauf quelques rares exceptions) mais en plus on nous enferme souvent dans des arènes chronométrées où les ennemis affluent à l'infini.Ce principe très paresseux est souvent utilisé dans le jeu d'action et ici il est resservi AU MOINS deux fois par campagne et comment parler du jeu sans évoquer les QTE ici exploités pour tout et rien.Parfois très pénalisant,ils n'ont jamais été aussi présents,on se croirait dans une production de Quantic Dream(une phase provient carrément d'Heavy Rain). Ce 6ème volet est l'épisode des paradoxes,bourré de défauts impardonnables quand il veut se prendre pour un TPS,d'idées de game design maladroitement implémentées,de l'autre côté les développeurs ont tenté de varier le jeu,le retour à un cadre sombre, il n'est pas le jeu médiocre auquel je m'attendais(du moins si on s'en tient à la campagne de Leon),le retour à travers Leon à la menace originelle est appréciable même si le jeu ne peut pas s'empêcher de verser dans le grandiloquent et que le scénario(basique) n'est qu'un éternel recyclage des précédents volets,tous les ingrédients étaient là pour faire un RE mémorable (le Nemesis Like,les zombies,le retour à une ambiance sombre,aux boss de qualité) mais les développeurs dans leur course au flouze ont perdu de vue la qualité qui faisait de cette franchise l'une des meilleures provenant du Japon.Contrairement à RE5 où il n'y avait rien à en tirer,celui ci propose tout de même des moments ou lieux qui seront suffisamment évocateurs pour le fan des débuts.La sensation d'effleurer les qualités d'antan est là malgré cet océan de médiocrité,le niveau était très bas entre RE5 et RE ORC (je ne me prononce pas concernant RE Revelation qui semble exploiter les mêmes ficelles de la campagne de Leon....) ce RE6 permet à la franchise de monter quelques marches(avec le 5 elle avait dévalé tout un escalier pour vous donner un ordre d'idée) Bref on a affaire au syndrôme:on privilégie la quantité à la qualité....
Je vais faire cours : Decevant,presque Ennuyeux ( surtout Chris )..inégale à tous les niveaux..bien sure tout n'est pas à jeter,on s'amuse quelques fois.en coop notamment ( comme dans le 5 )..mais moi qui suis un vieux fan grincheux des premiers épisodes ( surtout le Rebirth ),je suis deçu..et dire qu'on nous promettait un retour aux sources...:(..pour le 7 je veux un VRAI SURVIVAL pas un tps médiocre...La moyenne quand meme ..(parceque oui c'est pas deg graphiquement ).
J'ai du mal comprendre les mauvaises note donné a ce jeu.. Alors oui ont est belle et bien devant un jeux d'action , plus rien a voir avec un survival, mais on a etait bien prévenu a l'avance non?
Le jeux est trés jolie, ça pete dans tous les sens et le bestiaire est classe. Il a aussi un sacré avantage qui est meme une luxe dans un jeu d'action , c'est sa super durée de vie avec c'est 4 campagnes!!
Alors moi aussi j'aurai sans doute préferai que la série reste dans le style "survival horror" mais bon aprés l'orage ( re5) j'ai laissé tombé ma haine et accepté le tournant. Donc pour un jeux d'action il mérite facilement un 8, et surtout qu'on le trouve a moin de 20 euro (10 euro d'occase pourt ma part)
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