Après Casino Royal l'agent du MI-6 le plus célèbre du monde reprend donc du service dans Quantum of Solace. Toujours incarné par Daniel Craig sur grand écran, ce nouvel épisode est en réalité une suite directe du précédent opus. Ce qui explique pourquoi cette adaptation vidéoludique retrace les plus importants moments de ces deux films.
Le jeu reprend donc la trame de Casino Royale (enfin surtout la fin, le reste étant surtout fait de flashback) puis s'enchaîne sur le scénario de
Quantum of Solace. L'idée peu sembler bonne mais on est globalement perdu dans le scénario qui, au final, n'est plus qu'un prétexte pour vous envoyer de mission en mission. Côté jeu, comme il devient coutume chez
Activision Blizzard,
Quantum of Solace est basé le très bon moteur de
Call of Duty 4 : Modern Warfare. Ce dernier lui confère une très bonne prise en main doté d'un gameplay dynamique et efficace, le tout accompagné d'effets sonores digne de son grand frère. On remarque cependant que graphiquement, le dernier 007 n'a pas poussé la barre aussi haute que
Call of Duty 4 : Modern Warfare ou encore
Call of Duty 5 : World at War. Le tout reste tout de même regardable.
On reste cependant moins convaincu par les phases de jeu à la troisième personne déclenchées à certains moments du jeu, ces dernières vous demandant en général de tenir en équilibre sur des planches de bois à la manière du très bon
Uncharted : Drake's Fortune (mais sans l'utilisation du sixaxis en ce qui concerne la version PlayStation 3) ou encore de longer les murs pour passer par d'étroits passages. Au final, ces phases qui devaient apporter un peu de diversité au jeu ne font que ralentir le rythme de l'action. Passons maintenant aux bonnes idées avec tout d'abord la possibilité de se mettre à couvert pour pouvoir abattre ses ennemis plus facilement, un peu à la manière de
Tom Clancy's Rainbow Six : Vegas. Mais aussi des phases de QTE qui nous font là penser à l'adaptation de
La mémoire dans la peau puisque ces phases s'enclencheront principalement lors des combats contre des mini boss. Il est également possible d'utiliser ce système lorsque vous attaquez un ennemi au corps à corps, le coup de crosse habituel des FPS ayant été ici remplacé par une petite scène vous permettant de mettre fin à un ennemi en silence.
En clair on regrettera le côté troisième personne sans grand intérêt, le scénario approximatif, les graphismes moins poussés que prévu, l'absence de bon gadget pourtant cher à la licence et une durée de vie assez courte qui peut toutefois être prolongée avec le mode multijoueurs. Le titre se destine donc avant tout aux fans de l'univers de l'agent secret le plus connu de la planète, mais aussi aux quelques amateurs d'action (pas trop exigeants si possible) mais qui auront de toute manière plus envie de se diriger vers un certain
Gears of War 2 en attendant que notre suejet se retrouve dans les bacs d'occasions.