Les Pinatas de Rare reviennent dans une nouvelle aventure certes proche du premier opus mais néanmoins à la hauteur de nos attentes.
Après de nombreuses déceptions, le studio
Rare et l'envie pour
Microsoft de se mettre au jeu grand public donnèrent naissance au premier épisode de la série
Viva Pinata. Si le titre se révélait excellent pour les amateurs de gestion, force est de constater que l'échec commercial auquel il a fait face vient surtout du fait qu'il cherchait encore son public. D'un coté, des adultes adorant le genre mais repoussés par l'aspect niaiseux de l'ensemble, de l'autre des mômes fans de la série passant à la télévision mais incapables de surmonter la difficulté du titre. Après un épisode de rattrapage (
Viva Pinata : Party Animals), proche d'un
Mario Party mais se soldant par un nouvel échec, les développeurs se sont remis à la tache pour nous pondre le véritable second épisode de la saga.
Le but de
Viva Pinata 2 : Trouble in Paradise, tout comme pour le premier épisode, reste de faire évoluer une parcelle de terre qu'on nous offre en début d'aventure et d'y rajouter donc divers détails comme des petites plantes, des fleurs, des arbres, des étangs, voir quelques cadeaux, pour ainsi attirer une poignée de bestioles répondant au nom de Pinatas qui commenceront à farfouiller autour de votre création pour ensuite squatter comme il se doit. La partie commence alors vraiment puisque, les races se faisant de plus en plus nombreuses, certaines conditions se doivent d'être mises en place pour assurer la paix et le bon déroulement de l'ensemble : éviter de faire cohabiter des races ennemies, prendre constamment soins de la flore environnante pour éviter de faire fuir votre peuple, apprivoiser certaines créatures à la base présentes pour embêter le monde, etc. Pour éviter la routine, il faudra réussir de nombreuses épreuves et défis qui vous parviendront tout au long du jeu, allant du mini-jeu à réussir pour les phases d'accouplements, à l'envoi de Pinatas dans une certaine machine et qui se devront d'être le plus heureux possible. Pas si facile. Petit détail à retenir : il est maintenant possible d'utiliser la caméra de la console, si vous la possédez bien sûr, pour utiliser le code barre de cartes à l'effigie du jeu et ainsi débloquer des objets et de nouvelles créatures.
Rare a écouté une partie des plaintes des fans du premier épisode et s'est donc décidé d'améliorer au mieux la caméra, pour un résultat maintenant satisfaisant. Egalement, on a droit à des touches de raccourci mais surtout à une sorte de mode entraînement permettant aux nouveaux venus d'apprendre les diverses notions du jeu, et aux habitués de connaître les premiers détails liés aux tours à apprendre à nos créatures, voir aux passages en concours de beauté. Mais les trois nouveautés les plus importantes seront les suivantes. Tout d'abord, l'arrivée de nouvelles races de créatures comme celles issues du pôle nord et du désert et qui demanderont à la fois d'allers les chercher dans leurs terrains naturels (à l'aide de gentils petits pièges), mais également de saupoudrer votre terrain de neige ou de sable pour les garder de votre voté. Egalement, l'apparition d'un mode scénario aide à la motivation d'avancer dans l'aventure, ne serait-ce que pour assister à la fin du jeu. Bien sûr, le synopsis est prétexte puisque consistant à accumuler des informations sur l'ensemble des Pinatas du titre (une centaine environ !). Enfin, dernier point, le mode coopération jusqu'à quatre en online, et à deux en local, permet d'amoindrir la difficulté du titre une fois passé les premières épreuves.
Techniquement magnifique et pourvu d'un intérêt énorme, le nouveau Rare garde quelques défauts qui l'empêche d'atteindre les sommets : une esthétique un poil trop enfantine, un trop plein de sous-menus (et donc de temps de chargements), un ensemble peut être un peu proche du premier épisode et, surtout, une difficulté élevé qui fera fuir les bambins. Si vous parvenez à passer outre ces petits détails, les dialogues et le scénario, le titre est fait pour vous.