Le simple fait de voir débarquer une nouvelle aventure de
Conan le barbare sur console peut faire froid dans le dos, quand on connaît la qualité réservée aux jeux à licences sortis d'un peu nulle part. Seulement, les développeurs de Nihilistic n'ont pas pris n'importe quoi comme modèle pour leur bébé puisque c'est ni plus ni moins que l'indétrônable
God of War qui servira de référence pour mettre en place les aventures du plus balaise des héros. Bien entendu, on ne cache pas que l'élève ne dépassera pas le maître de suite, puisque
Conan s'avère n'être qu'une version light de
God of War. On progresse sans trop réfléchir à travers des niveaux plus ou moins beaux en massacrant tout ce qui se présente à nous, tout en sauvant de temps à autre quelques nymphes aux vastes poumons pour récolter quelques bonus. Les combos se font avec les boutons d'attaques faible et puissante, et on peut également réaliser quelques autres mouvements basiques comme le saut, la choppe, la roulade ou la parade. Quelques subtilités viennent se greffer dans certaines batailles, puisque des ennemis aux armures lourdes pourront vous poser des problèmes, et il faudra user du timing ou de l'attaque rapide post parade pour ne pas finir sur le carreau (du moins à partir du mode normal). Le plus intéressant reste le système d'achat de combos que l'on obtient en récoltant les différentes orbes rouges éparpillées dans le jeu : on peut ainsi développer le
gameplay dans plusieurs types d'armes puisque notre barbare national pourra, s'il le souhaite, récolter les armes à terre qui offriront différentes sortes de jouabilité (qui s'avèrent proches au final). Très gore, surtout dans les phases de QTE copiées/collées au titre cité plus haut,
Conan s'adressera avant tout à un public adulte amateur de kitsch ne souhaitant pas se torturer l'esprit et désirant se défouler principalement en arrachant un maximum de membres chez les streums adverses. Moins profond et moins diversifié que les références du genre, le soft se montre tout de même au-dessus de la moyenne, surtout pour un titre à licence. Dommage que le plaisir soit de si courte durée avec seulement 6-7 heures au compteur.