Si à sa sortie sur PSP,
Grand Theft Auto : Vice City Stories se targuait d'être d'une certaine perfection dans son genre et un aboutissement de la série sur la machine, grâce notamment à l'apport de nombreux véhicules oubliés du précédent épisode comme les bateaux, les avions ou le simple vélo, il en est tout autre avec son portage sur PlayStation 2, un constat déjà établi à l'époque lors du transfuge (scandaleux pour beaucoup) de l'opus
Grand Theft Auto : Liberty City Stories. En effet, pour ceux ayant retourné
Grand Theft Auto : San Andreas dans tous les sens, notre intéressé, bien que fraîchement sorti, ne pourra sonner que sentiment d'un assez gros retour en arrière même si les nouveautés sont là. Un nouveau personnage certes ayant un lien avec celui de l'épisode original, une histoire prenant place deux ans auparavant mais une ville qui est désormais connue de tous, même si on dénote quelques changements de ci de là. Oui, arpenter les rues de Vice City sous un autre angle offrira pour beaucoup un plaisir éphémère tant la formule installée depuis le troisième opus commence à perdre du souffle avec des situations archi vues et revues, et un déroulement finalement sans surprises malgré le scénario assez cocasse par moment grâce à une mise en scène soignée et des dialogues qui justifient sans mal le fameux +18 instauré par la PEGI. Principale nouveauté, le mode
Empire consistant à prendre possession de la ville en instaurant son petit business, est assez intéressant et fait facilement grimper la durée de vie à l'instar des habituelles missions taxis/pompiers/flics… Au final, tout dépend de vos goûts car si vous aimez la possibilité de mettre le jeu en veille à tous moments et que vous avez l'occasion d'y jouer en multijoueurs, la version PSP est indispensable. En revanche, si les consoles nomades vous rebutent, que vous ne pouvez jouer autrement qu'avec deux bons sticks analogiques et que vous n'avez jamais joué à
Grand Theft Auto : San Andreas (ou alors, vous êtes un fan pur et dur), alors ce portage PlayStation 2 est à vous.