Les choses n'ont jamais eu de raisons d'être aussi claires avec un épisode de
Burnout tant le constat se fait sans appel : acheter
Burnout Dominator après avoir terminé
Burnout Legend est une idée somme toute convenable mais acheter ce même jeu alors que vous possédez déjà la version PlayStation 2 symbolise l'inutilité même en ce bas monde tant les versions sont indissociables l'une de l'autre (excepté ce petit plus graphique envers la PlayStation 2), contrairement par exemple à Need For Speed Carbon qui proposait lui quelques différences notables entre les opus portables et consoles de salon. On retrouve donc les mêmes situations à base de vitesse et
takedown, les mêmes tracés, les mêmes bonus et les mêmes voitures de l'autre version. Pour rappel, ce nouveau volet de la série
Burnout fait un volte face dans les nouveautés du gameplay en excluant tout simplement les possibilités '
char d'assaut' du volet
Burnout Revenge pour en revenir à une jouabilité qui joue légèrement sur la technique et énormément sur la chance, le must donc pour les fans des deux premiers épisodes, l'horreur pour les bourrins. Techniquement, ça pulse et ça ne ralentit pas pour autant, même si certains tracés passés à pleine vitesse sont assez traîtres tant on ne voit pas grand-chose. Dans tous les cas,
Burnout Dominator est ironiquement sans surprise mais s'impose pourtant comme le must sur la portable de
Sony malgré l'absence injustifiée du mode crash et du jeu en ligne, plus ou moins rattrapée par le multijoueurs à six en réseau local et du contenu téléchargeable (se limitant pour le moment à des high score). Un peu radin tout ça…