Electronic Arts, dans sa bonté légendaire de ne pas laisser le moindre fan trop longtemps sans suite à sa série fétiche (quelle qu'elle soit d'ailleurs), n'a pas voulu attendre l'arrivée du futur
Burnout 5 pour offrir de nouvelles sensations fortes et a donc préféré garder
Burnout Dominator pour notre bonne vieille PlayStation 2 (et PSP également), un opus tout beau tout neuf au parc bien plus alléchant que sa consœur next-gen. Audacieux dans un sens, tout comme le fait de faire de ce
Burnout Dominator un retour aux sources, puisqu'il constitue en quelque sorte une fusion entre le deuxième et le troisième opus de la série, oubliant donc le principe du carnage imposé par le volet
Burnout Revenge qui permettait de
shooter la plupart des véhicules sur son passage. Une prise de risque direct donc vu que les accidents se font une nouvelle fois (très) nombreux, augmentant à la fois nos obligations de finesse mais également nos rages quand on constate finalement que tout ne tient qu'à la chance tant les sensations de vitesse sont hallucinantes, principalement lorsque le
boost (de nouveau multiple) est activé. Parfois énervant, souvent frustrant mais toujours aussi jouissif,
Burnout Dominator ravira facilement les fans des premiers épisodes mais peinera à autant convaincre les autres avec sa difficulté du coup revue à la hausse. Dans tous les cas, difficile de critiquer la durée de vie du mode solo ainsi que sa réalisation technique on ne peut plus exemplaire qui en fait l'un des plus beaux titres de la machine. Difficile également de ne pas rechigner face à l'absence pure et simple du mode
crash et du mode online, surtout que le mode multijoueurs en écran splitté (uniquement à deux) se montre assez éphémère au niveau du plaisir de jeu. Un épisode qui conclut tout de même sa génération en beauté, sans pour autant se renouveler. On ne peut décidément pas tout avoir.