Décidément, les Dieux s'invitent de plus en plus souvent dans nos jeux vidéo.
Ragnarok,
Guild Wars, mais aussi et surtout
God of War, tous ont pour base de puissantes divinités. Vient désormais le tour de
Two Worlds, le jeu de rôle version
Zuxxez Entertainment, production très certainement inspirée de
The Elder Scrolls IV : Oblivion, paru en mars 2006. En effet, après une guerre divine sans mercis, le monde a soudainement basculé suite à la disparition d'Aziraal, le Dieu de la guerre. C'est au terme de ces événements que la paix est devenue fragile entre les différentes races civilisées. Vous l'aurez donc compris, c'est en pleine guerre que vous devrez évoluer. Vous incarnerez alors un chasseur de prime à la recherche… de sa sœur, perdue de vue. Jeux de rôles oblige, vous devrez procéder à la création de votre personnage, et vous orienter par la suite vers la profession d'archer, de mage, ou de guerrier spécialisé dans les combats au corps à corps. Chacun bénéficiera, comme d'habitude, de compétences bien spécifiques que les autres classes ne pourront acquérir. C'est dans des terres hostiles et particulièrement étendues (50 km²) que vous évoluerez. Graphiquement, et même si la qualité des décors et des personnages laisse planer un sentiment de liberté et de réalisme,
Two Worlds reste néanmoins buggé par endroit, et fait preuve d'un clipping qui ne passe pas inaperçu. Mais tout ceci n'enlève rien à la jouabilité, qui reste exemplaire, excepté lorsque vous déciderez de vous balader sur votre canasson. La possibilité vous est également offerte de combiner vos items obtenus en double, afin d'en accroître les compétences. Une particularité très intéressante, tout comme le système de combat et d'utilisation de votre magie. L'ambiance sonore colle parfaitement à l'immersion du joueur dans l'aventure, malgré des dialogues à revoir, non pas qu'ils soient totalement mauvais, mais plutôt que les doublages, français, manquent de conviction. Dernier point et pas des moindres, la durée de vie est à la hauteur de ce qu'on est en droit d'attendre d'un tel jeu, à savoir énorme. Quant au mode multijoueur, il viendra apporter un gros plus à la carrière solo, déjà très importante. Au final, malgré quelques imperfections,
Two Worlds sait nous divertir avec brio, en imitant ses maîtres, sans les faire oublier.
Reality Pump, le développeur du titre, s'en sort avec les honneurs.