La série des Kingdom Under Fire avait su, à l'époque, se démarquer par sa difficulté de tous les instants et son aspect stratégie très poussé pour en faire une nouvelle série d'importance sur les consoles de
Microsoft, du moins pour une certaine communauté. Afin de pousser un peu plus leur licence vers le grand public, les développeurs ont tourné leur nouvel opus vers le
beat'em all mâtiné de RPG. Un choix pas forcément mauvais quand on sait le nombre de fans du genre, mais encore aurait-il fallu que le jeu soit bon. Car bon, Circle of
Doom ne l'est pas. Il est même très mauvais d'ailleurs. Explications. Poussé par un scénario pas prenant pour un sou, on se lance dans l'aventure avec l'un des six personnages disponibles, chacun possédant ses caractéristiques propres que l'on peut comparer via une balance vitesse/force. Sauf si vous choisissez un pauvre mage. Bref, passés les petits détails de l'entraînement (à moitié incompréhensible, soi dit en passant), on entre dans le vif du sujet : la baston ! Et de la baston, vous en aurez… Tous les dix mètres, même. Il y aura toujours un groupe de monstres, créatures ou autres démons vomis par l'enfer pour tenter de vous arracher un bras. Et ce, jusqu'à la fin du jeu. C'est donc ça le problème principal : on s'ennuie clairement au bout d'une heure ou deux à parcourir des niveaux aux couloirs plus étroits que ceux de
Final Fantasy X, en matraquant des streums à tout va avec un personnage fort mais lent comme une huître, ou un autre rapide mais frappant avec une force de demi mouche, ou encore un magicien au sort moisi qu'il ne pourra de toute manière utiliser qu'une fois toutes les trois minutes. Bon, on va dire qu'il reste le système d'expérience qui, heureusement, se contente du classique pour ne pas partir dans le n'importe quoi à l'instar du système d'amélioration des armes (impossible d'en acheter, il faut payer pour parier dans le pourcentage de réussite de la forge !) ou du système de magie qui nécessite, pour en obtenir de nouvelles, de détruire tel type de monstre autant de fois qu'on nous l'a demandé, ce qui revient à recommencer un même niveau plusieurs fois d'affilée. Mouais. Bon, on va dire aussi qu'il y a le mode multijoueur, et oui, ce dernier rattrape le tout avec son aspect coopératif jusqu'à quatre, mais malheureusement accessible uniquement en
online. Bref, achetez Diablo II, attendez le III, ou priez pour un nouvel opus à la série des Baldur's Gate : Dark Alliance.