Supreme Commander se déroule quelque part dans une très lointaine galaxie où des technologies mirobolantes dépassent tout ce que nous pouvons imaginer. Ce sont trois factions qui s'affrontent pour imposer leurs idéaux dans une lutte acharnée et sans merci. La recherche génétique a troqué un peu de son savoir contre l'électronique et c'est à cause d'une évolution sans éthique d'une race humaine que la guerre va prendre forme. Les STR n'ont jamais été connus pour leur complexité scénaristique et
Supreme Commander ne déroge pas à cette règle. Ici, le background est simplement un prétexte pour s'envoyer à foison toute une panoplie de missiles aux avancées technologiques révolutionnaires, et ce pour le simple plaisir des joueurs. Bien qu'aujourd'hui le jeu peut se targuer d'être à la hauteur des ambitions novatrices de Chris Taylor, ce n'est pas grâce à son interface, bien trop brouillon et surtout pas assez ergonomique pour en mémoriser tous les secrets et subtilités. On irait presque à dire qu'elle en est malheureusement devenue le point faible du jeu. Pas vraiment facile à prendre en mains, cette interface peut donc rebuter les plus jeunes initiés au genre. Proposant une intelligence artificielle qui n'est pas parfaite et qui fera donc préférer à beaucoup de joueurs le mode multijoueur à celui de la campagne solo, le jeu dispose malgré tout de certains éléments intéressants qui lui permettent de devenir une référence dans le genre, avec notamment des graphismes très soignés et propres, parfois un peu grossiers sur certaines unités mais rien de bien méchant. On peut également surligner la carte qui propose de multiples zooms et une parfaite gestion de ses unités pour retrouver qui fait quoi, où et comment. Il serait impossible de ne pas parler des musiques qui réveilleront sans aucun doute le conquérant qui sommeille en vous. Pour conclure,
Supreme Commander est la suite logique de
Total Annihilation et comme le souhaitait son créateur, il marque un passage dans l'évolution du genre.