Adapté du dessin animé Les Animaniacs, Yakko, Wakko et Dot, le trio aussi insupportable qu’inséparable arrive en jeu vidéo dans Animaniacs : The Great Edgar Hunt. Blagues vaseuses et animations débiles ne devraient normalement pas manquer.
A la veille de la cérémonie récompensant les meilleurs films de l’année par un ou plusieurs Edgars, la journaliste à l’écran est toute fofolle pour une seule raison : le buffet qui y sera disponible. Malheureusement pour elle, durant la nuit, C.C. Deville va dérober tous les Edgars et, aussi bête qu’un âne, ce vilain bonhomme va les perdre en route et les éparpiller à travers les plateaux de tournage. Sans ces statuettes, la cérémonie ne pourra avoir lieu, mais comme par hasard, les célèbres Animaniacs étaient dans le coin et vont donc tout mettre en œuvre afin de les retrouver.
Les Animaniacs à Hollywood ?
Qui ne connaît pas les Animaniacs ? Mais qui ne connaît pas non plus le père Mario ? Ca y est, vous être sûrement en train de vous demander si nous n’avons pas perdu la boule. Qu’est-ce que Mario vient faire là-dedans ? C’est très simple, puisque nous voulons juste vous rappeler que dans
Mario 64, il fallait avant tout, entrer dans un tableau, récupérer si possible toutes les étoiles et si ce n’était pas le cas y revenir avec l’objet adéquat qui était la casquette. Une fois un certain nombre d’étoiles acquises, vous pouviez débloquer d’autres zones. Dans
Animaniacs : The Great Edgar Hunt, c’est exactement le même concept. Vous contrôlez dans un premier temps Yakko qui devra d’abord retrouver ses compagnons, qu’il sera possible d’alterner par la suite pour certaines phases qui leur seront consacrées. Cependant, il faudra que Yakko (le joueur) retrouve quelques Edgars afin d’avancer dans le jeu et débloquer d’autres passages. Ici, nous parlerons bien évidemment de plateaux de tournage qui représenteront chacun un thème complètement différent et dans lesquels se trouveront à chaque fois 6 Edgars. Le premier plateau visité représente le thème du western et il faudra que Yakko accomplisse diverses missions pour récupérer les fameuses statuettes. Certaines n’étant d’ailleurs pas faciles à obtenir étant donné qu’il faut récolter tous les petits items éparpillés sur le plateau.
Comme dans
Mario 64, les Edgars obtenus vous permettront d’ouvrir d’autres plateaux de tournage et vous pourrez donc découvrir par exemple : le plateau de l’épouvante (petit clin d’œil à Massacre à la Tronçonneuse) ou encore celui des contes. En plus des Edgars, vous devrez vous procurer des objets importants et qui seront propres à chacun des 3 personnages. Dot enfilera une robe de Hula qui lui permettra de danser et s’éclater les reins pour passer à travers des minis passages où il était toutefois plus simple de ramper. Wakko aura la possibilité de creuser à certains endroits, tandis que Yakko préférera utiliser des bombes. Ce n’est pas tout, puisque d’autres accessoires (utilisables pour les 3 persos cette fois-ci) seront indispensables pour avancer tels que les lunettes de vision nocturne, le tuba pour nager sous l’eau ou les ventouses pour escalader les parois difficiles.
Animaniacs : The Great Edgar Hunt est assez complet, on ne s’ennuie jamais puisqu’il y a toujours quelque chose à faire pour avancer, néanmoins, de nombreux et fastidieux allers/retours sont à noter.
Une satanée maniabilité
Pour environ 50 statuettes à récupérer, nous pouvons d’ores et déjà signaler que la durée de vie est plutôt suffisante pour ce jeu d’action/plateforme. Hélas, ce genre doit disposer d’une maniabilité quasi irréprochable et ce n’est pas du tout le cas. Les personnages sont lourds et on a un mal fou à atteindre une plateforme du premier coup, la faute à des sauts assez laborieux. Le système de caméra constitue indéniablement le point faible du jeu, il arrive parfois que l'on reste bloqué dans un élément du décor et qu’il soit impossible de recadrer la vue, bonjour l’angoisse. Au niveau des graphismes et de la bande-son, l’ensemble est satisfaisant, les musiques collent parfaitement aux environnements très cartoons et les effets sonores sont assez amusants. On signalera aussi les blagues qui, certes, vaseuses, ne sont pas du tout marrantes et nous irons même dire qu’elles sont ridicules, on n’aurait même pu s’en passer.
De plus, n’ayant rien à voir avec l’aventure en elle-même, vous retrouverez nos deux amis Minus et Cortex qui chercheront comme d’habitude à conquérir le monde en réalisant des plans d’attaque, et il sera possible de jouer avec eux dans quelques mini jeux.