Alors que tous les fans attendent impatiemment un troisième opus qui s’annonce des plus impressionnants, TOCA Race Driver 2 : The Ultimate Racing Simulator s’invite sur PSP pour des sensations intactes, mais souffre d’un manque cruel de nouveautés.
Point fort de ce second opus, son excellent mode carrière bien évidemment, qui est ici restitué de fort belle manière. Vous débuterez comme jeune pilote au sein d’une écurie indépendante pour petit à petit gravir les échelons de la profession à grands coups de victoires et de courses palpitantes. La grande force de ce
TOCA Race Driver 2 : The Ultimate Racing Simulator est de proposer aux joueurs un total de 15 compétitions différentes comme le DTM, le Super Truck, le Rally ou encore la Formule Ford. Il faudra donc exceller dans toutes les disciplines pour pouvoir espérer vous attirer les faveurs d’une foule en délire. Evidemment, le style de conduite est propre à chaque véhicule et il faudra sans cesse revoir vos bases de pilotage pour ne pas vous laisser piéger par le changement brutal que peut procurer le passage d’une Mustang Cobra à une Ford GT par exemple.
Une fois sur la piste, on ne peut qu’apprécier l’effort fourni par
Sumo Digital pour proposer un jeu à la fois beau et fluide pour la majorité du temps, et ce, malgré les 21 voitures présentes en piste. Evidemment, on dénotera tout de même quelques légères baisses de
frame rate de temps à autre, mais celles-ci sont relativement rares dans l’ensemble. La conduite oscille habilement entre arcade et simulation et ce compromis se révèle tout à fait adapté à la console de
Sony, le jeu pouvant se jouer au stick comme à la croix directionnelle. Le mode carrière est pour sa part assez long pour vous tenir en haleine des heures durant et les plus chanceux d’entre vous pourront toujours organiser des courses jusqu’à 12 joueurs en simultanée. Malheureusement, ce
TOCA Race Driver 2 : The Ultimate Racing Simulator hérite des défauts de ses compères et en apporte même de nouveaux.
En effet, le soft ne propose absolument rien de nouveau par rapport aux opus console et se contente de retranscrire les mêmes sensations de pilotage dans une version allégée. On notera également des chargements nombreux et particulièrement longs, tout comme un
aliasing relativement prononcé et des bugs de sons assez inhabituels. Il n’est en effet pas rare de ne plus entendre le bruit de son moteur pendant quelques secondes durant une course. Un portage pur et simple, rien de plus.