Comptant déjà 4 épisodes à son compteur, le dernier épisode de la série Burnout est arrivé depuis quelques jours à la rédaction. Après Burnout 3 : Takedown, on voyait mal comment Criterion Games pouvait apporter des nouveautés au niveau du gameplay. Pourtant, avec ce Burnout Revenge, celui-ci a encore une fois été peaufiné, rendant ce nouvel opus bien plus ardu que les précédents.
Cela devient une habitude maintenant, nous découvrons chaque année un nouveau
Burnout. Toujours plus speed, toujours plus beau et toujours plus fun et accessible à tous, la grosse nouveauté que nous avons rencontré l’an dernier dans
Burnout 3 : Takedown, c’était bien évidemment le fameux « Takedown ». Dans
Burnout Revenge, on retrouve effectivement les bases du dernier volet, ainsi que les dernières trouvailles de
Criterion Games, avec notamment de nombreuses nouveautés apportées au
gameplay. Verdict.
Le World Tour de Burnout
Inutile de naviguer dans des menus interminables,
Burnout Revenge nous met tout de suite dans le vif du sujet en nous proposant en solo, un seul mode de jeu : le ‘World Tour’. Ce mode est composé de 10 grosses épreuves comportant de nombreuses sous épreuves à réaliser dans différentes villes. D’entrée, on commence déjà le ‘Traffic Attack’, une toute nouvelle épreuve inédite. En effet, elle consiste à heurter le maximum de véhicules qui roulent dans le même sens que vous afin qu’ils s’encastrent dans les autres véhicules à proximité ce qui permettra, évidemment, d’engranger un maximum de points (indiqué en début de course) pour remporter la médaille d’or. Comme toujours, il faudra réaliser l’épreuve dans un temps donné, mais vous gagnerez des secondes supplémentaires à chaque voiture percutée. En plus de cette épreuve, on retrouve donc ce qui a certainement fait le succès de
Burnout 3 : Takedown et nous parlons, bien sûr, du « Takedown ». Ici, pas de cadeau à faire à l’adversaire, il faut lui rentrer dedans de n’importe quelle façon. Vous pourrez donc lui toucher l’aile arrière pour le faire valdinguer dans le décor provoquant ainsi une décomposition du véhicule sous toutes ses formes, le balancer dans le trafic, l’écraser en lui retombant dessus après un saut, ou encore, avec le système ‘AfterTouch’ toujours présent, qui permettait, après un accident, de ralentir le temps pour diriger son véhicule en perdition pour heurter un adversaire.
Burnout Revenge propose énormément de possibilités de « Takedown » et une nouveauté est d’ailleurs apparue puisqu’il est possible de se faire exploser en pleine course, les habitués du mode ‘Crash’ et du ‘Crashbreaker’ seront ravis.
En ce qui concerne le reste des épreuves, cela reste du basique. On retrouve effectivement la course simple où il faut arriver premier, et là encore, toutes les possibilités pour remporter la victoire sont autorisées. La course ‘Time Attack’ est toujours d’actualité, souvenez-vous, pour remporter la médaille d’or, il suffisait de passer la ligne d’arrivée avant un certain temps. Pour réussir, le bouton de
boost était sollicité à volonté, mais pour cela, il fallait prendre tous les risques (rouler en sens inverse par exemple) pour faire monter la jauge ; une des épreuves les plus difficiles dans cet épisode. Enfin, il ne reste plus que la course ‘Eliminator’ qui a légèrement changé puisque maintenant, il ne faut plus terminer un tour pour éliminer le dernier concurrent. C’est le temps qui est l’unique facteur de destruction et ainsi, toutes les 30 secondes, un adversaire est éliminé, en fait, le meilleur moyen est de rester constamment en tête pour être sur que la dernière voiture sur la piste soit la votre. Au nombre de 169, les épreuves réussies avec une médaille d’or nous permettent de remporter au maximum 5 étoiles qui font monter une jauge symbolisant le rang actuel.
La revanche du crash
Nous allons commencer par le mode crash étant donné que celui-ci complète la longue liste des défis disponibles dans
Burnout Revenge. On remarque immédiatement que le
gameplay est complètement différent d’une part pour sa jouabilité où il faut désormais prendre un excellent départ. En effet, en appuyant une fois sur le bouton d’accélération, il faut arrêter dans un premier temps le petit curseur qui monte à un point précis avant de le stopper définitivement à un autre point lorsqu’il redescend. La manipulation doit être assez précise, car il est possible d’exploser avant même le départ. Ensuite, on s’aperçoit que les multiplicateurs, et l’icône qui éradiquait tout autour ont disparu. Dorénavant, il faut jouer précisément et avec si possible un peu de chance. Tout d’abord, si les points cités précédemment ne sont plus là, c’est tout simplement parce qu’une jauge monte au fil des voitures qui s’encastrent les unes contre les autres et une fois remplie, il faut tapoter un bouton pour se faire exploser. En plus de cela, une voiture spéciale vient à son tour en remettre un coup. Enfin, il est tout à fait possible que la jauge soit à nouveau remplie pour se faire exploser une seconde fois. Le crash est devenu complètement déjanté, d’autant plus que la difficulté est assez élevée et les niveaux ont été choisis à la perfection.
On en vient désormais à la nouveauté associée au terme ‘Revenge’. En fait, celui-ci va de pair avec le « Takedown », car dans l’épreuve appropriée, si c’est l’adversaire qui vous balance dans le décor, il devient votre principal concurrent et il faudra donc prendre votre revanche sur lui en provoquant à votre tour un monstrueux « Takedown ». De ce fait, ce n’est plus une course contre la montre ou une bataille pour savoir qui arrivera premier, mais bel et bien un combat acharné ou la victoire se joue régulièrement à l'arraché. Sans pour autant être obligatoire, il est de préférable de le faire si vous souhaitez obtenir l’or à la fin de la course et surtout les 5 étoiles pour augmenter votre rang. De plus, les médailles serviront par la suite à débloquer les nouvelles épreuves.
Burnout à la vitesse grand V
Pour avoir évité de le dire en début de test, on a tout de même l’impression de voir en ce
Burnout Revenge un add-on amélioré de
Burnout 3 : Takedown. Bien évidemment, le soft apporte son lot de nouveautés avec notamment des tracés encore plus impressionnants. D’ailleurs, ce que l’on remarque le plus dans ce nouvel épisode, ce sont les nombreux raccourcis qu’il est impératif de prendre surtout dans les épreuves ‘Time Attack’. Du coup, en détruisant le trafic, en roulant en sens inverse, en provoquant des « Takedown » et en utilisant les raccourcis, la jauge de
boost est bien souvent à son niveau maximum, si bien l’on speede sans relâche, et cela, sans le moindre ralentissement. En ce qui concerne les accidents, c’est toujours aussi spectaculaire et les véhicules se détériorent dans leurs moindres détails. Les circuits sont de toute beauté et nous emmènent dans différents coins de la planète, et à ce titre, il ne faut pas oublier qu’en Asie, on roule à gauche. Comme souvent,
Electronic Arts trouve la musique adéquate qui colle parfaitement avec ce style de jeu et au niveau des effets sonores, ceux-ci sont plus ou moins les mêmes que dans le précédent volet. Du côté durée de vie, comme nous l’avions précisé plus haut,
Burnout Revenge propose un total de 169 épreuves et étant donné la difficulté de certaines épreuves, il faudra de la persévérance, de la patience et une grande dose de maîtrise. Sans parler du jeu en réseau et la possibilité de jouer à deux en écran splitté, il y a de quoi s’amuser pendant un bon moment. Les soirées entre amis seront donc désormais placées sous le signe du « Takedown », à ce titre, les parties en multi ne souffre d’aucun ralentissement, même si l’on dénotera toutefois un léger lag parfois pour le jeu en réseau, mais rien qui ne saurait vous empêcher de conduire en toute insécurité.