Ce test est une mise à jour de notre test import effectué le 6 août 2004. Pour ceux qui ne seraient intéressés que par le paragraphe Xbox Live, rendez-vous en bas de page
Il y a bien longtemps (presque trois mois en fait) dans un royaume fort lointain (le royaume des magiciens de chez KCET), sortit un jeu que tout le monde attendait et qui allait changer la notion que tout le monde se faisait sur le foot. Mais quelque part, un valeureux chevalier était bien décidé à rapporter ce brillant trésor en ses terres européennes. Ce fut fait puisque Pro Evolution Soccer 4 est aujourd’hui disponible dans toutes les bonnes crémeries de France et de Navarre. Alors si vous n’avez jamais entendu parler de ce fantastique chef-d’œuvre de l’histoire des jeux vidéo, vous trouverez une petite piqûre de rappel dans ce test sans précédent.
Petit récapitulatif du déroulement des événements classiques, pour tous ceux qui n’auraient pas encore pris connaissance de ce qui a pu se passer depuis la sortie en 2000 de l’inénarrable
ISS Pro Evolution sur PlayStation. D'un côté on retrouve donc la version nippone du soft, avec les
Winning Eleven et de l'autre ceux que beaucoup plus connaissent, les
Pro Evolution Soccer. On taira, pour des raisons que tout le monde comprendra, les méfaits de
KCEO avec les
ISS, qui sont plus une insulte à ce noble sport qu'est le foot que des simulations à part entière. En général, sortent donc dans l'ordre
Winning Eleven,
WE J-League,
Pro Evolution Soccer et finalement aboutissement de tous ceux-là
WE International. Première partie de la cuvée 2004,
Pro Evolution Soccer 4 vient donc de faire son entrée dans le très exigeant marché nippon. Autant le dire tout de suite, si les précédentes versions rassemblaient en général quelques simples innovations de
gameplay, ce dernier opus en date révolutionne véritablement la série en matière de données statistiques et footballistiques. 200 équipes dont pas moins de 138 clubs pour la plupart complètement licenciés, (avec nom véritable et maillot officiel) 26 stades différents dont le Vélodrome, le Parc des Princes, San Siro (nous reviendrons sur celui là un peu plus tard) ou encore le Stadio Delle Alpi et pour finir une quantité impressionnante de joueurs de tous les pays modélisés à la quasi perfection.
Pro Evolution Soccer 4 a toutes les cartes en main pour pulvériser la concurrence une bonne fois pour toutes.
The season starts here
Première chose et pas des moindres, lorsqu’on lance la galette dans la Xbox, après une somptueuse séquence d’intro qui encore une fois insiste sur l’imperfection de l’être humain,
Pro Evolution Soccer 4 nous dévoile un habillage complètement nouveau, tout de blanc vêtu et d’une simplicité à faire pâlir les meilleures productions d’
Electronic Arts. Les icônes nous permettent de naviguer rapidement dans les différents modes de jeu. Aucune révolution de ce côté, nous retrouvons les modes classiques que sont le match amical, la coupe, (Internationale, Européenne, Asiatique, Africaine, Américaine et
Konami) la Master League et enfin la Ligue qui a complètement été revue pour l’occasion. En effet, en plus des équipes nationales, il sera possible d’entamer un vrai championnat (Calcio, Ligua ou Ligue néerlandaise) avec les clubs du pays en question. Certes, il n’est pas possible comme en Master League de procéder à des transferts mais c’est déjà un bon début et ça promet beaucoup pour les moutures à venir.
Etape finale lorsque le joueur s’est bien fait les dents sur les différentes coupes proposées et les ligues nouvelles ajoutées, la Master League est encore une fois nettement plus complexe que dans les versions précédentes. Hormis les effectifs qui sont presque à la hauteur de nos attentes légitimes, cette nouvelle ligue des maîtres ajoute son lot d’innovations toutes très utiles malgré ce que certains pourront dire. En ce qui concerne la stratégie, les Arsène Wenger en herbe seront comblés, il est désormais possible d’observer à la loupe l’équipe qu’il nous sera donné d’affronter. On dissèque alors les qualités des joueurs, les stratégies d’attaque et de défense employées lors des matches précédents, la formation qui sera utilisée lors de la rencontre, le tout pour trouver la parade ultime qui permettra à son équipe de brider les ardeurs d’un adversaire toujours plus hargneux. Les mêmes options seront aussi disponibles en ce qui concerne notre équipe, on pourra alors observer au microscope les actions qui ont conduit au but ou qui ont mené l’équipe à se prendre une jolie cacahuète en pleine lucarne. Tout cela permet au sélectionneur inné que constitue chaque français (que personne ne fasse semblant de s’offusquer, c’est un fait scientifiquement reconnu !) de mettre en place une formation équilibrée en fonction des différentes individualités présentes sur le terrain, pour atteindre un jour le niveau des grands stratèges de l’histoire, Marcello Lippi ou autres Otto Rehhagel.
Les meilleurs des meilleurs des meilleurs !
Mais avant d’atteindre ces deux monstres du panthéon des entraîneurs, il vous faudra tout de même faire travailler votre équipe dans le mode entraînement de la Master League. En effet, pour la première fois dans un
PES, l’entraînement en Master League joue un rôle essentiel d’avant match. Vous devrez d’autant plus vous y arrêter si vous avez décidé de favoriser l’embauche de jeunes joueurs prometteurs. Le système est assez simple et si évident qu’on se demande pourquoi les développeurs n’y ont pas pensé plus tôt. Vous devez tout simplement entraîner votre équipe pour que des automatismes se créent entre vos joueurs et surtout pour ne pas que les tant redoutées flèches grises ne viennent gâcher votre stratégie d’avant match. Dernière évolution de cette nouvelle Master League remodelée, les joueurs de votre équipe évoluent désormais dans le bon ou dans le mauvais. Chacune de leurs caractéristiques pourra en effet augmenter ou diminuer selon que vous faites jouer ou pas le joueur en question. A la fin de chaque saison, vous pourrez consulter l’écart de progression de tous vos joueurs et de vous faire une idée par rapport à leur courbe prévisionnelle de début de saison. Un bon moyen de voir quel joueur s’épanouit dans votre club ou de s’apercevoir du manque de motivation d’un autre. Dernier point de détail, pour réussir dans les débuts de la Master League, oubliez les grandes stars impossibles à acquérir (il n’est plus possible de régler la difficulté ou la fréquence des négociations) et de préférer les jeunes joueurs prometteurs comme Anthony Le Tallec par exemple ou encore d’autres que je vous laisse le plaisir de découvrir.
Côté transfert, quelques petits outils facilitent encore le travail du recruteur, on peut ainsi obtenir une sélection des joueurs qui auront une plus forte tendance à vouloir signer dans son équipe. C’est tout bête, mais cela évite la multiplication de demandes de transfert et ça permet surtout d’optimiser ces demandes car, il n’est toujours possible de n’en faire que cinq par journée. En plus de ce petit outil indispensable, nous trouvons aussi d’autres modes de recherche très appréciables. La recherche de jeunes talents ou de joueurs à capacités spéciales (coup franc, attaque, défense, rapidité) tout ceci a pour but d’accélérer la mise en place de négociations effectives et intéressantes. Les émoluments attribués à chaque victoire sont eux aussi un petit peu plus conséquents et le capital de l’équipe monte assez vite dès le début de la saison. Il est en effet très appréciable de pouvoir procéder à des achats assez vite, de manière à se débarrasser des stars maudites que sont Castolo, Minanda ou Espimas. Mais ne vous inquiétez pas,
Konami a enfin compris qu’il était désormais devenu insupportable pour un bon paquet de joueurs qui n’avaient pas envie de recommencer pour la énième fois le même calvaire. Il est en effet désormais possible de démarrer une saison de Master League avec l’équipe réelle du mode match, ça soulage, non ?
L’homme qui valait 36 millions de pixels
Sur un plan graphique, même si l’évolution ne nous collera pas au mur, elle reste quand même indéniable. Le nombre d’animations est proprement hallucinant, à chaque position son coup typique. On voit ainsi des frappes en pivot, des shouto taclo, des reprises de volée au raz du sol, ou encore des passes de l’extérieur – si belles, mais étonnement beaucoup trop nombreuses – qui ajoutent encore à la fluidité de l’action. Les mouvements sont tous réalisés dans une suite logique et non plus saccadés comme dans les versions précédentes. L’action n’en a pas été ralentie pour autant comme on avait pu l’observer dans
Winning Eleven 7, il est même très courant de devoir calmer le jeu tant les joueurs agissent avec rapidité et précision lorsqu’il s’agit d’emballer une action. Le jeu à une touche de balle est donc enfin payant lorsqu’il s’agit de déstabiliser un adversaire, si en plus il s’agit d’un pauvre ami humain dépassé par les événements lors d’une soirée tournois, ça en devient alors jubilatoire. Ne parlons même pas des nouvelles cut-scenes qui viennent habiller le jeu d’une manière très soignée. On peut ainsi observer les changements sur le bord du terrain, un tout nouveau panneau a fait son apparition pour indiquer le temps additionnel, on peut voir les joueurs se lamenter devant la sortie sur civière de tel ou tel attaquant indispensable à l’intégrité de l’équipe, – mais qui rentrera sur le terrain si sa blessure n’est pas trop sérieuse - s’énerver avec son équipe lorsqu’un joueur subit les remontrances d’un arbitre un peu trop regardant, – mais cette fois présent sur le terrain – ou encore halluciner lorsqu’un joueur vient remonter les bretelles à un adversaire qui a effectué un tacle un peu trop appuyé sur un de ses copains. D autres petits détails ajoutent encore à l’immersion, lorsqu’une faute n’est pas sifflée, le joueur lève rageusement les bras en direction de l’arbitre et comble de la perfection masochiste, certains buts sont refusés pendant la célébration pour hors-jeu. Alors que l’on fait – plein d’humilité – le tour de la pièce en hurlant sa joie, on observe un changement sur le visage du buteur, il a remarqué le drapeau du juge de touche qui s’était levé avant la conclusion heureuse, c’est si douloureux mais aussi si réel que ça en devient plaisant. En tout cas personnellement, j’attends toujours de voir mon but inscrit sur le tableau d’affichage pour hurler ma joie maintenant…
Les joueurs eux, sont en général plutôt bien modélisés, les stars sont proches d’un rendu photo réaliste, mais la plupart des joueurs connus sont eux aussi très reconnaissables, avec une mention spéciale pour Vieira, Totti ou encore Pirès à qui il ne manque plus que la parole. Par contre certains joueurs ressemblent à tout sauf à leur alter ego virtuel, Drogba par exemple ne ressemble à rien, à se demander si les développeurs ont un jour passé trente secondes sur sa photo, Pedretti ou Rothen ne sont pas non plus gâtés dans cette version européenne pourtant si proche de la perfection… Mais ces petites erreurs sont relativement rares et surtout quelque peu anecdotiques à côté des animations spéciales pour les joueurs les plus connus. Si Henry a toujours l’air aussi stupide lorsqu’il marque un but, Cissé a désormais le droit – comme dans la réalité – de se lancer dans une série de flip-flaps à chaque réalisation, Henry mystifie les défenseurs par des dribbles ultra-rapides dont il a le secret, Ronaldinho – s’il n’a pas pour l’instant droit à son petit gri-gri officiel – balade tout de même toute une défense sans plus de difficulté qu’il n’en faut pour le dire et Giuly court la tête dans le guidon en laissant sur place toute une ligne défensive en mois de deux secondes. Ce sont certes de tout petits détails mais ils apportent encore plus de personnalité aux joueurs qui les réalisent et ils permettent surtout de rentrer dans le jeu à vitesse grand V.
Mais comme personne n’est parfait…
Seulement – voilà le paragraphe qui fait mal à tout le monde – quelques petites imperfections irritantes à souhait se sont subtilement cachées dans ce
Pro Evolution Soccer 4. Les gardiens tout d’abord ont perdu quelques neurones depuis l’année dernière, lorsqu’il faut les sortir en cas de tête-à-tête avec l’attaquant, n’espérez pas de trait de génie de l’homme aux gants de cuir. Mis à part quelques exceptions comme Buffon ou Barthez qui rattrapera quasi systématiquement la balle dans des positions impossibles, les autres portiers auront une très fâcheuse tendance à se trouer dès qu’il s’agit d’aller à la rencontre de l’action. En outre, lorsqu’ils sont campés dans leurs cages, ces derniers font preuve d’une réactivité à toute épreuve, vous devrez la plupart du temps frapper au moins deux fois pour passer définitivement la balle derrière la ligne. Autre gros point noir du jeu, les touches. Comme chaque année un nouveau système de touche est proposé par l’équipe de
K.C.E.T. Cette année, si l’on n’est pas armé d’une bonne dose de patience, des hurlements vont se faire entendre aux quatre coins de l’hexagone. Petite explication, alors que dans Winnin Eleven 7 on contrôlait le joueur qui allait recevoir la balle, dans
Pro Evolution Soccer 4 c’est de celui qui effectue la touche dont on prend le contrôle. Jusque-là rien de bien choquant vu qu’avant cela se passait de cette manière. Le seul problème c’est que le receveur est à présent indépendant du passeur, ce qui provoque quelques quiproquos si l’on veut jouer une touche rapidement et que le joueur est à l’opposé de là où l’on veut envoyer la balle. En plus, comble de l’irritation, les joueurs adverses peuvent à loisir passer devant le receveur et récupérer la balle la fleur au fusil, sans avoir à entrer en contact. C’est très frustrant et surtout incompréhensible vu la qualité du système qui avait été choisi pour
Winning Eleven 7/Pro Evolution Soccer 3. Petit point de détail tout de même, cette version Xbox vous fera simplement oublier les très lourds ralentissements de la version PS2.
We are definitively a Football Tribe
Côté
gameplay, on approche de quelques millimètres la perfection, le foot n’a jamais été aussi réaliste sur consoles.
Pro Evolution Soccer 4 apporte aux vrais fans de football une expérience de jeu jamais égalée et qu’il sera difficile de supplanter. De nombreuses améliorations ont été apportées dans le jeu pour favoriser la fluidité de l’action. Finies les passes systématiques au joueur le plus proche de vous, via un système de dosage par pression de la touche A ou Y, le receveur de la passe peut désormais être sélectionné en fonction de son éloignement. Une aubaine lorsqu’il s’agit de se sortir d’une phase dangereuse devant la surface. Avant il s’agissait de prier pour ne pas qu’un joueur passe devant soi au moment où l’on essayait tant bien que mal de se dégager, à présent c’est tout simple, il suffit de presser un peu plus fort et plus longtemps la touche A pour passer à un joueur placé sur une ligne plus offensive. De même plus besoin de passer par une passe haute pour effectuer une transversale. Par la même manip, tous les joueurs regarderont passer la balle pour la laisser au joueur le plus lointain. Si vous sentez le danger de vous faire contrer, un petit coup pour prendre la balle et le tour est joué.
En ce qui concerne les dribbles, tout est plus simple et plus compliqué à la fois. S’il est à présent nécessaire d’oublier purement et simplement les mouvements spéciaux comme les crochets effectués avec la gâchette droite, l’accent a par contre été mis sur les dribbles simples. Comme dans la réalité, un joueur – de talent – peut désormais effacer deux ou trois défenseurs d’une simple petite déviation de course en diagonales ou d’un crochet bien sentit. Ça fait un tout petit peu moins foot champagne et l'on a surtout moins l’impression de jouer à un jeu vidéo que de mener une vraie équipe à la victoire. Mise de côté, cette évolution vers une réalité moins spectaculaire, il n’en reste pas moins qu’un bon nombre de gestes techniques a été ajouté dans ce
Pro Evolution Soccer 4. Ainsi, il est désormais possible après avoir effectué quelques passements de jambes de procéder à une accélération assassine, d’arrêter la balle pour se placer sur son meilleur pied avant de centrer, de se retourner face au but d’une simple pression de la touche R2, etc. Plus aucun attaquant ne peut par contre déborder la défense par une course solitaire sur l’aile comme il était possible dans
Pro Evolution Soccer 3, c’est presque systématiquement le défenseur qui a le dessus dans cette situation. Petite astuce toutefois, si vous voulez vous débarrasser d’un défenseur latéral un tout petit peu trop collant, usez et abusez des changements de directions par diagonales successives, vous le prendrez alors à chaque mouvement de vitesse et pourrez centrer le plus tranquillement du monde au ras du filet en sélectionnant le point d’atterrissage de la balle dans la surface.
Les coups de pied arrêtés ont, eux aussi, été complètement modifiés par les développeurs de chez KCET. Vous pouvez à présent - et ce depuis
Winning Eleven 8 - placer à vos côtés un deuxième joueur. Ce dernier aura, selon votre volonté, à charge de pousser la balle pour vous permettre de vous décaler et contourner plus facilement le mur, vous faire une passe en profondeur pour que vous mettiez dans le vent tous les joueurs qui auront sauté dans le mur ou encore tout simplement frapper à la place du joueur normalement sélectionné histoire de surprendre tout le monde. Un nombre de gestes de plus en plus variés qui permettent enfin d’utiliser ces phases de jeu essentielles que sont les coups francs de manière efficace à souhait.
The man in black
Autre révolution essentielle de ce
Pro Evolution Soccer 4, l’arbitre est désormais présent sur le terrain. Et ce dernier n’est pas vraiment là pour faire de la figuration. Il siffle, calme les joueurs lorsqu’il y a deux adversaires qui commencent à s’échauffer un tout petit peu et fin du fin, il laisse enfin l’avantage de manière à peu près cohérente. Cela se concrétise sur l’écran par une petite icône jaune en haut à gauche signifiant, tant qu’elle est affichée, qu’il ne sert absolument à rien de reprendre la balle sous peine de coup de sifflet impitoyable. De la même manière, on voit s’affairer pendant les buts refusés les deux arbitres de touche avec leur fameux drapeau que tous les buteurs de la planète craignent comme le loup blanc.
Pour terminer et parce que je ne pourrais certainement pas tout dire sur ce dernier opus en date sans avoir à contacter une maison d’édition pour un 1000 pages digne du My Life de Bill Clinton, sachez que les bidouilleurs trouveront eux aussi leur bonheur dans ce
Pro Evolution Soccer 4. Ainsi, en attendant les patchs qui ne vont certainement pas tarder, l’on pourra modifier à peu près tout ce qui peut l’être dans le jeu. De la coupe de cheveu des joueurs, (certaines excentricités sont d’ailleurs à débloquer comme des chapeaux extravagants) en passant par les sponsors sur les maillots et les célébrations au moment des buts ou encore la manière de tirer les penaltys (à l’ancienne ou à la Figo avec rupture). On pourra bien sûr procéder à quelques transferts gratuits – désormais disponibles dès le départ sans avoir à débloquer quoi que ce soit – pour mettre à jour les effectifs qui ont certes été mis à jour depuis
Winning Eleven 8 mais qui restent un peu en retard quant aux tous derniers transferts en date. (Fiorese à Paris, Saviola au Barça ou Rooney à Everton). Enfin, pour les plus bricoleurs d’entre nous, sachez que les maillots sont personnalisables à 100 % puisqu’il est même possible d’y intégrer des sponsors de manière assez simple, oubliez toutefois les dessins compliqués à moins d’avoir un certain temps devant vous…
OptiPES ?
Voici enfin venu LE paragraphe que tout le monde attendait, ce paragraphe qui vous donnera enfin le verdict sur le tout premier mode
online d’un
Pro Evolution Soccer sur consoles. Pour avoir joué pas loin d’une bonne vingtaine de parties contre des adversaires aussi divers que variés, nous pouvons enfin vous apporter quelques uns des nouveaux éléments de ce mode en ligne. Trêve de suspens, le mode Live de ce
PES 4 est malgré tout ce qu’on pourra dire, une réelle révolution dans le genre des jeux de foot sur consoles. Alors on pourra pleurer sur les lags omniprésents si l’on n’héberge pas la partie, sur la triche quasi-systématique des mauvais joueurs en fin de partie ou sur le manque cruel d’un mode tournois. Mais il n’en demeure pas moins que ce mode
Xbox Live reste une véritable bombe. Au programme, matchs illimités, classements hebdomadaires, mensuels et généraux, tout un tas d’ingrédients qui feront prendre la mayonnaise sans grande difficulté.
Sachez tout de même qu’il est pour l’instant impossible de passer en mode manuel concernant la sélection des joueurs et qu’il vous faudra faire confiance à l’interface pour trouver un partenaire digne de jouer contre vous. Pour les paramètres d’avant partie, vous aurez le choix de positionner la forme des joueurs sur normale ou aléatoire, de sélectionner tel ou tel stade, de limiter le choix aux équipes nationales ou aux clubs, mais aussi d’indiquer la langue souhaitée de votre adversaire ou encore son niveau au classement mondial. Dans le vif du sujet enfin, vous découvrirez qu’il faudra attendre l’autorisation de votre challenger pour procéder à des modifications. Option assez plaisante, les inter-jeux sont un peu raccourcis puisque vous aurez un temps limité pour donner le coup d’envoi, tirer les corners, paramétrer votre formation ou procéder à des changements. Dernier point de détail, sachez tout de même que
Konami a d'ores et déjà annoncé la toute prochaine mise en ligne d’un patch correctif pour les divers bugs annoncés par les premiers joueurs européens. Espérons que le système de triche ultra facile proposé par
PES 4 sera corrigé au plus vite et que nous ne retrouverons pas les écarts qui ont vite gâché le mode
online de
Top Spin.