Comme tous les ans maintenant et toujours au mois de novembre (une tradition ?), Dimps nous offre un nouvel épisode de Dragon Ball Z Budokai, série tirée de la célèbre œuvre d’Akira Toriyama. Toujours éditée par Atari, que nous réserve cette suite attendue par de nombreux fans de la série ?
Pour vous mettre tout de suite au courant, sans être un véritable fan de DBZ, j’apprécie beaucoup le manga papier ainsi que l’animé. Malheureusement,
Dragon Ball Z Budokai 2 m’avait énormément déçu sur plusieurs points lorsque je le comparais à son prédécesseur. Cette fois-ci, quelques efforts ont été effectués, et sans pour autant atteindre la perfection, ce troisième opus a de fortes chances de ravir tout le monde.
Du pareil au même
Une fois le DVD inséré dans la console, je commençais déjà à avoir peur. Peur à l’idée de revoir encore la même chose qu’auparavant. Quelle surprise ! Une séquence digne de la qualité des derniers mangas animés se lance nous montrant quelques affrontements. Une fois celle-ci terminée, j’appuie sur le bouton Start pour commencer une partie et là encore, l’interface nous propose les mêmes menus. On retrouve le mode « Monde du Dragon » dont je vous parlerai un peu plus tard, le duel avec un total de 38 personnages dont ceux des OAV, vous opposant au CPU ou à un ami, le championnat, sous 3 niveaux de difficulté (les deux derniers étant à débloquer ce qui par conséquent augmente le nombre de participants) et enfin, le mode entraînement pour les débutants qui prennent la série en cours. Ils pourront s’adonner aux 12 chapitres nous apprenant les techniques de base et ce qu’il faut savoir sur
Dragon Ball Z Budokai 3, à différents moments de l’histoire. Et pour terminer, avec les modifications de technique, vous aurez la possibilité de les échanger/modifier via les Memory Card. L’impression de déjà-vu est donc bel et bien présente et l’on commence à se dire « qu’est ce que c’est que ça ? ». Mais pourtant, il ne s’agit aucunement d’une arnaque. Le plaisir est ailleurs, le
gameplay me l’a prouvé lorsque j’ai débuté le Monde du Dragon. Alors sans plus attendre, rentrons dans le vif du sujet.
Mais où sont encore passées les boules de cristal ?
Bien mieux représenté que dans
Dragon Ball Z Budokai 2, le mode « Monde du Dragon » se joue sous la forme d’un jeu de rôle comme dans l’ère des consoles 8 et 16 bits. Après avoir choisi votre personnage parmi la liste disponible (restreinte au début mais de nouveaux s’ajouteront par la suite), vous débuterez l’aventure sur une carte du monde représentant la Terre. Vous ne serez pas surpris si je vous annonce que l’histoire est identique aux autres versions, c'est-à-dire que le jeu commence à l’arrivée de Radditz pour se conclure à Buu. A plusieurs mètres au-dessus du sol, votre personnage pourra se déplacer librement, faire 20 fois le tour de notre belle planète bleu s’il le souhaite mais devra se rendre à un point précis pour faire avancer le scénario. Durant ces quelques secondes de vol, vous trouverez sur votre chemin des bonus tels que des capsules augmentant votre « KI », des bourses d’argent (qui serviront à acheter des techniques) et ce fameux radar, détecteur des boules de cristal. Les boules de cristal ne sont pas obligatoires pour finir l’aventure, mais vous priveront de voir le grand Shenron exaucer votre vœu parmi 3 propositions définies. Ceci n’étant que des étapes intermédiaires, vous pouvez rater pas mal de choses notamment quelques batailles, permettant ainsi l’évolution de votre personnage.
N’abîmer pas la nature
Voilà ! C’est à partir de ses lignes que je trouve
Dragon Ball Z Budokai 3 bien meilleur que son prédécesseur. En effet, votre aventure vous opposera à des adversaires de plus en plus redoutables. Les combats sont plus dynamiques et attrayants qu’auparavant, mettant plus en valeur la série animée. Au fil de votre progression, vous pourrez atteindre des niveaux de puissance où vous aurez l’occasion de vous transformer en Sayan sous plusieurs niveaux. De nouvelles techniques et tactiques ont fait leur apparition. La téléportation est mise en avant et vous offre la possibilité de passer, selon votre jauge de « Ki » dans le dos de l’adversaire à plusieurs reprises. A noter que le CPU en est aussi capable, ce qui vous amènera parfois à des doubles voir triples contres et peut être plus. La technique de Kaio (bouton L2) assemblée avec un enchaînement ou un Kamehameha devient redoutable puisqu’une combinaison se déroulant sur 3 phases avec aux choix l’un des 4 boutons symbolique du paddle se déclenche. En admettant que vous appuyiez sur carré lors de la première phase, le CPU lui va choisir une touche et si c’est la même que la vôtre, contrera votre enchaînement. Si c’est le contraire, vous aurez la possibilité d’entamer la deuxième phase et ainsi de suite. Sachant que vous pouvez très bien vous retrouver dans le cas inverse. J’en viens à vous parler des Kamehameha qui, s’ils sont effectués au même moment, vous feront tourner le stick analogique gauche (ndlr : bonjour la paume des mains) pour prendre l’avantage sur l’adversaire. Ceci étant identique pour d’autres coups. Je terminerai avec l’attaque finale, une attaque dévastatrice qui pulvérise, si c’est réussi, tout sur son passage y compris le décor, avec parfois une animation montrant une vague nucléaire déferlant sur la planète. Impressionnant.
Toujours en
cell-shading, le jeu éblouit une fois de plus avec ses effets lumineux bien plus nombreux (boules d’énergie, fusion, etc.). Le soft de
Dimps ne change pas réellement en qualité graphique puisque PS2 oblige, l’
aliasing est toujours présent. Néanmoins, les décors sont beaucoup plus diversifiés et peuvent servir à blesser l’adversaire lorsqu’on le projette à un endroit précis. Quelques traces au sol s’affichent montrant la dureté du combat. On regrettera l’absence de
cut-scenes d’avant match qui aurait été bien mieux que ces immondes images aux dialogues parfois calamiteux.