Référence incontestable du jeu de skate, la série des Tony Hawk’s s’offre une petite virée sur la dernière console de Sony. Analyse d’un portage.
Le scénario n’a jamais été un des points forts des jeux de sports extrêmes. Ce nouvel épisode ne fera pas exception à la règle : vous êtes une espèce de skateur méconnu du public et vous comptez sur le World Tour Destruction, organisé par Tony Hawk et Bam Margera, pour vous faire un nom. Ce dernier faisant également partie de Jackass, l’ambiance et l’humour prendront une autre tournure : on aime ou on déteste, mais l’essentiel n’est pas là.
Autant le dire de suite, les nouveautés se comptent sur les doigts d’une demi-main. Parmi elles, signalons la présence de 4 nouveaux territoires (Las Vegas, Santa Cruz, Kyoto et Atlanta), ce qui nous donne un total de 16 villes où vous choisirez chacune de vos missions en toute liberté. A pied comme en skate, vous devrez trouver le NPC adéquat pour exécuter la plupart des objectifs où l’on passera du classique pétage de scores à l’original jet de tomate sur les passants. Il vous faudra également fouiller ardemment chaque décor afin de trouver les défis cachés (malheureusement pour la plupart ratés dù à l’utilisation de véhicules) et ceux qui vous demanderont de faire appel à un autre personnage que vous vous chargerez de contrôler. Les fans de la première heure se jetteront sur le mode classique qui vous proposera des objectifs dans la lignée d’un Tony Hawk’s Pro Skater comme récupérer les lettres SKATE et COMBO en un trick ou choper la cassette secrète, souvent placée dans un endroit à première vue inaccessible.
Le gameplay reste également dans la lignée de chaque épisode, à savoir parfait. Les fans du premier épisode seront en territoire connu, malgré l’échange du joystick pour la croix directionnel, les autres passeront par la case entraînement pour apprendre figures, trick et autres manual. Globalement, les graphismes sont de bonne qualité, les décors sont variés et immenses, ce qui a tendance à enclencher d’assez gros temps de chargement. Signalons également un aliasing bien plus prononcé que la version PS2 et une qualité sonore dans la moyenne des softs de la machine, en espérant que vous accrochiez à du Metallica & co. Au final, ce Tony Hawk’s Underground 2 Remix a des franches allures de version 1.1. Les aficionados peuvent passer à coter sans regret, ceux qui ne connaissent pas la série y verront une belle occasion de s’initier, d’autant que la durée de vie est immense et agrémentée d’un très bon mode multijoueurs jusqu’à 4 en Wi-Fi.
8/10