Après un premier épisode relativement moyen et une adaptation en film, toujours d’actualité et dont les premières critiques laissent à désirer, BloodRayne revient sur nos consoles. Toujours développé par le studio Terminal Reality, la tueuse de vampires a soif… de sang et de vengeance.
Durant la Seconde Guerre mondiale, Kagan, un nazi vampire, n’a fait qu’accroître sa descendance en violant des femmes sans défense afin de créer dans le futur, une nouvelle ère de suprématie dans laquelle les humains ne seront qu’un garde-manger. L’une des femmes mit au monde Rayne, une dhampir, mi-femme, mi-vampire qui n’acceptera pas sa personne. Mélange de deux races, la rouquine rejoint en 1935 la société secrète Brimstone pour exterminer tous les vampires sur Terre. Plusieurs années ont passé, les enfants de Kagan ont créé une substance qui permettra de recouvrir le ciel afin que les vampires puissent vivre en plein jour et ne plus se préoccuper du soleil, source destructrice. Il faudra compter sur la chasseuse pour mettre fin au carnage et tuer toutes les personnes appartenant à sa propre famille du côté de son père.
Rayne contre les vampires
BloodRayne 2 se présente sous la forme d’un
beat’em all que l’on pourrait comparer à
Shinobi pour ses combats extrêmement violents et sanglants, et à
Prince of Persia pour ses quelques passages de plates-formes, où Rayne est une véritable acrobate. Ayant deux lames tranchantes et non un pieu ridicule, la chasseuse pourra taillader et transpercer ses ennemis de haut en bas et de gauche à droite, vidant ses victimes de tout leur sang. Le sang qui sera évidemment source de vitalité pour Rayne puisque celui-ci lui permettra de remplir sa jauge en cas de nécessité. Pour cela, elle pourra sauter sur un vampire, en espérant que celui-ci ne soit pas armé d’une pelle ou d’une batte de baseball, pour lui percer sa jugulaire et lui aspirer son sang. En transperçant un ennemi directement, Rayne augmentera une autre jauge, cette fois-ci, une jauge de rage qui lui permettra d’enclencher des attaques fulgurantes ou de ralentir les combats. Des attaques qui deviendront de plus en plus puissantes au fil de la progression et des Boss assassinés qui vous donneront de nouveaux pouvoirs.
L’une des nouveautés de ce
BloodRayne 2 est l’apparition d’un harpon qui ne servira pas ici pour attraper un espadon, mais plus pour agripper un vampire et le faire valdinguer dans le décor. Les développeurs se sont d’ailleurs amusés à intégrer de nombreux passages interactifs dans lesquels il faudra obligatoirement l’utiliser pour pouvoir libérer le chemin. Par exemple, il sera possible de balancer des vampires dans un camion poubelle, dans une machine à presse-papier ou dans les hélices d’un hélico. D’autre part, Rayne disposera d’une arme, sympathique, mais inutile puisqu’elle ne sert strictement à rien ou alors très peu. Chargé avec du sang, si celle-ci se vide, c’est le sang de Rayne qui sera utilisé, il sera donc nécessaire de bien vérifier l’état de santé avant de s’en servir. Cette arme bénéficiera également de nouveaux tirs allant d’un simple jet de sang à une sorte de bazooka destructeur.
Meilleur que le premier ?
Du point de vue des combats, Rayne dispose d’une panoplie de coup plutôt restreinte et le peu d’enchaînements vous fera vite revenir aux coups basiques. De ce fait, les nombreuses bagarres deviennent vite répétitives d’autant plus qu’aucun ennemi ne vous mettra en réelle difficulté. Sans dire que l’IA soit catastrophique, il arrivera régulièrement de voir un vampire regarder son collègue se faire éviscérer, avant d’y passer aussi. D’autre part, les bugs de collision sont fréquents et la caméra arrive parfois à traverser le décor (les développeurs ne sont tout de même pas arrivés au stade de
Tomb Raider). Et en parlant caméra, le système n’est pas toujours évident à manier notamment face à certains Boss et les passages de plates-formes. Cependant, si on enlève ces quelques défauts et quelques ralentissements qui ne nuisent en rien au bon déroulement du jeu,
BloodRayne 2 reste un bon défouloir.