C'est l'histoire d'un jeu qui a eu droit à un développement bien trop long, et même a une suite spirituelle. Mais 2014 sera-t-elle l'année des voleurs ?
Après des années de silence, Square Enix a fini par dévoiler officiellement
Thief, un épisode sous forme de reboot de la célèbre saga des années 2000. Tombée dans l'oubli on ne sait trop pourquoi, la série reviendra l'année prochaine sur quasiment toutes les plates-formes, mais aussi sur Xbox One et et PlayStation 4. La démo présentée tournait toutefois sur PC, ce qui n'a cependant pas empêché l'apparition de l'aliasing sur certains décors, brisant un peu le coté immersif. Mais ce sentiment un peu étrange laisse vite place à la séquence de gameplay très réussie, et réunissant plusieurs possibilités d'approches différentes. L'action débute alors que la révolution civile commence petit à petit à se former où le peuple gronde face à l'oppression, la misère et les violences. On incarne Garrett, un voleur chevronné, qui souhaite prendre aux riches et leur faire regretter leurs affronts. Dans un Londres ancien mais plutôt bien reproduit avec son Big Ben regardant les méfaits de notre héros, tout semble en place.
Direction un vieux manoir qui pullule d'ennemis. A l'instar de
Dishonored, le gameplay s'articule autour de la vue à la première personne qui fait référence et qui devient vraiment une évidence au fur et à mesure que le développeur avance. La démo, qui dure tout de même 20 minutes, laisse entrevoir de nombreuses possibilités d'infiltration, mais ce qui marque le plus, c'est l'aisance avec laquelle le héros se déplace. L'interface est réduite au plus strict minimum, laissant simplement entrevoir deux jauges. Une verte signifiant votre niveau de vie, et une bleue qui prend tout son sens dès lors que l'on va utiliser l'atout du voleur, une pièce maîtresse. Outre le fait qu'elle descend dès que l'on souhaite s'approcher d'un ennemi en avançant à pas feutrés dans son dos pour le voler et le prendre la clef de la demeure, elle est aussi bien utile pour repérer vos futurs adversaires. En regardant par le trou de la serrure, vous pouvez utiliser ce pouvoir qui illuminera d'un bleu éclatant les personnes qui pourront vous causer du tort. Certains crieront au scandale, d'autres apprécieront la présence de cette fonctionnalité qui a toutefois une véritable incidence sur le gameplay du jeu.
Pas question cependant que Thief deviennent une série trop évidente. Avec cet épisode, les développeurs d'Eidos Montréal ne semblent pas vouloir nous obligé à nous battre outre-mesure. Selon les actions que vous réalisez, vous gagnez plus ou moins d'XP, et si vous optez pour les méthodes douces, sans armes létales en somme, vous pourrez évoluer plus rapidement.
Thief sait donc se montrer prenant mais également intuitif avec une roue des pouvoirs, similaire à celle de la série
Assassin's Creed, pour choisir telle arme, ou tel objet face à une situation donnée. Quelques énigmes viennent parsemer votre ascension jusqu'au fameux bijou et, c'est l'objectif ici, face à un émeraude qui fait rêver.
Et si Eidos Montréal n'a pas le talent d'Arkane et du papa de Cité 17 pour concevoir ses niveaux, le studio canadien a plus d'un tour dans son sac. Sans être un tuerie technique, ce nouvel épisode s'avère satisfaisant avec de jolis décors. Le niveau que l'on nous a présenté est certes un peu téléphoné (voir même facile), mais on peut faire l'essentiel, à savoir s'agripper, sauter, voler, assommer et bien entendu tuer.
Impressions : Eidos semble en apparence avoir réussi son pari avec la présence de l'ensemble des ingrédients de la saga Thief. Reste à les mélanger correctement et à les transformer convenablement pour donner ce qui pourrait facilement être l'un des indispensables du mois de février 2014 sur PC, Xbox 360, Xbox One, PS3 et PS4.
28 Fevrier 2014
Ca donne vachement envie hate de me le faire sur PS4
Source? Ta petite cervelle de fanboy?