Alors que le troisième opus de la saga ne devrait plus tarder à débarquer sur Playstation 2, c’est la version PSP de SOCOM : FireTeam Bravo qui est tout récemment parvenue à la rédaction.
Après deux opus particulièrement appréciés sur Playstation 2, l’annonce du développement de cet épisode PSP n’a pas surpris grand monde, il faut l’avouer. Attention toutefois, point de remake ici,
SOCOM : FireTeam Bravo propose une aventure totalement nouvelle et nous propose d’incarner Sandman, le leader d’un duo SEAL avec Lonestar. Ainsi, du Maroc à l’Asie, en passant par la Pologne et le Chili, vous allez devoir user de tout votre sang-froid et d’une fine dose de stratégie pour mener à bien les différentes missions proposées.
Une jouabilité remaniée
Si le titre s’ouvre sur une sublime cinématique posant les bases scénaristiques de cet épisode portable, force est de constater qu’une fois le jeu lancé, le premier contact n’est pas franchement flatteur. En effet, si les personnages sont plutôt joliment détaillés, un épais brouillard masque un clipping évident en fond d’écran, sans compter que les premiers environnements visités ne sont pas non plus d’une beauté effarante. Les ennemis souffrent d’une animation un peu trop rigide, tandis que l’on dénote quelques baisses de
frame rate à certains endroits. De même, les habitués de la série devront complètement revoir leurs habitudes de
gameplay pour une simple et bonne raison : l’absence d’un second stick analogique. Ainsi, pour pallier à cette absence, les développeurs ont inclus un système de lock automatique simple et efficace, dont la portée dépend évidemment de l’arme embarquée. Une fois l’ennemi localisé, une pression sur le bouton R permettra alors de se focaliser sur la cible et donc d’ouvrir le feu, ou bien de donner un ordre à Lonestar en pressant la touche Rond. Même si un certain temps d’adaptation est nécessaire, on en vient rapidement à maîtriser cette jouabilité assez brouillonne de prime abord, mais qui se révèle au final parfaitement adaptée à la PSP. SOCOM oblige, les valeureux soldats sont toujours dans l’incapacité de sauter, mais il sera néanmoins possible d’enjamber certains murets en pressant la touche Carré, de manière similaire au dernier Ghost Recon Advanced Warfighter.
Au niveau des actions réalisables, malgré l’absence de saut, le soldat Sandman peut courir, marcher (en inclinant légèrement le stick), s’accroupir, ramper, ouvrir les portes par le biais de la commande Action et bien sûr donner toute une liste d’ordres à son compagnon d’infortune. Ainsi, en pressant brièvement la touche Rond, il est possible d’afficher la liste des ordres disponibles et vous pourrez donc demander à Lonestar de vous suivre, de tenir la position, de tirer à vue, ou encore de faire irruption dans une pièce de différentes manières (Ouverture + nettoyage, Ouverture + aveuglante…). Il est également possible de donner des ordres rapides, sans passer par le menu, lors de certaines phases de jeu. Ainsi, il arrivera souvent de devoir désamorcer des explosifs, et c’est en vous tenant face à la bombe, et en pressant longuement la touche Rond que vous demanderez à Lonestar d’effectuer son délicat travail. De même, vous pouvez donner l’ordre Percée dès lors que vous vous trouvez face à une porte pour demander à Lonestar d’ouvrir la porte à votre place, en appuyant longuement sur la touche adéquate. Une manière efficace de ne pas casser le rythme du jeu afin de conserver tout le dynamisme de l’action. C’est au départ de chaque mission que vous pourrez choisir votre équipement, qui sera bien souvent décisif dans le bon déroulement de la mission. A vous donc de définir le type de fusil d’assaut que vous désirez (une trentaine d’armes est disponible dans le jeu), fixer un silencieux, une lunette de précision, une vision nocturne, ou encore choisir vos grenades. Bien sûr, si votre arme venait à devenir obsolète sur le champ de bataille, vous pourrez toujours subtiliser les armes des adversaires fraîchement descendus. Un
gameplay volontairement simplifié donc, de manière à s’adapter au mieux au support portable, qui, bien qu’exigeant un léger temps d’adaptation, permet de s’adonner dans la joie et l’allégresse aux différentes missions proposées.
SOCOM PSP, SOCOM PS2, même combat ?
Même si les premières minutes laissent craindre le pire quant à la qualité visuelle du titre de
Zipper Interactive, ce n’est qu’après une ou deux heures de jeu que nous découvrons enfin des environnements de jeu variés, et des objectifs de mission vous demandant tantôt d’opter pour la discrétion, tantôt pour le nettoyage en bonne et due forme, tantôt de récupérer des otages, voire de capturer des leaders ennemis. Bien qu’en deçà de nos espérances en termes de qualité graphique, les différents environnements proposés sont vastes, et divers embranchements permettent de se rendre à un même objectif. Côté son,
SOCOM : FireTeam Bravo nous permet de ressentir toute l’intensité de l’action via des dialogues nombreux et parfaitement dans le ton, des armes aux sonorités convaincantes, et des musiques qui savent se faire entendre aux moments opportuns. De même, de nombreux items sont disséminés dans les différents niveaux, des items qui permettront notamment de déverrouiller des bonus, ou encore de modifier le déroulement de certaines missions dans le futur
SOCOM III: U.S. Navy SEALs en reliant la PSP à la Playstation 2.
La campagne solo offre un total de 14 missions, tandis que pas moins de 16 joueurs pourront se connecter via le mode Infrastructure pour s’affronter dans les modes Suppression, Extraction, Demolition et autres. Même si l’on dénote quelques violents ralentissements lors des parties mettant en scène 16 joueurs, force est d’admettre que ce mode réseau est superbement réalisé, avec la possibilité de lire des news, de créer des clans, de laisser des messages, et pour les férus de statistiques, de consulter leurs fiches de jeu. A noter pour finir qu’un périphérique audio est vendu séparément aux Etats-Unis, de manière à discuter avec les autres joueurs en ligne. Un périphérique que l’on espère évidemment voir débarquer en Europe, lors de la sortie du soft.
Adoptant un gameplay orienté action, et partiellement repensé pour s’adapter au mieux au support portable, ainsi qu’un mode réseau complet, ce SOCOM : FireTeam Bravo devrait sans aucun doute faire la joie des amateurs d’action sur la petite portable de Sony, qui pourront retrouver leur saga fétiche n’importe où et n’importe quand. Même s’il souffre de quelques tares techniques (technique moyenne, clipping, ralentissements, bugs…), la diversité des missions, le dynamisme de l’action, ainsi que les différentes interactions réalisables avec le futur SOCOM III: U.S. Navy SEALs tirent indéniablement l’intérêt de jeu vers le haut. SOCOM : FireTeam Bravo est attendu pour le mois d’avril en Europe, exclusivement sur PSP.