Après un long voyage à la recherche des terres de Syberia, Microïds s’embarque dans une affaire de meurtres avec Still Life. Still Life reprend les éléments de l’histoire de Post Mortem, sorti sur PC il y a deux ans, et nous plonge dans une aventure façon point and click où il faudra éclaircir et résoudre une enquête digne des plus grands polards.
Pendant la période des fêtes de Noël 2003, l’agent Victoria McPherson est appelé dans un quartier de Chicago où un meurtre a été commis. La victime s’appelle Cynthia Woods, une prostituée, et c’est déjà la cinquième personne de tuée en un très court laps de temps. Les crimes sont terriblement atroces, les victimes ont été lacérées de coups de couteau avant d’être par la suite éventrées. Ce psychopathe, je dirai même cet éventreur qui au passage, ne s’appelle pas Jack, désempare l’agent Victoria McPherson qui ne sait plus où donner de la tête. Il a suffi que son père lui passe un petit coup de fil pour que Victoria accepte de passer quelques instants à ses côtés, histoire de souffler un peu. Hélas pour la jeune fille, en montant au grenier, elle y découvre une vieille malle de sa grand-mère où se trouve à l’intérieur un vieux livre. Il s’agit d’un rapport d’enquête écrit des mains de son grand-père,
Gustave McPherson, dont l’histoire datant de 1920 semble similaire à ce qui se passe actuellement. Pour elle, il est temps de partir dans le passé.
Still Life mise gros sur son scénario
Still Life nous emmènera à travers deux périodes différentes. En l’an 2003, Victoria pourra utiliser les moyens modernes du bord afin de récolter des indices précieux comme par exemple relever des empreintes. Alors que
Gustave, appelé aussi Gus, devra quant à lui, le plus souvent parlé pour recueillir ses informations. Cependant, ils auront tous les deux quelques énigmes à résoudre, parfois simples, parfois compliquées jusqu’à s’arracher les cheveux pour obtenir la calvitie de Zizou. Malgré cela,
Still Life mise sur autre chose puisque son scénario très accrocheur semble être le point fort du titre. Les personnages sont, eux aussi, très attachants surtout l’héroïne. Ce qui m’en vient à parler d’une bande-son d’excellente facture, surtout concernant le doublage de Victoria, jubilatoire grâce à son humour sarcastique à prendre au second degré. Certaines phrases sont culottées et les développeurs ne se sont pas restreints à écrire poliment. Sur un plan graphique,
Still Life utilise le même moteur graphique de
Syberia II, un gage de qualité puisque les arrières plans sont toujours aussi magnifiques. Par contre, les personnages ne s’intègrent pas très bien dans les décors (moins bien que
Syberia II) et leurs attitudes ne sont pas des plus convaincantes lorsqu’ils parlent notamment (ce sont les mêmes gestes qui se répètent).
Voilà ce que nous propose cette preview de Still Life qui nous a ébloui par ses somptueux graphismes. Les personnages sont très attachants ce qui nous pousse à progresser dans un jeu au scénario bien construit, riche en rebondissements et ponctué par des énigmes originales. On a hâte de pouvoir y rejouer dans sa version définitive qui est annoncée pour le mois d’avril sur Xbox et PC.
posted the 01/27/2005 at 01:54 PM by
Gamekyo