S.Zelnick (T2) s'explique sur son relatif manque d'intérêt envers les adaptations JV au cinéma
Peut-être doit-on y voir un lien récent avec l'annonce d'un film Live The Legend of Zelda, seconde production cinématographique de Nintendo après le succès titanesque de Super Mario Bros. (16e plus gros succès de l'histoire), mais quoi qu'il en soit, Take-Two a du répondre à une interrogation de la part des actionnaires : pourquoi l'entreprise n'essaye t-elle pas elle aussi de percer dans le monde du cinéma ?
Alors déjà Strauss Zelnick a souhaité rappeler que c'était déjà le cas dans une certaine mesure avec un film Borderlands prévu le 9 août 2024 (dont nous devrions bientôt avoir les premiers teasers) ainsi qu'une autre adaptation, film Live là encore, pour Bioshock, cette fois aux côtés de Netflix avec aux commandes le réalisateur Francis Lawrence (I Am Legend, Hunger Games…).
Mais bien sûr, quand on dit Take-Two, on pense Rockstar, et quand les actionnaires pensent Rockstar, c'est surtout Grand Theft Auto et Red Dead Redemption qu'ils ont à l'esprit.
Et ce même Zelnick a souhaité s'expliquer sur de nombreux points pour démontrer que ce n'est pas demain la veille que nous verrons une soudaine démultiplication des tentatives cinés :
- Un succès au cinéma (ou en série TV), c'est un appel d'air pour booster les ventes JV, certes. Mais un échec, ça peut ternir l'image d'une licence et le ratio « risque/récompense » n'est pas du goût du PDG.
- Zelnick sait de quoi il parle : il a travaillé 4 ans de sa vie en président et chef d'exploitation chez 20th Century Fox mais a aussi été bien placé dans l'organigramme de Columbia Pictures. Pour lui, ce monde est beaucoup trop risqué financièrement parlant.
- Amoindrir le risque, c'est faire un peu comme tout le monde : offrir un accord pour telle ou telle licence à un tiers. Sauf que louer une licence, ça ne rapporte pas des masses (« Ce n'est pas zéro, mais ce n'est pas vraiment important ») et Zelnick lance un exemple concret en déclarant que Mattel aurait négocié les droits de Barbie pour seulement 125 millions de dollars (pour un film qui a engendré 1,4 milliard de dollars de recettes juste au cinéma). Et là, on sait tous que même si GTA est un poids massif dans le domaine du jeu vidéo, une percée au cinéma est tout sauf garantie, surtout quand on sait que la quasi-totalité du top 50 des plus grands succès du cinéma sont des productions assez « familiales » (Disney, Pixar, Star Wars, Marvel, Avatar, Illumination…).
- A partir de là, négocier un petit chèque n'intéresse que peu Take-Two, encore une fois car le risque est bien plus élevé que la perspective d'un gain détourné dans le JV, et c'est peu de le dire : « Notre taux de réussite pour les licences consoles se situe entre 80 et 90 %. Le taux de réussite pour un studio de cinéma bien géré est d'environ 30 %. Il y a donc 70 % de chances que le film pour lequel nous accordons notre licence échoue. »
Bref, pas de plans pour GTA au cinéma, mais est-ce un drame ?
posted the 11/09/2023 at 11:17 PM by
Gamekyo
Les scénarios Rockstar ne cassent pas 3 pâtes à canard, il y a rien d’original…
Les adapter en film ça ferait des films quelconques.
Enfin cela dit, ça n'empêche pas certains jeux à la réalisation très proche d'un film d'avoir droit à leur adaptation (comme Death Stranding qui arrive).
Pas faux ,Si un mec comme Nolan était a la réalisation j'irai au cinéma juste pour écriture du gars . Mais bon GTA que ce soit en Jeu vidéo ou cinéma ce n'est pas pour moi .