La vente des médias présentant une forme quelconque de violence est strictement réglementée en Allemagne et plusieurs jeux en ont déjà fait les frais. Précisément, c'est la violence à l'encontre de personnages "à l'apparence humaine" qui pose problème.

Dead Island Riptide ne fera pas exception, pour la bonne et simple raison que son développeur Techland refuse de commercialiser une version censurée du jeu qui, rappelons-le, expédie les joueurs sur une île infestée de zombies. Sebastian Reichert, creative producer, s'exprime sur la question chez Pcgamesn.com, expliquant qu'il du mal à saisir pourquoi son jeu est banni alors que Gears of War est en vente libre. Et il est vrai qu'on peut se poser la question.

«A ce stade, je suis un peu troublé par le fait que l'on puisse acheter Gears of War en boutique en Allemagne mais pas Dead Island. Parce que, où est la différence ? Les ennemis dans Gears of War sont humanoïdes, et les choses qu'on leur fait... Ah ils ont de supers mises à mort. La mise à mort au lance-flammes, il enfonce le lance-flammes dans le corps, appuie sur la gâchette et les flammes s'échappent de l'ensemble du corps. Ca c'est en magasin.»

La console 100% open source Ouya, financée par un imposant Kickstarter ayant rapporté plus de 8 millions de dollars, sortira bientôt de l'usine. Les premiers kits de développement seront livrés dès le 28 décembre aux développeurs ayant participé à la campagne de financement, ce qui leur permettra de finaliser leurs projets spécifiquement adaptés à la machine et à son pad. On rappelle toutefois qu'un kit de développement n'est pas nécessaire pour travailler sur la console puisqu'elle est totalement ouverte et tourne sous Android.

Co-créateur de pépites du point'n click chez LucasArts dans les temps anciens, Ron Gilbert a toujours été contrarié à l'idée de ne pas posséder les droits sur deux de ses créations : Monkey Island et Maniac Mansion. Deux licences que Lucas a laissé dormir, estimant que le jeu d'aventure ne valait plus tripette.

Mais l'acquisition de LucasFilms, et donc des droits de ses titres, par Disney semble le rendre plus amer encore, comme il l'explique à PC Gamer, convaincu, sans doute à juste titre, que Disney ne fera strictement rien de ces licences et n'avait probablement même pas réalisé qu'elles faisaient partie du lot. Le pire étant pour lui la quasi-impossibilité de racheter les droits à une compagnie qui n'a aucun besoin d'argent. Maigre espoir qu'il entretenait au sujet de Lucas ou d'un éventuel autre repreneur.

«C'est assez triste. Ouais, j'aimerais posséder Monkey Island et Maniac Mansion vous savez. Le fait que LucasFilms les possède, je pense que j'étais OK avec ça vous voyez ? Parce que je les ai faits là-bas. Mais maintenant qu'ils appartiennent à quelqu'un d'autre, ça me fait drôle. Genre : si quelqu'un d'autre devait posséder Monkey Island, ça devrait être moi.»

Quant à l'éventualité de racheter la licence en mobilisant des fonds, par exemple via Kickstarter, Ron Gilbert l’évince non sans égratigner Disney au passage :

«Ma seule crainte par rapport à Disney, c'est qu'ils n'ont pas besoin de l'argent. Ce n'est pas comme si je pouvais un jour leur offrir assez d'argent pour que ça vaille le coup pour eux. Ils ont l'air d'une compagnie qui amasse les propriétés intellectuelles et ça m'inquiète. Si ça avait été n'importe qui d'autre que Disney qui les avait achetées, j'aurais essayé de rassembler l'argent et de les racheter. Mais parce que c'est Disney, probablement pas.»

Triste constat et il est vrai qu'il est assez malheureux que certains créateurs se voient privés de toute influence sur le devenir de leur bébé qui reste aux mains de grosses sociétés qui les laissent au placard, comme c'est notamment le cas de la bande des joyeux drilles de Ron Gilbert, Tim Schaffer ou encore Dave Grossman, qui ont cependant tous les trois pu poursuivre une carrière brillante, Grossman ayant lancé Telltale (Sam & Max, Walking Dead), Schafer étant de son côté à la tête de Double Fine avec en préparation son projet Kickstarter qui a soulevé l'enthousiasme mais également The Cave, signé par... Ron Gilbert.

Tout le monde le sait, la PS Vita a vraiment du mal à se vendre. Et c'est bien dommage car certains jeux intéressants commencent à arriver et acheter la machine à Noël pourrait être une bonne opération pour les joueurs nomades. Mais en attendant, les ventes sont décevantes. Et sachez que si cela vous déprime, vous n'êtes pas le seul à en souffrir puisque Yoshinori Ono, que nous avons eu en interview à la Paris Games Week (Interview Yoshinori Ono (Street Fighter) : le "poing" vers l'avenir !), a déjà connu quelques déconvenues sur PlayStation Vita.

"Voir que si peu de personnes jouent à la Vita alors que c'est une machine si puissante, et que nous avons vraiment tout donné pour l'exploiter à fond (Street Fighter X Tekken), ça nous met dans des abîmes de depression intense."

En effet, le développeur nous a expliqué qu'il avait accès à toutes les données des joueurs qui se connectent, ne serait-ce qu'une fois, sur le réseau de Street Fighter X Tekken (les versions PS3 et Vita partagent le même réseau) via leur Vita et apparemment, il serait très très peu nombreux. Dommage, Street Fighter X Tekken sur PlayStation Vita est sans doute la version ultime du jeu, comme vous le verrez très prochainement dans notre test.

Si notre test de ZombiU ne vous a pas convaincu (ce que vous êtes exigeant quand même), sachez qu'une démo jouable du jeu d'Ubisoft devrait arriver le mois prochain, plus précisément, avant le 15 décembre. C'est du moins ce qui ressort d'un tweet d'un des développeurs qui l'a récemment précisé. Pour l'heure, on ne connaît pas encore le contenu de cette future démo.

Oui c'est tout, la flemme de faire un article

Epuisé par les nombreux déboires techniques de l'expérience Curiosity qu'il qualifie de "désastre", le célèbre game designer Peter Molyneux a complètement craqué lors d'une interview avec nos confrères de Rock, Paper, Shotgun. Le génial créateur de Populous ou de Fable était en train de répondre à une question sur la crédibilité de son projet Kickstarter Godus lorsqu'il s'est soudain effondré en larmes devant son interlocuteur médusé :

«Je sais que j'ai dit des choses... J'aurais aimé ne pas les dire. Seulement... J'y crois tellement. J'avais juré quand nous avons fondé 22 Cans que nous ne promettrions pas la Lune, et nous avons néanmoins commis des erreurs stupides. Je dois vivre avec.»

Visiblement rongé par l'émotion et le doute, Peter Molyneux a poursuivi en déclarant :

«Si cela signifie que Godus ne soit pas lancé par Kickstarter, si cela signifie que les gens utilisent Kickstarter pour exprimer leurs frustration, je devrais vivre avec ça.»

Et de conclure après avoir précisé qu'il créerait des jeux toute sa vie :

«C'est de la folie. C'est de la folie. Mais je pense que les meilleures choses que font les êtres humains, ils les font quand ils sont sous pression. C'est une énergie démente. Notre destinée nous attend sur notre chemin, mais nous ne devons pas nous contenter de marcher. Nous devons courir. Nous sommes dans un mode digital qui change à chaque instant. C'est pourquoi nous devons tout faire à la fois.»

S'il est vrai que beaucoup de grands créateurs ont besoin de vivre à cent à l'heure pour garder l'inspiration, nous souhaitons tout de même un peu de repos bien mérité à ce grand monsieur des jeux vidéo qui nous avait également paru exténué la dernière fois que nous avons eu la chance de le rencontrer (juin 2012). Mais nous croyons en lui et ce n'est pas près de changer !

Les épisodes Gameboy Advance Pokémon Version Rubis et Pokémon Version Saphir ont tout juste 10 ans comme nous le rappelle le producteur de la série Junichi Masuda. Pour l'occasion, les joueurs japonais auront l'opportunité de télécharger gratuitement Groudon et Kyogre sur les versions Blanche 2 et Noire 2 lors d'un événement spécial. Les joueurs européens, de leur côté, pourront toujours ressortir leurs vieilles cartouches et se remémorer les bons moments passés sur ces épisodes au demeurant fort sympathiques...

Dur de ne pas avoir entendu parler du mode Hot Coffee de GTA : San Andreas. S'il faut vous rafraîchir la mémoire, sachez qu'il s'agissait d'une polémique qui tournait autour d'un mode censé être retiré de la version finale du jeu, mais malencontreusement laissé dans le code source, ce qui a permis à certains "cheaters" de le retrouver.

Cela n'aurait pas posé de problème s'il ne s'agissait pas d'un mini-jeu très, très coquin qui consistait à avoir des rapports sexuels. Le tollé qui suivit fit le tour des médias internationaux, un événement sur lequel est revenu Dan houser, vice-président de Rockstar, l'éditeur du jeu sur lequel les regards les plus accusateurs étaient tournés, lors d'une interview par The Guardian :

«C'était épuisant et vexant, un moment difficile pour la boîte. Mais le déclin social que l'on était supposé avoir engendré n'a jamais eu lieu. Vu d'ici, après tous ces débats, il n'y plus grand-chose à dire aujourd'hui.»

«On ne s'est jamais senti attaqués pour le contenu. Nous étions attaqués à cause du contenant (le jeu vidéo en règle général), ce que l'on a ressenti comme une injustice. S'il s'agissait d'un livre ou d'un film, personne n'aurait bouger un cil. Et il y a des problèmes bien plus importants dans notre société que celui-ci.»

Il faut dire que, comme souvent, la presse généraliste s'était empressée de diaboliser le jeu vidéo, oubliant sans doute qu'il s'agissait de toutes façons d'un jeu déconseillé aux moins de 18 ans...

Lupan the thiiiiiiiiiird !!!

Tout en finesse

Bon à la base je voulais vous montrer mes photos maison, mais je sais pas j'ai uploader les photos sur Noelshack mais Gamekyo ne les affiche pas :/

Quelques rumeurs circulaient sur le fait que Retro Studios (Metroid Prime, Donkey Kong Returns) serait aux commandes du prochain Legend of Zelda sur Wii U. Shigeru Miyamoto a décidé de taire cette rumeur en clarifiant les choses. A ses yeux, Retro Studios a bien tout le talent nécessaire pour réaliser un jeu de la trempe de Zelda.

Cependant, Nintendo souhaite garder un contrôle total sur sa licence et préfère donc réaliser le travail tout seul. La solution d'une collaboration à distance ne serait même pas envisageable en raison du décalage horaire entre les locaux de Retro Studios au Texas et le siège de Nintendo au Japon. Selon Miyamoto, un tel décalage entraverait la communication entre le développeur et la maison mère et nuirait donc au développement. Donc voilà, pas de Zelda pour Retro Studios.