En ces temps de fortes chaleurs et de planning de milieu d’été (donc quasiment vide), votre serviteur avait comme chaque année l’excellente idée de laisser au repos les consoles pendant quelques semaines, ou à la rigueur pour rattraper un retard qui ne fait que s’accumuler. Mais me fut alors proposé
Skully que j’ai impérativement réclamé dans une version Switch afin de ne surtout pas allumer PS4 Pro ou One X sous 35°, ce qui était une solution de bon sens si je savais à l’avance ce qui allait m’attendre. Au moins, vous, vous allez savoir, et c’est un peu le but de mon taf.
Donc
Skully part sur un principe mélangeant du platformer avec du
Marble Madness ou
Monkey Ball pour les moins vieux, donc une boule (ici un crâne plus précisément) qui évolue comme il peut à travers des niveaux plein de pièges et d’ennemis, en récoltant si on le souhaite sur le chemin des sortes d’orbes pour débloquer des artworks. 18 niveaux répartis en quatre zones, et surtout la possibilité au fil du temps de débloquer des transformations (trois) pour agrémenter un peu le gameplay, ce qui ne changera rien au fait que derrière des problématiques liés au manque de précisions et des checkpoints superbement mal placés qui n’arrangent absolument rien, on a surtout cette fâcheuse impression d’un classicisme tel que ça ressemblerait presque à un projet amateur fait sous Dreams. Et je ne critique pas les œuvres de la communauté mais disons que sur
Dreams, la première vague est avant tout là pour nous montrer le potentiel du moteur donc on pardonne le manque de profondeur et autres défauts. Là, ça vaut 30 balles. Soit quasiment le prix de
Dreams tiens. Cocasse.
Donc on progresse sans envie ni passion, la faute à une absence de fun et des échecs à répétition qui tiennent plus du « pas de chance » que du manque de skills, encore une fois vu l’imprécision générale et une caméra loin d’être au top. La DA, on n’en parlera pas puisque ça semble tiré de la banque d’assets fournis avec Unity, l’audio pareil puisqu’on dirait qu’il manque la moitié des effets ou alors il y a un problème de mixage… mais le pire restera donc ce portage Switch. Car le titre existe aussi sur les autres supports et j’ai dû aller zieuter Youtube pour comprendre l’ampleur du désastre. Ailleurs, c’est sympathoche sans plus, comme une bonne partie des jeux indés en 3D. Sur Switch, c’est parfaitement dégueulasse. Voilà. Vous vous souvenez des moments de baisse majeure de résolution sur
Xenoblade Chronicles 2 ? Bah pareil, mais tout le temps, et avec dix fois moins de choses à afficher. Si vous mettez la caméra au dessus de votre « perso », ça passe étrangement mais c’est forcément injouable, et dès que vous la mettez naturellement derrière vous, vous verrez en temps réel toutes les textures faire leurs valises. Et en mouvement, c’est encore pire tant le flou peut filer la gerbe. Bref.
Disons qu'au-delà des consoles elle-même, t'as pas envie d'augmenter le nombre de degrés de la salle ou la chambre.
Sinon, en enfermant pas vos consoles, cela fonctionne très bien, pas d'inquiétude ^^ ! Evidemment, il ne faut pas mettre la console en plein soleil et laisser les aérations libres
Par contre tester Skully, sur Switch, bah félicitation, j'ai pas osé
Ouais mais faut voir aussi l'isolation de vos maisons/appart en Martinique.
C'est comme au Maghreb.
Les murs, t'as l'impression qu'il font 3m d'épaisseur et à l'intérieur, t'es limite au frais.
En France, c'est en mode balek.
En appart, ça passe encore selon où tes fenêtres se situent (si t'as le soleil dans la gueule, l'aprème, c'est pas de bol). Mais la majorité des maisons, si t'as une pièce principale (genre mon bureau) sous le toit, il fait 40.
L'autre soir, j'étais à poil devant le PC
Regarde son commentaire envers moi sur l article "comparatif spiderman ps4 vs ps5" c est le 17eme commentaire Venomsnake.
Merci.