description : Au commencement il n’y avait que quelques articles sur un blog puis celui-ci est devenu un groupe bien des années plus tard, son nom faisant écho a son sujet premier : The Witcher. Un espace ayant fait la part belle cinq années durant a l’œuvre d’Andrzej Sapkowski devenue par extension celle de CD Projekt Red. Le temps a passé et l’heure est désormais au Cyberpunk année 2077 mais l’idée reste plus que jamais la même : partager et le faire si possible avec charisme. Amis Sorceleurs et Punk, que vous soyez Cyber ou non, considérez-vous comme les bienvenues ici-bas. BEEP.
Il n’était autrefois qu’un simple mini-jeu au potentiel addictif des plus efficaces avant de devenir un titre à part entière voyant s’affronter les joueurs du monde entier, Gwent va prochainement entamer sa mue avec une toute nouvelle version baptisée « Homecoming » du genre a réécrire l’ensemble de l’ADN de cette franchise en devenir, tout en profitant pour opérer un retour aux origines avec la sortie prochaine de Thronebreaker : The Witcher Tales cette fois-ci intégralement et uniquement jouable en solitaire. Un « spin of d’un spin of » si l’on peut dire et qui se présente une nouvelle fois à nous via un nouveau trailer, l’occasion de faire un bref et ultime point sur un Witcher miniature qui a pourtant tout d’un grand.
Dans Thronebreaker le joueur incarne Meve, Souveraine de la Rivie et de la Lyrie désireuse de préserver ses terres de l’envahisseur Nilfgaardien toujours plus affamée de conquêtes via leur vaste opération en territoire Nordien. Déjà bien connue des amateurs de la Saga littéraire pour une apparition tonitruante ponctuée d’un instant plein d’ironie la voyant remettre le titre tant convoité de chevalier de la Lyrie a un Sorceleur ressorti victorieux de la bataille du pont de Yaruga qui n’avait alors nullement attendu son approbation pour faussement se réclamer « de Riv », Meve n’est pourtant pas le genre de femme de laquelle on se moque impunément. Reine sur son trône, elle l’est aussi sur le champ de bataille, là où elle ne réclame pourtant aucun traitement de faveur, qu’importe son rôle et encore moins son sexe. Aussi Thronebreaker entend bien nous mettre dans ses bottes avec ce que cela implique comme gestion de troupes et décisions tactiques. Car sa mission n’a rien d’un parcours de santé, il lui faudra dépasser les frontières de son propre royaume pour y trouver ressources et alliés si précieux en ces temps troubles. Ici ceux-là deviennent des unités prenant la forme de cartes dont Meve peut disposer à l’envie sur un champ de bataille remplaçant feu le « simple » jeu de cartes bonne esprit qui personnifiait Gwent autrefois. Si l’expérience évolue en profondeur au point de briser bons nombres de piliers ayant fait sa force, le principe reste quant à lui plus que jamais inchangé : Créé et parfaire son deck pour triompher de n’importe quel adversaire. Pour cela il sera d’ailleurs impératif de veiller au moral de ses troupes en leur apportant notre aide si une oreille attentive.
Un nouveau départ offrant point de vue unique sur l’univers du Sorceleur duquel Thronebraker se réclame par ailleurs comme partie intégrante. Prenant la forme d’un RPG 2D en vue isométrique, c’est dans le fond que Tronebreaker crie sa parenté avec la trilogie The Witcher dont il semble reprendre l’ensemble des ingrédients ayant fait son succès. De quoi sortir les chiffres largement plus équivoques que de longues explications de textes. Puisque'avec ses 30H d’aventures promises, lesquels contenant plus de 75 quêtes annexes réparties en 5 territoires (Lyrie, Rivie, Angren, Mahakam, Aedirn) pour un total de 20 combinaisons de fins au total, Thronebreaker ne renie aucunement sa parenté. bien sûr cela ira de pair avec la volonté de CD Projekt de ne pas faire l’impasse sur la narration sous prétexte de ce nouveau format, ce qui implique la présence de personnages inédits mais aussi de quelques guest stars, dont la plus importante n’a pas attendu plus loin que le dernier trailer en date pour se dévoiler. Les choix seront également de retour et il bien stipulé que certains affecteront tout particulièrement la trame principale mais aussi l’obtention de quêtes annexes/unités/ressources.
Un programme fort alléchant ici résumé a sa plus simple expression et que je ne peux que vous inviter à découvrir plus en profondeur sur le site officiel du titre. Sinon il reste encore le gameplay et celui-ci s’avère être autrement plus parlant :
Quelques précisions d’usages pour finir. Premièrement, et c’est suffisamment important pour être souligné, l’intégralité de l’aventure pourra être parcourue sans n’avoir jamais recours au Gwent via un mode de jeu à part disponible dès le départ pour tous les joueurs qui souhaitent simplement se délecter de cette nouvelle intrigue sans se voir contraint et forcé de composer avec un gameplay on ne peut plus différent. Enfin mais c’était déjà annoncé, Thronebreaker sortira le 23 octobre sur GOG.Com (disponible en préco) au prix d’un peu plus 25€ et le 4 décembre sur PS4 et Xbox One pour une somme on l’imagine similaire.
Annoncé il a une petite douzaine de mois maintenant avant de s’évaporer dans la nature non sans s’être vu reporté à plusieurs reprises, Thronebreaker choisit de s’engouffrer dans la folie Cyberpunk 2077 pour signer son grand retour, semble-t-il définitif celui-là. En outre, et malgré son affiliation à Gwent : The Witcher Card Game, cette nouvelle plongée dans l’univers du Sorceleur s’offre un nouveau sous-titre sans doutes plus en accord avec l’ambition de ses pères : « Thronebreaker : The Witcher Tales ».
Une nouvelle identité pour une extension qui n’en ait désormais plus vraiment une à en croire les déclarations des Polonais qui souhaitent dissocier le plus possible ce nouveau projet jouable uniquement en solo du spin off multijoueur a la trilogie originale qui lui servira de rampe de lancement. Là-dessus CD Projekt se veut d’ailleurs très clair, Thronebreaker n’est pas tant un jeu de cartes qu’un RPG a part entière. Si l’on attendra encore une vidéo de gameplay pour en juger par nous-mêmes, laquelle aurait de grandes chances de se dévoiler ce week-end à l’occasion du prochain tournoi de Gwent nommé le « Faction Challenge » à en croire quelques indices, il est déjà d'ores et déjà confirmé que l’installation du titre pourra se faire sans même posséder Gwent et qu’il ne devrait y avoir aucune autre forme de lien entre eux, si ce n’est l’utilisation de ce qui n’était autrefois qu’un mini-jeu en lieu et place de combats classiques. Une nette distinction motivée par l’envie des Polonais de s’adresser bien sûr aux fans de Gwent, mais aussi et surtout a ceux de série principale, source d’inspiration première de Thronebreaker qui explora plus en détails l’univers créer par Andrzej Sapkowski.
Trailer d'annonce datant de l'année dernière
À ce titre, et si toutefois les plans n’ont pas évolué, rappelons que Thronebreaker nous contera l’histoire de Meve, Souveraine des deux royaumes adjacents que sont la Lyrie et la Rivie en proie avec l’envahisseur Nilfgaardien. Un personnage principal bien connu des amateurs de la Saga littéraire qui « devrait » évoluer dans un environnement 2D en vue isométrique bien qu’il faille encore attendre de voir le tout en action pour confirmer le maintien de ce format on ne peut plus original pour la série. En revanche l’on sait déjà que la durée de vie a, quant à elle, bien été altérée au fil des reports. Après les 10H de jeu originellement promises, lesquels ayant été doublé quelques mois après, Thronebreaker en proposera finalement le triple, soit 30H pour les moins attentifs. Une longévité qui le met au moins au niveau des deux premiers opus de la trilogie pour une ambition là encore similaire : proposer une aventure mettant l’accent sur la narration avec tout ce que cela implique comme pluralité des quêtes principales comme annexes.
Enfin, et même si cela était déjà entendu, le développement de Thronebreaker n’affecte en rien celui de Cyberpunk 2077, tous deux profitants de l’expertise d’autant d’équipes bien spécifiques ainsi que de deux moteurs graphiques différents, Thronebreaker/Gwent étant le second jeu des Polonais à ne pas tourner sur un moteur fait maison, Unity en l’occurrence, le premier n’étant nul autre que The Witcher qui profitait en son temps d’une version largement modifiée de l’Aurora Engine en provenance directe de leurs vieux amis de chez Bioware.
Pour conclure sur un sujet moins anecdotique, la sortie de Thronebreaker : The Witcher Tales devrait vraisemblablement accompagner la refonte de Gwent connue sous le nom de « Homecoming » quelque part en octobre, si tout va bien là encore. Pour l’heure point d’annonce d’une éventuelle version physique pour marquer d’autant plus son émancipation mais la promesse est faite d’une sortie simultanée sur tous les supports accueillants déjà Gwent dans sa version Beta, à savoir l’éternel trio PS4, Xbox One et PC. Rien d’annoncé encore en ce qui concerne la Switch au même titre que les smartphones quant à eux largement pressentis depuis l’investissement des Polonais sur le marché via l’acquisition de Spokko.
Plus d’un an après son annonce et un passage en bêta ouverte depuis, Gwent : The Witcher Card Game va prochainement se doter d’une campagne solo comme initialement prévu avant que les développeurs ne fassent vœu de silence. Vœu rompu aujourd’hui avec l’annonce de Thronebreaker et la promesse d’une aventure inédite loin des pérégrinations d’un certain Sorceleur.
Une intrigue inédite qui met en avant le personnage de Meve, visage bien connu de la saga et accessoirement Reine de deux royaumes adjacents que sont la Lyrie et la Rivie. Veuve et mère d’au moins deux fils, celle que l’on surnomme la Reine Blanche n’est nul autre que la dernière femme connue à ce jour a siégé sur un trône du Nord. Autrefois d’une beauté ravageuse, il aura fallu une bataille bien particulière pour que son visage se retrouve marqué à vie par d’importantes cicatrices. Une mésaventure qui ne l’aura par la suite pas empêchée de conférer le titre de chevalier à un usurpateur à la chevelure blanche dont l’aide ainsi que celle de ses camarades ne fut pas de trop.
Pour rappel la partie solo du titre disposera d’un traitement bien particulier contenant tout ce que l’on peut attendre d’un jeu estampillé The Witcher. Tout sauf les combats bien sûr qui feront la part belle aux parties de cartes avec quelques nouveautés en plus comme l’importance du terrain sur lequel se jouera la partie. Pour le reste il sera toujours question de mettre l’accent sur la liberté de jeu avec d’inévitables dialogues à choix multiples et tout un lot de destinations visitables à souhait au gré des quêtes principales et annexes.
En définitive seule l’apparence visuelle subira un profond changement avec l’adoption d’une vue en 2D isométrique baignant dans son cel-shading histoire de lui conférer un aspect old school mais pas trop. En ce sens les doubleurs habituels de la saga reprendront d’ailleurs leurs rôles respectifs. Quant à son apport au multijoueur, il sera établi via la possibilité d’y débloquer quelques cartes uniques, cartes dont certaines resteront exclusives aux campagnes pour ne pas saboter l’équilibrage des parties onlines.
Pas d’informations supplémentaires quant au prix ni même sur les autres campagnes prévues pour le moment si ce n’est que chacune d’entre elles mettront l’accent sur une faction, ici les Royaumes du Nord. En revanche nous sommes déjà en droit à nous attendre à une durée de vie égale ou supérieur à une dizaine d’heures de jeu ainsi qu’à une sortie en fin d’année sur PC, Xbox One et PS4.
Annoncé a l’E3 dernier à l’occasion de la conférence Microsoft, Gwent : The Witcher Card Game est depuis resté relativement discret. Un silence qui prend fin aujourd’hui et qui s’accompagne d’une mauvaise nouvelle : le report de la bêta férmée. Initialement prévue en septembre sans plus de précisions, cette dernière sera finalement disponible le 25 octobre pour les joueurs PC et Xbox One puis « plus tard » sur PS4, en rappelant que les utilisateurs des deux premiers supports susnommés pourront s’affronter via cross play.
Les développeurs par l’intermédiaire du Community manager Marcin Momot se sont également fendu d’un petit communiqué suivant cette annonce :
« Chers joueurs,
À l’E3 nous avons annoncé le lancement de la béta de Gwent : The Witcher Card Game en septembre. Malheureusement nous avons jugé qu’il était bon de passer encore un peu de temps sur le titre pour vous permettre de vous y essayer a votre tour. Une première impression ne peut être reproduite, raison pour laquelle nous souhaitons que tout soit prêt avant le lancement. Proposer un bon jeu est plus important pour nous que de tenir les délais. Pour autant nous réalisons parfaitement qu’un report peut décevoir, raison pour laquelle nous tenons à nous excuser pour l’attente. La bêta fermée commencera donc le 25 octobre. »
Report oblige, les inscriptions restent donc ouvertes à cette adresse (PC-One uniquement)
Forcément annoncé dans une certaine indifférence compte tenu du nombre assez impressionnant de mastodontes que ce sont partagés les principaux acteurs de l'E3, Gwent n'aura pas manqué de faire parler sa base de fans ou plutôt celle de la série The Witcher depuis voila un peu plus de semaines après son annonce officielle. Discrets mais certainement pas absents, les développeurs ont depuis profité d'interviews et autres présentations pour en révéler un peu plus ce qui s'annonce être une petite pause récréative avant le retour prochain d'un certain Cyberpunk 2077. Qui dit infos dit article, celui-ci sera une fois n'est pas coutume séparée en deux parties, l'une retraçant les fondations du fameux jeu de cartes et l'autre proposant un résumé complet des principales caractéristiques de cet opus stand-alone en oubliant pas de livrer une dose d'information inédite en chemin.
Introduit dans le troisième et dernier opus vidéoludique des aventures du Loup Blanc en guise de remplacement au Poker aux dés de ses prédécesseurs, le Gwent relève principalement de l'initiative d'un certain Damien Monnier, un jeune développeur Nantais (cocorico) ayant auparavant officié chez Sony Computer Entertainment Europe ou encore Team 17 avant de poser ses valises en Pologne en rejoignant le studio CD Projekt Red pour s'atteler aux développements de The Witcher 3 et Cyberpunk 2077.
Soucieux de ne pas enfermer les joueurs dans la routine parfois trop bien rodée d'un monde ouvert, l'idée de proposer une activité annexe optionnelle mais néanmoins parfaitement intégrée à l'aventure s'imposa d'elle-même. Comptant au moins autant de fans que de détracteurs, le poker aux dés et son évidente difficulté a suffisamment se renouveler sur le long terme fut très vite mis de côté dans l'attente de lui trouver un successeur disposant d'une marge de progression en adéquation avec la durée de vie très tôt voulue comme titanesque du titre.
Ayant toujours servi de base solide à la trilogie, c'est une nouvelle fois du côté des romans que le Lead Gameplay Designer Nantais trouva son bonheur. En effet quoi de mieux que de lire les aventures d'un groupe de nains se rassemblant souvent autour d'un jeu de cartes avec toute la convivialité qui les caractérisent pour ressentir l'envie de retranscrire toute cette ambiance au sein d'un jeu totalement inédit mais toujours basé sur l'utilisation de cartes. Le concept trouvé, il ne restait plus qu'a le développer.
Prisé par de nombreux joueurs, le succès du Gwent ne tient pas tant de l'addiction provoquée par la relative simplicité des ses règles que de sa capacité à s'étendre au-delà des parties pour venir titiller la fibre collectionneuse des accros qui chercheront à parfaire leurs decks à n'importe quel prix. Dans The Witcher 3 cela se traduit par la présence d'une longue quête annexe ponctuée de rencontres et autres tournois durant lesquelles l'efficacité de son jeu mais aussi la capacité de réflexion sera mise à rude épreuve.
Sur le papier, le Gwent repose sur un système de jeu bien plus simple qu'il n'y paraît : le plateau de jeu se présente principalement sous la forme de six lignes horizontales, la moitié du bas est notre tandis que le joueur adverse disposera du reste. Chaque ligne est réservée à un type bien précis de cartes, l'une pour les unités rapprochées, une autre pour les unités à distance et une dernière pour les unités de sièges. Leur point commun réside en leur niveau de puissance pouvant aller de 1 à 15 selon qu'elles soient à l'effigie d'un visage commun ou bien d'un personnage iconique de l'univers, ces dernières cartes portant l’appellation « héros », les seules insensibles aux effets de terrains.
Pour gagner le but est simple : faire en sorte que le score total de puissance cumulée des trois catégories soit supérieur à celui de l'adversaire, et ce durant un minimum de deux des trois manches possibles, le début d'une nouvelle remettant les compteurs à zéro. Loin de ne se contenter que de cela, le Gwent dispose également d'un large éventail de subtilités qu'il est parfois primordial de maîtriser pour se défaire d'un adversaire. Puisque la puissance seule d'un jeu quel qu'il soit ne compte pas toujours, il faudra alors veiller à jouer avec intelligence la moindre de ses cartes pour s'assurer de ses véritables effets sur la partie. Effets qui peuvent d'ailleurs donner une tout autre dimension à une partie, les cartes météo par exemple, celles-ci affectant l'ensemble du jeu sans aucune distinction du joueur les utilisant et qui en sera donc victime au même titre que l'adversaire.
Avant même le début d'une partie, le choix de la faction peut influer directement sur la stratégie. Les monstres sont par exemple propices aux actions de groupe, mettre une carte en jeu peut en invoquer d'autres de même puissance et ainsi faire monter le score en un seul coup, encore plus si leur valeur totale et doublée par une carte « sonnerie de la charge ». Ceci n'est qu'un exemple parmi tant d'autres des combinaisons possibles pouvant renverser l'issue d'une manche voir de la partie et représentant tout l’intérêt de ce mini-jeu : son renouvellement constant.
Gameplay avec Eredin aux commandes
Très tôt après la sortie de The Witcher 3 et l'engouement naissant envers ce qui se révéla être l'une des bonnes surprises du titre, les développeurs menés là encore par un Damien Monnier premier fan de sa propre création n'ont eu de cesse de teasé un jeu lui étant pleinement réservé avec l'intégration d'un mode online largement souhaité par les joueurs. Au terme d'une annonce officieuse suivie quelques mois après par un démenti qui ne l'était pas moins, c'est finalement lors de la révélation d'une stratégie s'étalant jusqu’à 2021 et d'un « petit jeu » à venir pour la fin de l'année où l'espoir put renaître en vue de l'E3.
Un espoir trouvant son apogée lors de l'annonce cette fois-ci tout ce qu'il y a de plus officielle de Gwent : The Witcher Card Game a l’occasion de la conférence Microsoft, partenaire historique des Polonais pour chacune de leur présence au sein du plus grand salon de jeux vidéos au monde. Sobrement intitulé « Gwent : The Witcher Card Game », ce Free To Play que que l'on peut qualifier de dernière étape avant le retour prochain de Cyberpunk 2077 entend bien apporter un peu de fantaisie à la Saga du Sorceleur sans toutefois s'y intégrer totalement, respect de l'oeuvre oblige.
En levant le voile sur cette annonce très attendue, il était inconcevable de voir les Polonais passer outre la demande figurant en tète d'un cahier des charges imaginé voire rêvé par de nombreux fans : l'implémentation d'un mode online. D'abord créer dans une optique purement solo l'ajout d'une telle nouveauté s'accompagnera en conséquence d'un rééquilibrage décrit comme total notamment entre les factions. Au rayon plus cosmétique, le plateau de jeu se voit complètement repensé pour l’occasion, cela allant d'une ergonomie revue et corrigée a de toutes nouvelles illustrations, le tout chapeauté par des animations et autres effets visuels influencés par l'avancée d'une partie.
Comme si la promesse de pouvoir jouer face à des joueurs du monde entier ne suffisait pas, Gwent comme beaucoup d'autres titres du même type proposera aussi une expérience centrée uniquement sur une utilisation en solitaire. Si la possibilité de jouer face à une IA lors de parties libres sera belle et bien présente, le titre pourra également compter sur sa propre aventure rien qu'a lui pour replonger une nouvelle fois dans cet univers. Scénarisé par la même équipe ayant déjà fait preuve de toute l'étendue de leur talent sur The Witcher 3, la compagne propre à Gwent est d'emblée voulue comme tout aussi riche en choix et conséquences.
Divisée en plusieurs épisodes chacun a l'effigie d'une faction, l'histoire ou plutôt les histoires ici contées mettront en scène un personnage principal différent en fonction de l'intrigue. Ainsi Geralt cédera parfois la place qui était normalement la sienne à d'autres figures tout aussi iconiques à l'univers mais également à de nouvelles tètes qui pourront justement croiser le chemin de ces derniers. De même, la chronologie n'aura désormais plus grande importance, les scénaristiques ne s'étant imposé aucune limite quant aux époques abordées. Dernière précision qui peut faire son petit effet : l'intégralité du casting vocal Anglais de la série sera de retour pour prêter leurs voix aux personnages.
Côté gameplay Gwent profitera de cet ajout pour imposer son propre « mini-monde ouvert prenant la forme d'un titre en 2D en vue isométrique. Si le forme change le fond conserve lui tous ses acquis en promettant encore une fois une certaine liberté aux joueurs. À cet effet ceux-ci seront en mesure de laisser de coté la quête principale pour s'intéresser aux lieux annexes et y faire de nouvelles connaissances voir pourquoi pas y dénicher de nouvelles cartes. Précisons que ces dernières ne seront utilisables que dans la campagne solo uniquement.
Eredin rempile cette fois face un adversaire fort charismatique (avec un peu de Français en prime)
Loin d’être adopté par beaucoup de joueurs malgré quelques franches réussites, le format Free To Play a bien trop souvent été desservi par des productions mettant en avant ce que l'on peut qualifier de coté obscur de la chose : Le Pay To Win, une pratique avantageant celui qui mettra le plus la main au porte-monnaie au détriment du joueur souhaitant simplement progresser à la régulière. Dans un jeu comme Gwent, cela se traduirait par acquérir un deck solide moyennant une certaine somme et donc la quasi-garantie de vaincre quiconque n'a pas le budget ou même l'envie de s'impliquer financièrement. Si certains détails n'ont pas encore été clairement explicités, annonce récente oblige, les Polonais se veulent déjà rassurants en précisant que si un joueur prêt à investir dans la boutique sera évidemment récompensé, cela ne devrait pas porter atteinte aux autres. Dans les faits il sera possible d'acheter des packs de cartes aussi bien avec les fonds du titre qu'avec de l'argent réel à des tarifs encore inconnus.
Qu'importe la méthode d'achat, chacun d'entre eux comportera sept cartes, trois rares et quatre standards. Si les dernières seront automatiquement rajoutées au deck, un choix sera obligatoire pour les plus rares en vue de n'en choisir qu'une seule des trois. De cette manière et bien que le hasard sera toujours roi quoi qu'il arrive, ce système laisse un certain contrôle sur le développement de son propre deck, notamment afin de privilégier les cartes de sa faction préférée. En plus des cartes rares, d'autres dites premiums se glisseront aléatoirement dans les packs. Bénéficiant d'illustrations animées, ces dernières ne devraient pas offrir de caractéristiques autres que purement visuelles.
Tout ceci ne concerne bien évidemment que les contenus à venir après la sortie encore non datée du titre. À son lancement, quatre factions seront présentes d'entrée de jeu : Skellige, monstres, Royaumes du Nord ainsi que Scoia'tael, les unités Nilfgaardiennes seront quant à elles disponible un peu plus tard sans plus de détails. En plus du mode online, le premier épisode de la campagne solo sera également de la partie avec la promesse d'une dizaine d'heures de jeu pour la découvrir de fond en comble. En attendant une bêta aura lieu en septembre prochain sur PC et One, les joueurs PS4 uniquement devront quant à eux attendre quelques semaines de plus pour en profiter. Inutile de préciser que le mode multijoueurs sera le seul jouable.
Une partie en compagnie de la délicieuse Shani pour conclure
Intégrant un tout nouveau mode multijoueurs longtemps réclamé par les joueurs en guise de cadeau d'indépendance, Gwent (que l'on continuera de nommer ainsi pour plus de facilité) ne fera pas pour autant l'impasse sur sa propre aventure solo. Vendue en format épisodique sans plus d'informations, cette campagne entièrement développée par l'équipe en charge de The Witcher 3 reposera sur les mêmes mécaniques de narrations que ce dernier, maturité d'écriture et choix compris. Le site Kotaku ayant pu assister à une présentation faite par les développeurs en direct de l'E3, nous pouvons désormais nous faire une idée de la structure bien particulière adoptée par le titre.
Voici ce qu'il faut en retenir :
Le premier épisode qui sera inclus dans le jeu à sa sortie verra le retour du Loup Blanc cette fois chargé de la sécurité d'un groupe de mercenaires. Lorsque l'un d'eux se fait assassiner par ce qui s'apparente à un démon, Geralt n'a alors d'autres choix que de se mettre à sa recherche. Un postulat de base qui découlera très vite sur une phase de dialogue avant de rendre sa liberté au joueur.
Cette liberté, Geralt la retrouvera au moment d'arriver sur la carte propre à cette nouvelle aventure. Tout en 2D et revêtant un style proche du cel-shading, cette dernière proposera un certain nombre de lieux principaux et annexes comme lorsque le journaliste présent sur place précise que la présentation est vite passée outre la destination principale pour s'intéresser à des ruines non loin de là, nouvelles cartes a la clé.
Cartes qui remplaceront bien sûr les traditionnels combats à travers des parties relativement similaires à ce que le Gwent a su proposer jusque-là. Ici les ennemis rencontrés sont décrits comme possédants tous des capacités propres à leurs caractères, leurs habilités ou encore par les conditions climatiques.
Selon Mateusz Tomaszkiewicz, narrative designer déjà a l’œuvre sur The Witcher 3, le scénario de Gwent sera au moins aussi travaillé que ce dernier, l'idée étant de produire un jeu de cartes capable de proposer un scénario non dépourvu d'une certaine richesse afin d'étendre encore un peu plus l'univers sans lui porter préjudice. Dans cette optique, Karolina Stachyra sera également de retour à l'écriture, elle qui était responsable de la fameuse quête du Baron Sanglant dans l'ultime opus de la trilogie.
Sans donner de nombre exact, les développeurs précisent que chaque épisode aura une durée d'au minimum dix heures, et si Geralt sera le personnage principal a de certaines occasions, d'autres figures emblématiques viendront le remplacer au fil des scénarios.
Adoptant un format F2P, Gwent : The Witcher Card Game proposera également des ajouts payants voulus comme étant totalement optionnels, épisodes solo mis à part. Un bêta débutera en septembre prochain peu de temps avant sa sortie sur PS4, One et PC. Les inscriptions sont d'ores et déjà disponibles à cette adresse sur ces deux dernières plates-formes uniquement.
Teasé une première fois à la Pax East l'an dernier puis leaké en toute fin de semaine dernière, Gwent : The Witcher Card Game a finalement été officialisé lors de la conférence Microsoft, de quoi faire un petit point rapide sur les premières informations :
Demandé par des milliers de joueurs depuis son introduction dans The Witcher 3, le Gwent profitera de son indépendance pour permettre aux joueurs du monde entier de s'affronter à l'aide quatre decks déjà bien connus des fans : La Scoia'tael, Skellige, les monstres ainsi que les Royaumes du Nord (aucune mention n'est faite du Nilfgaard). Proposé en Free 2 Play à la fois sur Xbox One, PC et Playstation 4, Gwent disposera également d'une expérience Solo à travers une nouvelle intrigue conçue par les développeurs de The Witcher 3 . Proposée de manière épisodique, cette campagne reprendra à son compte des nombreux choix et conséquences propres aux autres jeux de la franchise.
INFOS :
-Prévue uniquement sur Xbox One et PC, la bêta commencera en Septembre.
-Pas de dates pour la version finale.
-Si les règles restent similaires dans les bases à celles de The Witcher 3, celles-ci ont étés repensée pour coller avec une utilisation online.
-Cross platform Xbox One/PC confirmé, d'autres options sont également envisagées (notamment PS4/PC).
-Une connexion internet sera obligatoire pour télécharger les nouveaux contenus et épisodes de la compagne solo.
-Aucune édition physique n'est prévue.
-Le jeu ne demandera aucune connaissance de l'univers pour être apprécié. Il s'agit d'un stand-alone qui ne s'inscrit pas dans la trame officielle.
Leaké il y a quelques jours sans que son existence soit réellement surprenante passée le teasing intensif des développeurs, il semblerait que Gwent : The Witcher Card Game souhaite s'imposer parmi les grosses annonces du salon à en croire cette photo :
Ces immeubles vous disent quelque chose, rien d'anormal, nombreux étant les jeux à être apparus sur ces murs à l'approche de l'E3, citons notamment les GTA. Hormis ce petit « détail », plusieurs choses sont à noter, notamment la somme d'investissement pour ce qui ne devrait être guère plus qu'une version indépendante du très addictif Gwent. Cela ne peut vouloir dire qu'une chose, les Polonais croient énormément au potentiel commercial du titre, chose parfaitement compréhensible lorsque l'on connaît le succès phénoménal d'un certain Heartstone.
Impossible également de passer outre l'aspect humoristique de la chose avec un Geralt disons « geekifié » (cliché totalement gratuit) ainsi que ce qui ressemble à une version naine de Mister T dans le fond. De la à penser que Gwent Online (c'est plus court) versera dans la dérision, il n'y a qu'un pas que je franchirais volontiers. Bien entendu il est tout à fait possible que tout ceci n'existe que dans le cadre de la promotion. Enfin, et c'est peut-être le détail le plus important, une mention « Apple Watch » est timidement visible tout en bas de la palissade du milieu, juste en dessous d'une Ciri (juste a coté d'un Iorveth somme toute rajeuni) visiblement très occupée par son smartphone. Un indice concernant la plate-forme qui accueillera le titre ?
Et si tel est le cas, quid des supports de salon ? Des questions qui trouveront très probablement leurs réponses dans les jours à venir.