Campagne de prévention auprès des jeunes : la MILDECA en partenariat avec Bayard Jeunesse publie « Jeux vidéo, alcool, tabac : Je dis NON aux addictions »
Publié le 06/01/2020
Destiné aux 10-13 ans et à leurs parents, ce petit livret de 16 pages sera distribué à 1,5 million de lecteurs d’Images Doc et J’aime Lire, deux publications de Bayard Jeunesse
Alcool, tabac, drogues, jeux vidéo, … l’adolescence reste l’âge des expérimentations et des premiers excès. Réalisé par des journalistes jeunesse, avec les conseils de psychologues et d’addictologues, ce livret permet aux 10-13 ans de faire le point et leur fournit des clés pour comprendre ces comportements et réduire les risques de tels usages.
[...]
« Au final, il s’agit bien de débanaliser des produits dont les effets neurotoxiques sont particulièrement délétères sur le cerveau en maturation des adolescents. Sans diaboliser des usages qui, on le sait, commencent à apparaître entre 10 et 13 ans, nous souhaitons donner aux adolescents et à leurs parents, des clés pour savoir dire « non », retarder les premières expérimentations et réduire les risques d’usages problématiques » conclut le Dr Nicolas Prisse, Président de la MILDECA.
Niveaux de consommation des jeunes adolescents
L’alcool est la substance psychoactive la plus diffusée à l’adolescence : 44% des élèves de 6ème (env. 10-11 ans) ont déjà expérimenté l’alcool (sans doute, dans le cercle familial) et cette proportion dépasse les 75% en 3ème (env. 13-14 ans).
En 2018, près de 10% des collégiens (env. 11-14 ans) ont déclaré avoir déjà connu un épisode d’ivresse (en baisse par rapport à 2014 où cela concernant plus de 13% des collégiens)
L’expérimentation de cigarette reste rare à l’entrée au collège, mais sa diffusion s’accélère nettement entre la 5ème et la 4ème (env. 12-13 ans) progressant de 14 à 26,1%.
En 2014, l’enquête PELLEAS indiquait que 96% des 10-14 ans avaient joué à des jeux vidéo dans les 6 derniers mois et que, sur panel de 2 000 élèves de la région parisienne, 1 sur 8 avait un usage problématique des jeux vidéo.
Sources : enquêtes EnCLASS 2018 et PELLEAS 2014, Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies
Aujourd'hui ils ne comprennent toujours pas que l'addiction de toute chose est nuisible... et donc le " jeu-vidéo " n'est pas un cas à part! On pourrait ajouter le cinéma , la télévision etc
axlenz Oui il peut y avoir des troubles du à la consommation de jv, mais de la à le mettre au même niveau que la drogue, l'alcool et la tabac dans un livret destiné aux gamins
famimax et pourquoi pas? je trouve qu'il a totalement sa place à côté de la drogue ou de l’alcool. Le jeu video ou tout autre chose est hyper addictif si il n'est pas contrôlé par les parents
Oenomaus Le danger c'est aussi de faire passer les drogues pour qqchose de pas si dangereux que ça quand tu le mets au même niveau que des jeux vidéos...
chiotgamer En plus autant la consommation de drogue, de tabac et d'alcool ça peut échapper à la "surveillance" des parents, mais les jeux vidéo ? Alors parce que certains parents sont des cassos qui laissent leurs morveux jouer à n'importe quel jeux (violent, Pegi 18 ), pendant des heures, le soir etc... C'est la faute à l'industrie du jeux vidéo en lui même ? On prend le probléme à l'envers, c'est certains parents qu'il faut éduquer en 1er, pas de distribuer des livrets aux gamins
Je sais pas trop ce que ça donne dans les livrets, ça peut être bon comme mauvais...
Si c'est juste pour sensibiliser aux addictions (toutes, mais celles qui reviennent le plus souvent sont l'alcool, le tabac, la drogue, le sexe, et le jv, mine de rien... ah, et la bouffe aussi ), je comprends et ça serait une bonne chose. Mais là, ça a surtout l'air d'être fait pour diaboliser encore une fois le JV, en le mettant à côté d'objets d'addictions plus graves...
famimax les parents de nos jours ... 15 ans que je travaille dans l'enseignement, c'est de pire en pire sans tous les généraliser. Quand j'entends des gamins de 5 ans raconter qu'ils ont jouer à la ps4, regarder tel film d'horreur ... moi à 12 ans j'avais ma première console.... à présent 5 ans cela joue à cod
axlenzoenomausfamimax moi ce qui me gène c'est les deux poids, deux mesures, car depuis des années maintenant c'est toujours les jeux vidéo qui sont associés aux addictions (comme la cigarette et l’alcool), comme si les séries télé (surtout à notre époque où elles ont pris un essor encore plus grand avec la multiplication des chaines de TV ou même des services comme Netflix) par exemple pouvaient pas être aussi "addictives", donc déjà faudrait expliquer ce qu'est réellement une addiction et voir si on peut mettre cette addiction à d'autres domaines que les classiques "alcool, cigarette" et surtout s’interroger non sur les conséquences; mais sur les causes (souvent ça compense quelque chose et sur le plaisir que ça procure par rapport à "une souffrance" qui peut être physique ou psychologique, voir les deux) et dire que comme toute chose, tout est question de "modération".
Et surtout ne jamais oublier que les vrai gagnants se sont les industries qui veulent notre fric (d'ailleurs les publicités "contre les addictions" cherche plus à culpabiliser les consommateurs que de remettre en cause les industries), nous sommes dans une société basé sur le gain et la consommation.
oenomaus non désolé, tu peux pas mettre sur le même pied d'égalité drogue, alcool qui changement directement l'état débriété d'une personne et jeu vidéo... c'est un peu trop facile
Le temps où les gamins buvaient un verre de vin dans les cantines c'est révolu depuis longtemps. Les effets de l'alcools sont compris par la masse depuis un bon moment. Malheureusement il y a toujours des tares dans l'éducation.
Alors je veux bien que cela soit à vocation éducative. Mais on met l'alcool et les drogues au même niveau que le jeu vidéo. Alors pourquoi pas la musique ? Internet et les réseaux sociaux ? Le sucre ? La pornographie ? Pourquoi "Alcool, drogue" avec " jeux vidéo" et seulement ses 3 là?
masharu Pour ça que Wikipédia est plus juste car plus large en écrivant
"L'addiction, ou dépendance, ou assuétude, est une conduite qui repose sur une envie répétée et irrépressible de faire ou de consommer quelque chose en dépit de la motivation et des efforts du sujet pour s'y soustraire.
Le sujet se livre à son addiction (par exemple : utilisation d'une drogue, ou participation à un jeu d'argent), malgré la conscience aiguë qu'il a — le plus souvent — d'abus et de perte de sa liberté d'action, ou de leur éventualité.
Une addiction se manifeste par un phénomène de manque lorsqu'on est privé d'un besoin non vital (exemples de besoins vitaux : nourriture, sommeil...). Cette addiction est dite grave si son sevrage entraîne de la violence ou de l'agressivité.
L'anglicisme addiction est au sens courant souvent synonyme de toxicomanie et désigne tout attachement nocif à une substance ou à une activité.
Le terme d’assuétude a un sens similaire sans toutefois être aussi négatif (assuétude au chocolat mais dépendance à la cocaïne).
Les problèmes engendrés par une addiction peuvent être d'ordre physique, psychologique, relationnel, familial et social. La dégradation progressive et continue à tous ces niveaux rend souvent le retour à une vie libre de plus en plus problématique.
En psychanalyse, le terme d'addiction est utilisé de manière plus large dans la mesure où il relève plus d'une attitude intrapsychique, d'un mécanisme, plutôt que des moyens pour y satisfaire. Des mécanismes parallèles peuvent intervenir dans les déterminants comme celui d'une anorexie mentale.
L'addiction se rapporte autant à des conduites telles que le jeu compulsif, la dépendance au jeu vidéo, à Internet, au smartphone, à la pornographie, les conduites à risques ou la pratique d'exercices sportifs inadaptés entraînant un syndrome de surentraînement qu'à la dépendance à des produits comme l'alcool, le tabac ou les psychotropes."
Ridicule... Le vrai danger d'addiction chez les jeunes touche d'ailleurs principalement aux réseaux, donc jeu en réseau, les réseaux sociaux, etc... Mais à mon sens le jeu vidéo en tant que tel n'est pas moins dangereux qu'un bouquin, un album du musique, un musée, un film,... c'est un médium artistique, comme les autres. C'est surtout aux parents de faire attention à ce qu'ils mettent entre les mains de leur bambins et de s'intéresser un minimum à ce qu'ils font plutôt que de les foutre bêtement devant un écran pour avoir "la paix."
Le truc c'est que ça se veut à portée éducative, alors que c'est méchamment orienté vers "arrêtez les JV, c'est le mal".
Evidemment que ce genre de document vise la masse. Masse qui contrairement à nous, n'a majoritairement aucune passion pour le JV, juste là pour passer le temps ou la réputation, donc oui dans ce genre de cas les risques d'addiction sont forts. Mais si on éduque en masquant certaines facette sous couvert "d'études scientifique" (pour ne pas parler de leur propre ignorance) on va pas aller loin. C'est pareil pour tout, si ton but c'est de te pêter la tête sur un truc juste pour oublier, c'est pas bon. Y a bien des accro maladif à leur travail, c'est pas pour autant qu'on fait de la prévention en mode "travaillez pas trop".
gauffreman "Mais à mon sens le jeu vidéo en tant que tel n'est pas moins dangereux qu'un bouquin, un album du musique, un musée, un film,... c'est un médium artistique, comme les autres." je pense la même chose.
nicolasgourry Apres dans ce genre de campagne c'est souvent relayer par la TV ou dans ce cas par la presse (en plus Bayard... J'ai rien contre Bayard mais bon...) donc ils vont pas mettre en avant l'addiction dans leurs médias
Lors d'une conférence y a peu un professeur en médecine me confiait que si les JV étaient passaient officieusement en addiction c'était surtout pour gratter quelques crédits de recherches supplémentaires
Calmez vous, ils citent simplement des exemples d'addictions, alors oui ils auraient pu ajouter la TV ou autres médias mais comme dit plus haut, tout est mauvais à forte dose, c'est surtout ça qu'il faut retenir, fans de meuporg.
warminos Fortnite est classé PEGI 12, la brochure s'adresse aux 10-13 ans, donc pas tout a fait pile la cible. Après si des parents laissent leurs mioches de 10 ans ou moins jouer à ce genre de trucs, et les rendent à moitié tarés et accros, c'est pas un probléme lié aux jeux vidéo même
je suis plié. Couplé à la tronche et à l'intonation du type c'est collector
oenomausc'est de pire en pire sans tous les généraliser.
Même pas besoin de généraliser de toute façon, suffit d'avoir les yeux ouverts pour constater. Dans une société ou le mot civisme n'existe plus de toute facon, rien de surprenant.
famimax L'alcool et les cigarettes sont interdits aux mineurs, donc pas la cible? Fortnite est gratuit, mes neveux se lèvent la nuit en cachette pour jouer ahah, une vraie drogue ce machin.
pouka C'est justement le problème : Pourquoi ne parler que de ces 3 là, surtout quand, et personne ne pourra dire le contraire, que ce ne serait-ce qu'Internet/réseau sociaux et la pornographie sont autant des sujets à prendre avec méthodologie que l'alcool ou le jeu vidéo à traiter ici.
Ça manque de pertinence tout ça. Je ne connais pas Bayard, mais c'est limite douteux car on pourrait croire que l'influence des réseaux sociaux et l'accès à la pornographie ce sont banalisés dans les mœurs, alors que quand on parle de jeu vidéo le sujet est toujours bizarrement clivant. C'est chiant à la fin.
Il faudrait être au contraire soit exhaustif et on n'omet aucun type de dépendance, ou alors être généraliste et ne pas se contenter d'associer "jeu vidéo" avec 2 dépenses liée à la consommation comme si, en surface, c'était pareil.
D'ailleurs je me demande: de nos jours c'est quoi la plus grosses addiction entre les jeux vidéos et netflix? Parce que le nombre de gens qui binge watch les séries les unes après les autres c'est pas de l'addiction hein... Ils nous diront que c'est de la pure passion.
Si c'est juste pour sensibiliser aux addictions (toutes, mais celles qui reviennent le plus souvent sont l'alcool, le tabac, la drogue, le sexe, et le jv, mine de rien... ah, et la bouffe aussi
Et surtout ne jamais oublier que les vrai gagnants se sont les industries qui veulent notre fric (d'ailleurs les publicités "contre les addictions" cherche plus à culpabiliser les consommateurs que de remettre en cause les industries), nous sommes dans une société basé sur le gain et la consommation.
Alors je veux bien que cela soit à vocation éducative. Mais on met l'alcool et les drogues au même niveau que le jeu vidéo. Alors pourquoi pas la musique ? Internet et les réseaux sociaux ? Le sucre ? La pornographie ? Pourquoi "Alcool, drogue" avec " jeux vidéo" et seulement ses 3 là?
Sérieusement les gars.
"L'addiction, ou dépendance, ou assuétude, est une conduite qui repose sur une envie répétée et irrépressible de faire ou de consommer quelque chose en dépit de la motivation et des efforts du sujet pour s'y soustraire.
Le sujet se livre à son addiction (par exemple : utilisation d'une drogue, ou participation à un jeu d'argent), malgré la conscience aiguë qu'il a — le plus souvent — d'abus et de perte de sa liberté d'action, ou de leur éventualité.
Une addiction se manifeste par un phénomène de manque lorsqu'on est privé d'un besoin non vital (exemples de besoins vitaux : nourriture, sommeil...). Cette addiction est dite grave si son sevrage entraîne de la violence ou de l'agressivité.
L'anglicisme addiction est au sens courant souvent synonyme de toxicomanie et désigne tout attachement nocif à une substance ou à une activité.
Le terme d’assuétude a un sens similaire sans toutefois être aussi négatif (assuétude au chocolat mais dépendance à la cocaïne).
Les problèmes engendrés par une addiction peuvent être d'ordre physique, psychologique, relationnel, familial et social. La dégradation progressive et continue à tous ces niveaux rend souvent le retour à une vie libre de plus en plus problématique.
En psychanalyse, le terme d'addiction est utilisé de manière plus large dans la mesure où il relève plus d'une attitude intrapsychique, d'un mécanisme, plutôt que des moyens pour y satisfaire. Des mécanismes parallèles peuvent intervenir dans les déterminants comme celui d'une anorexie mentale.
L'addiction se rapporte autant à des conduites telles que le jeu compulsif, la dépendance au jeu vidéo, à Internet, au smartphone, à la pornographie, les conduites à risques ou la pratique d'exercices sportifs inadaptés entraînant un syndrome de surentraînement qu'à la dépendance à des produits comme l'alcool, le tabac ou les psychotropes."
Evidemment que ce genre de document vise la masse. Masse qui contrairement à nous, n'a majoritairement aucune passion pour le JV, juste là pour passer le temps ou la réputation, donc oui dans ce genre de cas les risques d'addiction sont forts. Mais si on éduque en masquant certaines facette sous couvert "d'études scientifique" (pour ne pas parler de leur propre ignorance) on va pas aller loin. C'est pareil pour tout, si ton but c'est de te pêter la tête sur un truc juste pour oublier, c'est pas bon. Y a bien des accro maladif à leur travail, c'est pas pour autant qu'on fait de la prévention en mode "travaillez pas trop".
nicolasgourry Apres dans ce genre de campagne c'est souvent relayer par la TV ou dans ce cas par la presse (en plus Bayard... J'ai rien contre Bayard mais bon...) donc ils vont pas mettre en avant l'addiction dans leurs médias
oenomaus c'est de pire en pire sans tous les généraliser.
Même pas besoin de généraliser de toute façon, suffit d'avoir les yeux ouverts pour constater. Dans une société ou le mot civisme n'existe plus de toute facon, rien de surprenant.
Ça manque de pertinence tout ça. Je ne connais pas Bayard, mais c'est limite douteux car on pourrait croire que l'influence des réseaux sociaux et l'accès à la pornographie ce sont banalisés dans les mœurs, alors que quand on parle de jeu vidéo le sujet est toujours bizarrement clivant. C'est chiant à la fin.
Il faudrait être au contraire soit exhaustif et on n'omet aucun type de dépendance, ou alors être généraliste et ne pas se contenter d'associer "jeu vidéo" avec 2 dépenses liée à la consommation comme si, en surface, c'était pareil.
https://www.ladbible.com/news/gaming-kids-feel-that-world-has-ended-after-fortnite-black-hole-20191014
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désolé